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    Le Mal n'existe pas
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    François Huzar
    François Huzar

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2024
    La critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/le-mal-nexiste-pas-les-limites-de

    Le jury de la Mostra de Venise a été piètrement inspiré en 2023. Certes Le mal n’existe pas (Lion d’argent) est bien plus estimable que Pauvres créatures (Lion d’or). Il s’agit cependant d’un film très en deçà des magnifiques Drive my car (2021) et Contes du hasard et autres fantaisies (2022) du même Ryusuke Hamaguchi. La déception est telle que l’unanimité absolue de la critique française a de quoi étonner. Comme si tous se sentaient tenus de qualifier ce long-métrage de chef d’œuvre au nom de la politique des auteurs. (...)
    D’un bout à l’autre, Le mal n’existe pas ne peut échapper à l’extrême banalité de son propos. La confrontation entre un village vivant en harmonie avec la nature et une société de glamping dénuée de scrupules environnementaux manque de finesse. Seule la séquence centrale de la réunion rassemblant villageois et conseillers en communication permet de retrouver le talent d’Hamaguchi, dans le dialogue comme dans la mise en scène. L’impression générale est que le cinéaste a inutilement étiré un sujet ténu sans l’inspiration nécessaire à son élévation. (...)
    Hormis le beau plan d’ouverture, magnifique travelling en contre-plongée vers la cime des arbres, la nature n’inspire pas vraiment le cinéaste. Les scènes inutilement étirées pullulent. Il ne suffit pas de filmer un homme coupant des buches en plan-séquence pendant de longues minutes pour que se produise le miracle d’une captation de ces instants de vie. Quand à la conclusion, formellement très tenue, elle est superficiellement obscure. (...)
    Arnaud Tonnelé
    Arnaud Tonnelé

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2024
    Proposition d'explication pour la fin.

    Le père se doute de l'endroit où est sa fille : dans le champ où elle va courir de temps en temps. Tout au long du film, on entend des chasseurs tirer, sans doute des citadins qui viennent se défouler. Quand il la voit assise dans le champ, en train de regarder des cerfs, et que l'on voit que l'un des cerfs a une balle, on peut se douter qu'il est arrivé un accident à la petite fille, puisque le père a dit dans la voiture que le seul cas où les cerfs étaient possiblement agressifs, c'est quand ils étaient blessés par balle.
    Donc, il ne "voit" pas réellement sa fille assise avec des cerfs devant, il voit plutôt sa fille allongée par terre, avec du sang qui coule de son nez, sans souffle, et il imagine l'accident qui a dû arriver. Il en rend responsable le citadin qui l'accompagne (le gars de l'agence de com), qui représente le symbole de l'invasion du monde urbain, de ses nuisances et indifférences à l'égard des locaux. Il tue le citadin, comme les citadins tuent la campagne et l'équilibre de ses habitants.
    Bonnefoy J
    Bonnefoy J

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Du rousseauisme mal digéré. L'homme de la forêt est tout en conscience et en prise avec le réel. L'homme de la villes est pervers et corrompu, mais cherche la rédemption. Et puis quelle finesse! quelle subtilité! Le summum avec la séquence du consultant. Une fin absconse pour faire intelligent. Ce n'est pas nul, c'est vain et long.
    Cela plaira essentiellement à ceux qui n'ont jamais fendu du bois avec une hache.
    Frenchbluesman
    Frenchbluesman

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2024
    A la fois purement sensoriel dans son travail audio/visuel et cérébral sur la multiplicité des thèmes abordés, Hamaguchi signe un film inclassable à la beauté époustouflante - la nature y est mystérieuse comme chez Weerasethakul et claire-obscure comme chez Godard.
    Bertrand G.
    Bertrand G.

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 avril 2024
    Sous prétexte d'avoir réalisé un bon film, Drive My car, et quelques films intéressants mais pas non plus exceptionnels (contes du hasard et autres fantaisies, Asako I et II), voilà que la critique professionnelle encense ce qu'il faut appeler un mauvais film.
    Je m'explique :
    - générique ultra-long sur des cimes d'arbres en hiver, je me suis demandé si le chef op était stagiaire (impression qui s'est confirmée après)
    - histoire sans intérêt et on enfonce le bouchon écolo sur l'emplacement d'une fosse septique
    - Personnages caricaturaux (les bouseux taiseux face aux urbains dépassés ou avides de pognon)
    - des plans interminables sur du coupage de bois et des promenades en forêt
    - des coupures de bande son inappropriées
    - une fin sans queue ni tête (à croire que le budget de tournage a été épuisé avant l'heure
    - un chef de projet, ancien agent d'acteur qui rêve de devenir gardien de camping
    - une histoire d'eau invraisemblable pour cuire des pâtes
    Et j'en passe et des meilleures.
    A se demander s'il y a un sens caché et si c'est bien le même réalisateur que Drive my car ?
    Pascal C.
    Pascal C.

