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Arthus27
98 abonnés
599 critiques
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4,0
Publiée le 23 juin 2024
Film d'horreur argentin, When Evil Lurks déploie un univers riche aux influences multiples. A mi-chemin entre le film d'infection et de possession, il brille par une mise en scène extrêmement nerveuse et de belles trouvailles de scénario. Certaines scènes sont parmi les plus marquantes de l'année.
Un film de possession démoniaque qui sort des sentiers battus. C’est parfois dérangeant dans certaines scènes de massacre, les possessions sont bien démoniaques et l’histoire est pas mal. Même les acteurs ne sont pas mauvais. À voir pour les fans d’horreur démoniaque.
Ni un ratage ni un chef d'oeuvre, une histoire de possession en Argentine avec des morts plutôt sanglants, ce qui fait le 'charme' de ce film. Par rapport au film d'horreur US, il y a moins d'effets gratuits, ça paraît moins 'surfait'. A voir.
L'Horreur avec un grand H,ce film dépeint l'histoire de deux frères confrontés à un mal naissant, et se retrouvant entraînés dans une spirale cauchemardesque.
j'ai vu un Tik tok qualifiant ce film comme l'un des meilleurs de 2024, je vous laisse imaginer ma déception après l'avoir regardé, c'est tellement brouillon et incompréhensible, certaines scènes sont plus drôles que terrifiantes, peut-être j'ai pas compris ce que le réalisateur a essayé faire passer comme message mais j'ai pas du tout accroché
La chaîne de transmission du Mal emprunte à It Follows (David Robert Mitchell, 2015), son horreur explicite qui redistribue spoiler: violence et sévices parmi la famille, n’oubliant aucun de ses membres, au cinéma d’Ari Aster – on pense beaucoup à Hereditary sorti en 2018. C’est sous le patronage de ces deux autorités, qui planent sur l’ensemble comme les ombres du démon, que navigue, en terrains connus donc, When Evil Lurks, tout en feignant l’exploration de territoires étrangers. Dès lors, apprécier le long métrage supposerait de pratiquer une docte ignorance, c’est-à-dire de feindre la connaissance des influences préexistantes pour le voir tel qu’il se donne à voir. Entreprise rendue difficile par la construction mécanique d’un scénario qui procède par spoiler: accumulation d’exécutions : la répétition de procédés de mise en scène rend ces dernières rapidement prévisibles, réduit le suspense aux artifices qui le constituent – à savoir la musique, le bruitage, le montage alterné etc. Le plus réussi reste la première demi-heure durant laquelle se met en place une ambiance pesante, aussi malade que le fils en obésité morbide qu’il faut guérir à coups de fusil. Pas de quoi s’extasier, donc, devant cette production qui en digère d’autres.
Difficile de trouver un cinéma qui diffuse ce film de Demián Rugna, enfin du moins si on n'habite pas à Paris ; mes attentes n'en étaient alors que plus grandes lorsque j'ai mis les pieds dans la salle. Et quelle claque ! Je veux dire, quelle claque visuelle du moins ! Non pas que le film soit spécialement beau, encore que la mise en scène est très soignée, mais alors c'est au niveau du gore que le film m'a le plus surpris. Je comprends en effet maintenant pourquoi le film est interdit aux moins de 16 ans. Nous n'avons pas du gore fun comme dans "Abigail" par exemple, sorti récemment, ou alors même comme dans des trucs dégueulasses du style "The Human Centipede", "Evil Dead", "Saw" etc. Même "Snuff 102" est assez gentillet à côté. Non ici, c'est une violence vraiment viscérale, appuyée par l'ambiance du contexte vraiment ultra oppressante de ce village argentin brumeux et perdu au milieu de nulle part. Les habitants ne sont pas en reste non plus puisque ce sont des locaux qui alimentent ces histoires de possession. Le film n'est de plus pas seulement gore mais également poisseux (une des premières scènes, dans la chambre, nous met d'ailleurs directement dans le bain) et suintant, il est même quelques fois difficile de rester les yeux rivés sur l'écran (enfin après, tout dépend de la sensibilité de chacun). Bref, si tout ça est réussi (et encore, je n'en est pas dit la moitié, on a des scènes vraiment marquantes visuellement, comme la mère et l'enfant par exemple ou même le délire avec le chien et ce qui s'en suit), c'est l'histoire qui pêche un peu. Eh oui, bien que nous soyons dans un film d'horreur classé et primé, cela ne lui empêche pas d'être très codifié. Alors pas de jump-scares à la Conjuringverse ni d'exorcismes racoleurs à la "L'Exorciste Dévotion" mais nous avons tout de même une histoire qui prend quelques-fois des raccourcis grossiers et qui met en une nouvelle fois en scène des personnages aux idées complètement débiles et irréfléchies. Alors on comprend au début que la surprise, la précipitation etc. font prendre des décisions hâtives au père mais après, y a plus trop d'excuses (notamment la scène dans l'école). Puis certaines scènes sont un peu longues, on sent bien que les dialogues ne font quelques-fois que remplir et que le gore ne sert que de cache-misère. Néanmoins, le film surprend de par son coté très pessimiste qui vient une nouvelle fois surprendre le spectateur. "When Evil Lurks" reste malgré ses quelques problèmes liés au scénario un film qui tient la route et qui reste en tout cas bien plus marquant que la majorité des films d'horreur américains récents.
