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Simon Bernard
140 abonnés
555 critiques
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3,0
Publiée le 26 mars 2024
Sasha est une jeune vampire qui a tout pour être heureuse. Elle est éduquée par une famille aimante mais meurtrière. Sasha subit un traumatisme d’enfance qui l’empêche de chasser les humains comme le font traditionnellement tous les vampires car elle éprouve de la compassion pour eux. Elle se rapproche de Paul, jeune suicidaire. En salle le 20 mars.
spoiler: "Vampire humaniste cherche suicidaire consentant" a un titre très explicite qui nous donne une image précise de ce à quoi s’attendre. Le film est plutôt frais et amusant, grâce à un cinéma québécois qui raffole du comique de situations. J’ai passé globalement un bon moment même si j’ai été gêné par la légéreté de traitement des thématiques sérieuses évoquées. Le suicide est omniprésent, tout comme la mort, mais le personnage de Paul exprime une vision très simpliste de ces sujets. On ne comprend ni les raisons profondes de sa pulsion ni la cause de son changement brutal d’avis final. Quand à l’ellipse où sa mère fait l’intermédiaire, no comment.
Vu en AP au Festival de Gérardmer, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, est une comédie surnaturelle légère est vraiment étonnante, drôle mais néanmoins réfléchie qui ma fait passer un très bon moment surtout grâce aux acteurs et aux dialogues très bien écrits.
Un film canadien assez audacieux, surprenant et rafraîchissant. ariane louis seize qui se cantonnait jusqu a maintenant à des courts métrages, realise avec succès son premier long métrage, avec pour toile de fond une famille particulière car ce sont des vampires, dont la jeune fille est assez unique car comme le titre l indique, elle répugne de mordre et tuer des hommes car elle elle développe de l empathie ce qui est un drame pour ses parents et ne peut donc voler de ses propres ailes et obligés d avoir l aide de ses parents pour se nourrir. Cet état provoque des tensions familiales, face à cette pression, sasha la jeune fille décide de demander à paul un jeune homme dépressif dont elle a fait connaissance lorsqu il voulait se donner la mort qui a lamentablement échoué. Ils formalisent un pacte, ils ne s en rendent pas compte que ce contrat mutuelle va réveiller en eux une raison de vivre. C est un film très intéressant qui brasse énormément de thème actuelle tel que le harcèlement scolaire, le suicide de mineurs, les premiers émois d adolescents l image de cette jeune fille qui n a pas les dents qui poussent pour pouvoir pénétrer le cou de paul traduit bien une sorte de dépucelage. De plus une mise en scène agréable mais sombre qui rappelle les films de barry sommenfield. Une réalisateur prometteuse et a surveiller
90 minutes de comédie d’épouvante venues du Québec, qui plus est, écrite et réalisée par une jeune cinéaste répondant au patronyme improbable d’Ariane Louis-Seize… D’emblée une curiosité à ne pas rater. Quant au titre, c’est lui-même tout un roman. Sasha est une jeune vampire avec un grave problème : elle est trop humaniste pour mordre ! Lorsque ses parents, exaspérés, décident de lui couper les vivres, sa survie est menacée. Heureusement pour elle, Sasha fait la rencontre de Paul, un adolescent solitaire aux comportements suicidaires qui consent à lui offrir sa vie. Ce qui devait être un échange de bons procédés se transforme alors en épopée nocturne durant laquelle les deux nouveaux amis chercheront à réaliser les dernières volontés de Paul avant le lever du soleil. Originale et très drôle, cette variation autour de la découverte de la sexualité et de l’adolescence est à découvrir de toute urgence. Pour un 1er long métrage, la jeune Louis-Seize frappe fort avec cette comédie qui a même été présentée à la Mostra de Venise 2023. Bien sûr, comme beaucoup de personnes de sa génération, avoir été marquée par des films comme A Girl Walks Home Alone at Night, Only Lovers Left Alive ou Under the Skin. Mais avec son « vampire » à elle, il y a quelque chose de plus fou, de généreux et de libre. En tout cas, son mélange de film d’apprentissage, de vampire et de comédie fonctionne à merveille. Les décors, les lumières et la photographies sont très soignées et créent un univers visuel nostalgique très intéressant. La mise en scène réussit à nous faire partager le sentiment d’étouffement et le décalage avec le monde qui les entoure, des deux héros. Je n’en dirais pas plus de peur de divulgâcher – comme on dit au Québec -, des rebondissements pittoresques de cette comédie pleine de surprises et de tendresse. Laissez-vous mordre. On avait découvert Sara Montpetit en 2022 dans le joli Falcon Lake. Elle porte avec une présence atypique cette excellente comédie qui ne l’est pas moins. Une jeune actrice à suivre. Ajoutons à cette affiche les excellents Félix-Antoine Bénard, Steve Laplante, Sophie Cadieux, Noémie O’Farrell, qui m’ont beaucoup fait rire. Il faut dire que les dialogues sont aussi ciselés que croustillants. Une métaphore drôle et punchy de la puberté dans l’univers des vampires qui ne m’avaient pas autant fait rire depuis 2004 et l’inoubliable Bal des vampires de Polanski.
J’ai beaucoup aimé ce film ! Très touchant, qui aborde des sujets pas facile. La fin est un peu prévisible mais ça gâche pas le visionnage pour autant . Une manière originale de faire un film de vampire avec peu de budget. Très belle découverte !
