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cinéman
41 abonnés
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2,5
Publiée le 6 juillet 2024
Assez poétique et humaniste, ce film canadien s'apparente à une sorte de conte fantastique surtout destiné aux enfants. Toutefois, même si on accepte la part de surnaturel avec des vampires, un brin d'humour noir et un bon jeu de l'actrice principale, y a rien d'extraordinaire au niveau de l'histoire ou des dialogues, c'est même un peu plat.
Comédie horrifique et fantastique québécoise, coécrite et réalisée par Ariane Louis-Seize, dont c'est le premier long-métrage, Vampire Humaniste Cherche Suicidaire Consentant est un film irrésistible. L'histoire nous fait suivre Sasha, une vampire adolescente qui vit un conflit moral concernant la nécessité de tuer des gens pour leur sang. Sa compassion pour le genre humain empêche ses canines de pousser, la mettant en danger. Elle s'alimente grâce à ses parents qui chassent pour elle et lui rapportent des pochettes de sang. Un jour, elle rencontre Paul, un garçon dépressif et suicidaire, qu'elle découvre au moment ou il s'apprête à mettre fin à ses jours. C'est alors qu'elle va lier un pacte avec lui, celui d'être sa victime en échange de quoi elle voudrait d'abord qu'il réalise ses dernières volontés. Ce scénario original nous plonge pendant une heure et demie dans un conte vampirique franchement sympathique. On se délecte de visionner cette intrigue aussi douce que sauvage donnant lieu à des scènes à l'humour pince-sans-rire à l'image de son titre morbidement drôle. Hélas, l'action n'est pas très visible à l'écran, la violence étant souvent hors-champ. On se focalise d'avantage sur les tourments et les questionnements moraux de la jeune fille aux dents pointues. Tout le sel du métrage provient donc de ses personnages et des relations qu'ils entretiennent. Ces derniers sont succulents, à commencer par la tête d'affiche principale très bien interprétée par Sara Montpetit. Son pendant masculin joué par Félix-Antoine Bénard est tout aussi appréciable. Le reste de la distribution comporte Steve Laplante et Sophie Cadieux qui jouent ses parents, Noémie O'Farrell, sa cousine, et Marie Brassard, sa tante. Tous ces individus entretiennent des rapports succulents provocant quelques petites émotions, notamment à la faveur d'échanges soutenus par des dialogues délicieux comportant un humour insidieux et subtil fortement amusant. Sur la forme, la réalisation de la cinéaste canadienne s'avère bonne. Sa mise en scène est efficace et sert son propos. Ce visuel sombre est accompagné par une bonne b.o. signée Pierre-Philippe Côté, dont les compositions éclectiques collent très bien à l'atmosphère globale. Reste une fin satisfaisante venant mettre un terme à Vampire Humaniste Cherche Suicidaire Consentant, qui, en conclusion, est un film méritant grandement d'être découvert.
Voilà un scénario original : une jeune vampire qui ne parvient pas à tuer. Un vrai souci pour l'organisation familiale et son approvisionnement en sang. A partir de cette idée amusante, Ariane Louis-Seize développe une petite intrigue d'autant plus savoureuse que nos vampires ont un accent québécois. Il est rare que les vampires soient filmés comme des héros sentimentaux et, rien que pour ce regard décalé et le léger ton de dérision, le film mérite d'être vu. Original.
Le début du film permet de s'immerger dans cette famille atypique et de s'attacher à la petite Sasha, vampire un peu trop humaniste.
Ce film nous invite dans un univers à la fois sombre et lèger où les dialogues et l'accent québécois créent un décalage humoristique avec la gravité de la situation...
Violence et sensualité sont présentes mais plus suggérées que montrées. Ca change des films où tout est affiché, explicité. ici on est plus souvent dans la suggestion.D'autre part, il reste très sobre en effets spéciaux mais met en place efficacement l'ambiance vampirique avec tous les fameux clichés.
L'histoire n'est pas très originale mais les acteurs sont bons et rendent les personnages attachants ce qui permet de passer un excellent moment du début à la fin.
Venu tout droit du Québec, ce premier long-métrage revisite le mythe du vampire avec fraîcheur et intelligence. Il nous raconte l’histoire d’une jeune vampire, Sasha, qui ne supporte passpoiler: l’idée de tuer des gens pour se nourrir. Au grand dam de sa famille, qui craint pour sa santé et son autonomie future. Un jour, Sasha va rencontrer Paul, un adolescent spoiler: victime de harcèlement, qui propose de lui offrir sa vie en même temps que son amour. Ce film d’apprentissage qui évoque les troubles identitaires de l’adolescence et la marginalité qui en découle est porté par un ensemble de comédiens remarquables, depuis les premiers rôles jusqu’aux personnages plus secondaires. Entre drame et comédie, ce teen-movie à la fois ambitieux et modeste parvient à trouver son propre rythme, son propre ton et son propre langage, nous offrant 1h30 d’une grande honnêteté.
Film de vampire vraiment original... Le début est excellent... Mais ensuite le film tourne en rond et on s'ennuie profondément... Je pense qu'il y avait mieux à faire par rapport au rythme... Aussi le film est plus une comédie dramatique qu'un film horrifique... Pour ma part en terme de vampire je préfère largement le film Morse même si ce n'est pas une comédie...
J’ai beaucoup aimé ce film ! Très touchant, qui aborde des sujets pas facile. La fin est un peu prévisible mais ça gâche pas le visionnage pour autant . Une manière originale de faire un film de vampire avec peu de budget. Très belle découverte !