Le renouveau du film de possession. C'est original, viscéral et sanglant. La tension est magistrale au début. Dommage que la 2e partie soit moins réussie.
Gore! N'étant que difficilement attiré par les films d'épouvante/horreur, ce "When Evil Lurks" m'a donné envie ne serait-ce que par son titre et son affiche que je trouve plutôt stylés. De même, ce long métrage argentin avait remporté le prix de la critique et du public au Festival international du film fantastique de Gérardmer 2024.
Il s'agit d'un film sur le thème de la possession qui parvient à maintenir en haleine pendant ses 90 minutes. On ressent une tension qui fonctionne et une ambiance assez pesante qui rôde sur les personnages et sur la région où le mal va se répandre. Quelques scènes vont alors faire sursauter le spectateur ou le crisper sur son siège. On peut également compter sur une réalisation soignée. Il y a des séquences crades et malaisants qui reviennent régulièrement. Le film en revanche manque de budget et ça se voit. On sent que l'équipe de "When Evil Lurks" aurait pu aller plus loin et aurait voulu montrer des scènes plus poussives et impactantes, dommage. En outre, certains passages ne m'ont pas forcément convaincu. J'ai eu du mal à croire à quelques événements qui me paraissaient trop tirés par les cheveux. La fin fait un peu trop classique dans le genre selon moi. J'ajoute qu'il est préférable de découvrir le film en vo (l'intonation et les répliques du doublage vf étant parfois contestables).
Bref, il y a une volonté certaine de bien faire pour ce métrage argentin. J'ai légèrement préféré "Le mangeur d'âmes" sorti récemment, qui est plus dans le suspense que dans l'horreur mais pour lequel j'avais fait des remarques similaires tout de même (et qui lui est made in France). Efficace, maitrisé, mais pas exceptionnel.
OK pas mal de scènes gores assez bien construites et surprenantes, mais le film faiblit par ses personnages un peu stéréotypés mais surtout pas très attachants. Se regarde facilement mais s'oublie vite . Moins choquant et marquant que The sadness
Il y a quelques années Damian Rugna me glaçait d’effroi avec son très éprouvant « Aterrados ». Celui-ci est moins effrayant, même si quelques scènes gore justifient entièrement son interdiction aux moins de 16 ans, mais il parvient sans peine à se hisser dans le haut du panier du cinéma de genre. Tout n’est pas parfait, notamment la dernière partie, mais ce mélange de ruralité, de croyances et en filigrane des sombres heures de l’Argentine fonctionne très bien. Et pour une fois les popcorns se sont montrés moins loquaces dans la salle où je l’ai vu.
Un film d'épouvante assez réussi qui, malgré de nombreuses maladresses de narration et d'interprétation notamment, impose son climat insalubre et change du tout venant habituel de la catégorie.
Pas mal... L histoire de possession démoniaque est originale mais elle est mal racontée... Quelques scènes gores et graphiques mais sans réelle tension... Le film est une sorte de mix entre histoire de zombie et de possession dans un monde post apo avec ses propres codes et traditions... Bref sympa mais sans plus...
Film d horreur argentin qui d après les critiques à fait bonne sensation, alors pour ma part je suis passé à côté, je trouve ça mauvais, gore a souhait, on voit que le réalisateur s est inspiré d évil dead mais alors ce n est Qu une très pale copie. Je me suis ennuyé devant ce navet, je crois que c est le pire film que j ai vu cette année.