Avec "Vampire humaniste cherche suicidaire consentant", Ariane Louis-Seize nous offre une comédie dramatique teintée d'horreur qui se distingue par sa fraîcheur et son originalité. Au cœur du film, Sara Montpetit incarne avec une sensibilité palpable Sasha, une vampire adolescente confrontée à un dilemme moral profond, équilibrant habilement entre les genres pour explorer les thèmes de la mort, du consentement et de l'humanité.
Le film brille par sa capacité à entrelacer humour et gravité, naviguant avec aisance dans les eaux troubles des émotions humaines. La rencontre entre Sasha et Paul, interprété avec une justesse désarmante par Félix-Antoine Bénard, ouvre une réflexion captivante sur le désir de vivre et la quête de sens, rendue encore plus complexe par la perspective surnaturelle de Sasha.
La direction artistique, pilotée par Ludovic Dufresne, enrichit le récit de nuances visuelles qui renforcent le ton unique du film, tandis que la musique de Pierre-Philippe Côté enveloppe l'ensemble dans une atmosphère mélancolique et envoûtante. Le montage de Stéphane Lafleur contribue à un rythme qui, tout en étant par moments hésitant, ne perd jamais le spectateur.
Cependant, le film n'est pas exempt de certaines longueurs et d'un manque de profondeur dans l'exploration de ses personnages secondaires, qui, bien que charismatiques, semblent parfois relégués au second plan, limitant leur potentiel d'impact sur le récit principal. De plus, bien que le film propose une esthétique cohérente et des performances convaincantes, il lui manque par moments une certaine audace dans le traitement de ses thèmes, laissant une impression de surface effleurée plutôt que pleinement explorée.
En somme, "Vampire humaniste cherche suicidaire consentant" est une œuvre qui, malgré ses imperfections, séduit par son originalité et son approche délicate de sujets complexes. Il représente un ajout significatif au paysage cinématographique québécois, démontrant une fois de plus la richesse et la diversité de la production locale. Un film qui, sans révolutionner le genre, laisse une empreinte durable par son humanité et son empathie.
Agréablement surpris par comédie noire, un brin philosophique sur comment trouver sa place dans la société. J'avoue que je ne connaissais personne du casting ni de la réalisation et d'avoir vu ce film pour faire plaisir à une amie que je remercie mille fois pour cette pépite cinématographique. A voir absolument!
Vraiment comique et humaniste, pas trop épouvanté ni glauque comme la plupart des films de vampire…. Ce film m’a fait beaucoup rire et sourire, et la fin est drôlement dans l’air du temps…
Ce film est une sorte d'OVNI cinématographique. C'est à la fois une comédie, un film d'horreur (parfois un peu gore) et un film sociétal.
Il nous vient du Québec et je dois dire que la présence du joual (parfois parfaitement compréhensible pour les oreilles françaises, parfois tellement virevoltant que le recours aux sous-titres est nécessaire) contribue à l'ambiance de douce étrangeté qui émane de nombreuses séquences.
L'héroïne est une apprentie-vampire, qui souffre de haine de soi. Son chemin va croiser celui d'un jeune homme lui aussi mal dans sa peau, mais pour d'autres raisons. L'association de ces deux mal-être va-t-elle déboucher sur une historie d'amour, un massacre jugulaire... ou les deux ? Je laisse à chacun(e) le plaisir de le découvrir !
Film de genre de prime abord, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant est aussi une comédie romantique. Mais pas seulement puisque tranquillement,sans crier gare et sans lourdeurs, Ariane Louis-Seize nous parle aussi de la difficulté qu'il y a à être assigné dans un rôle social quand on ne s'y reconnaît pas.
Un peu d'originalité parmi toutes les histoires de vampires qui existent (on est quand même pas loin du ras le bol) : c'est génial ! Le ton comico-dépressif de l'ensemble est une super surprise pour ma part.
Un film de vampire avec des ados? Encore une resucée de la sage Twilight? Que Nenni... Pour commencer, rien que le titre mérite une récompense de l'originalité et donne envie de s'attarder sur cet ouvrage, le premier de la réalisatrice québécoise Ariane Louis-Seize. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle s'éloigne totalement des codes du vampirisme teintés d'hémoglobine et de morsure à outrance... La famille de Sasha (qui n'est pas sans rappeler la famille Adams dont Mercredi Adams la cadette) se fait du souci pour sa petite protégée en proie à des questions existentielles sur son statut de vampire. Celle-ci va faire la rencontre de Paul en proie au même spleen ... La première force du film est de nous plonger dans l'expression des Québécois (les véritables défenseurs de la langue française). Les acteurs distillent du dialecte estampillé 100% acadien "T'es correct, t'arrête de niaiser, enlève ton chandail" du pur bonheur surtout avec l'accent! Mais ce que l'on retient c'est à fois à fois le jeu des acteurs tous excellents (avec une mention spéciale pour la drôlissime tante Denise interprétée par Noémie O'Donnell) et le scénario qui sort vraiment des sentiers battus avec une complicité constante des deux protagonistes principaux qui crève l'écran. Nul doute que l'on reverra tout ce beau monde pour des nouvelles aventures espérons le tout aussi déroutante...
Teenage, dans une veine résolument vampirique, le film se tisse entre humour et mélancolie, saisissant avec justesse les tumultes des premiers émois adolescents, et maniant avec adresse ses références, tout en explorant avec subtilité ses thèmes centraux.
Très bon film sur un thème original, un vampire dont les dents ne poussent pas et qui n'arrive pas à mordre un humain. Rencontre improbable avec un Suicidaire qui n'arrive pas à se tuer. Le tout dans une ambiance Québécoise très agréable. Un vrai moment de plaisir oscillant entre romantisme et cynisme. A voir sans modération.