Avis sur La Grande Passion

Pour une raretè, c'est une raretè! Tournè en 1928, "La grande passion" d'Andrè Hugon combine avec adresse le mèlo et le rugby! C'est l'histoire d'un de ces athlètes qui raconte le film et dont le but èvident est de gagner le Championnat de France en jouant de tout son coeur! Hugon y dessine un très beau portrait de Rolla Norman dans ses composantes èternelles : la passion du sport, le courage de ne pas renoncer, l'amour troublant d'une comtesse (Lil Dagover, plus belle que jamais), la trahison en amitiè...renforcè par une technique dètonante et par une partition musicale exceptionnelle à la Trevor Jones! On se dèplace en tramway pour assister à la partie de Rugby entre la France et le Pays de Galles et on regarde avec nostalgie ces panneaux publicitaires d'une èpoque (Bouillie G. Marquès, Lait Mont Blanc, Nestlè...). Le cinèphile averti reconnaîtra peut-être le jeune Jean Delannoy, futur rèalisateur de "Pontcarral, colonel d'Empire" (1942) et de "L'Èternel retour" (1943). Un grand merci à Patrick Brion et son Cinèma de minuit pour avoit diffusè cet hymne à l'amour et au rugby aux couleurs toulousaines...

Une histoire d’amour et de jalousie ayant pour cadre le milieu du rugby. Et avec tout ça un film muet couronné d’une musique tonitruante et désagréable au possible.
Une rareté facilement dispensable.