Derrière ce titre accrocheur et très bien trouvé se cache un film québécois délicieux, mélange de comédie romantique et de coming of age movie, adoptant tous les codes des films de vampire pour mieux s'en détacher.
La jeune vampire Sasha, n'aime pas tuer les humains. Ses parents, un peu comme un couple de fauves qui essaierait d'apprendre en vain à leur rejeton de chasser des gazelles, se désespèrent : que deviendra leur fille si elle ne sait pas se procurer sa subsistance par elle-même ?
La jeune fille a alors une idée géniale : écumer les réunions de suicidaires anonymes pour faire son marché de sang frais, tout en en laissant sa conscience en paix. Les choses se compliquent lorsqu'elle tombe d'accord avec un jeune homme ... dont elle tombe amoureuse.
La réalisatrice Ariane Louis-Seize (quel nom !) nous donne une oeuvre délicate, très plaisante et superbement mise en scène, regorgeant d'idées amusantes et parfois, émouvantes. On s'amuse beaucoup en se demandant quelle issue pourra être trouvée à cette romance nocturne contre-nature, et on n'est pas surpris par la fin.
Une excellente surprise, qui fournit le plaisir de retrouver une des interprètes du très bon Falcon Lake, la jeune Sara Montpetit.
Sasha est une jeune vampire qui ne réussit pas à se nourrir, faute de culpabilité. Elle refuse de tuer et cherche des subterfuge pour retarder son autonomie. Une rencontre va tout changer. C’est un thriller drôle, efficace et original. Un bon film de vampire porté par un duo de jeunes comédiens prometteurs.
Premier long métrage d'une jeune réalisatrice québécoise, Arianna Louis-Seize, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant (VHCSC) est une comédie romantique noire, mélange des genres, comme une façon de se moquer de Twilight et de ses dérivés pour adolescents en manque de fantasme. Tout ici est très posé, basé sur des dialogues sarcastiques, sur une rébellion passive, les réflexions d'adolescents en pleine crise, cherchant à se définir et à définir ce qu'ils souhaitent faire de leurs vies. En découle un rythme un peu mou, principal défaut du film, mais les dialogues sont pertinents, tendres, drôles, décalés. Bref, une comédie agréable, pas des plus prenante, mais fraîchement attachante.
Ce film est une sorte d'OVNI cinématographique. C'est à la fois une comédie, un film d'horreur (parfois un peu gore) et un film sociétal.
Il nous vient du Québec et je dois dire que la présence du joual (parfois parfaitement compréhensible pour les oreilles françaises, parfois tellement virevoltant que le recours aux sous-titres est nécessaire) contribue à l'ambiance de douce étrangeté qui émane de nombreuses séquences.
L'héroïne est une apprentie-vampire, qui souffre de haine de soi. Son chemin va croiser celui d'un jeune homme lui aussi mal dans sa peau, mais pour d'autres raisons. L'association de ces deux mal-être va-t-elle déboucher sur une historie d'amour, un massacre jugulaire... ou les deux ? Je laisse à chacun(e) le plaisir de le découvrir !
"Vampire humaniste cherche suicidaire consentant" est une comédie horrifique canadienne qui explore avec subtilité le passage à l'âge adulte à travers le prisme de la découverte du corps et de la sexualité, tout en dressant le portrait saisissant d'une jeune vampire en quête de son identité, déchirée entre le respect des traditions familiales et ses propres convictions morales. La mise en scène, empreinte de sobriété, jongle habilement entre humour noir et poésie mélancolique.
Film de genre de prime abord, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant est aussi une comédie romantique. Mais pas seulement puisque tranquillement,sans crier gare et sans lourdeurs, Ariane Louis-Seize nous parle aussi de la difficulté qu'il y a à être assigné dans un rôle social quand on ne s'y reconnaît pas.
Très fan de l'humour québécois, un décalage qui fait du bien. Une belle comédie vampirique, des personnages très attachants Si vous aimez les films gores vous serez déçus et si vous n'aimez pas les films gores vous serez un peu choqué quand même c'est fou ce que l'on peut suggérer !
Un film de vampire avec des ados? Encore une resucée de la sage Twilight? Que Nenni... Pour commencer, rien que le titre mérite une récompense de l'originalité et donne envie de s'attarder sur cet ouvrage, le premier de la réalisatrice québécoise Ariane Louis-Seize. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle s'éloigne totalement des codes du vampirisme teintés d'hémoglobine et de morsure à outrance... La famille de Sasha (qui n'est pas sans rappeler la famille Adams dont Mercredi Adams la cadette) se fait du souci pour sa petite protégée en proie à des questions existentielles sur son statut de vampire. Celle-ci va faire la rencontre de Paul en proie au même spleen ... La première force du film est de nous plonger dans l'expression des Québécois (les véritables défenseurs de la langue française). Les acteurs distillent du dialecte estampillé 100% acadien "T'es correct, t'arrête de niaiser, enlève ton chandail" du pur bonheur surtout avec l'accent! Mais ce que l'on retient c'est à fois à fois le jeu des acteurs tous excellents (avec une mention spéciale pour la drôlissime tante Denise interprétée par Noémie O'Donnell) et le scénario qui sort vraiment des sentiers battus avec une complicité constante des deux protagonistes principaux qui crève l'écran. Nul doute que l'on reverra tout ce beau monde pour des nouvelles aventures espérons le tout aussi déroutante...