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2024
    Un film qui se déguste comme un très bon vin, lentement, en appréciant le parfum, la texture, la finesse du breuvage mais aussi son côté rustique et sauvage.
    se confrontent les valeurs traditionnelles et une folie de la modernité vendue au business. Chacun des mondes a ses valeurs et ses difficultés, mais la rencontre a du mal à se faire sans heurts.
    De cette confrontation nait un bijou du cinéma. Ceux qui aiment le fast-food en seront pour leurs frais. Ceux qui savent apprécier le temps, seront ravis.
    La fin du film laisse matière à réfléchir et ressentir, cela joue aussi dans la magie d'une œuvre inclassable qui se mérite. Les acteurs sont excellents chacun dans leur partition particulière.
    Fathy D
    Fathy D

    7 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2024
    Le mal n'existe pas
    magnifique film de Ryusuke Hamaguchi, une fable sans effets spéciaux, juste l'essentiel.
    Du grand cinéma
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    6 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2024
    De belles images dans un Japon inconnu et sauvage, un attachement aux personnages de la région et une forte critique du capitalisme inhumain face à un peuple soudé.
    La fin laisse toutefois pantois, jusqu'à la mort? Un film assez lent qui touche un peu.
    Anna Duval
    Anna Duval

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Film surprenant.Magnifiques images, jeu lent..
    Sentiment de perplexité .
    Fable ecologique ou non ecologique...Difficile de savoir compte tenu de la fin
    Fabien N.
    Fabien N.

    6 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2024
    Deux consultants de Tokyo ont la difficile mission de "vendre" aux habitants d'un village un projet de "Glamping". Ce n'est pas (tout à fait) l'A69, mais entre ces deux mondes, l'incompréhension domine... Il serait injuste de réduire le film à sa scène d'ouverture souvent moquée (un homme coupe du bois durant de longues minutes) et à la dernière particulièrement énigmatique. Le film est loin d'être dénué de qualités, tant visuelles que scénaristiques. Mais il se disperse dans de trop nombreuses directions pour convaincre, et a fortiori captiver.
    Johan C
    Johan C

    11 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2024
    Je suis en général assez ouvert aux films perchés, avec un autre regard, sans réelle fin mais là j'avoue qu'en plus d'être relativement ennuyeux, ils ne se sont pas arrêté une étape avant la fin mais deux ou trois...il n'y a pas de piste, rien.
    L'importance du sujet dans sa vision écologique et locale est pourtant bien amené avec un regard japonais différent et plaisant mais on ressort assez frustré du film
    Nums75
    Nums75

    4 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2024
    Un film mystérieux, avec beaucoup de jolies choses et qui bénéficient de la prime à l'exotisme, mais Hamagushi fait un peu trop étalage de sa virtuosité, tant dans la réalisation très sûre d'elle qu'avec cette fin abrupte.
    Zaza
    Zaza

    5 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Quelle déception ! Le soit disant chef d'œuvre porté au nues par la critique est d'un ennui abyssal....mis à part quelques brefs moments intéressants, et encore... aucune magie n'a opéré sur moi, pourtant extrêmement sensible à la nature...des le générique l'ennui et l'impatience...15 mn d'ouverture ou on voit la.cime des arbres et un homme tronçonner et couper du bois et les transporter dans une. brouette... puis fumer et remplir des bidons d eau...au secours
    Ikimashoo
    Ikimashoo

    3 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2024
    J'ai aimé ce film sensible, au rythme lent, aux décors de campagne japonaise. L'histoire est prenante et intelligible. Elle soulève une confrontation entre les intérêts des gens de la campagne, protecteurs de la nature et ceux, consuméristes, de la grande ville. Acteurs doués.
    Cadreum
    Cadreum

    3 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Dans cette fable écologique, tout respire, tout parle. Chaque geste, chaque regard, chaque souffle devient une note d'un vaste ensemble. Le silence n’est jamais muet, il est un murmure qui relie les éléments, une pause où l’univers dialogue avec lui-même.

    La musique, somptueuse, se dérobe au profit de la parole, puis s’efface à nouveau pour laisser place aux silences. Et dans ces interstices, la caméra s’attarde sur les détails d’une feuille ou d’un ciel menaçant, révélant la beaute fragile.

    Les menaces planent, d’abord à peine perceptibles, comme un coup de fusil lointain mais résonnant. Puis comme, un projet industriel venus de Tokyo, prêt à étouffer ce fragile équilibre. Mais avant l'orage, le calme persiste, et avec lui l’espoir d’un dialogue, d’un échange, d’une prise de conscience.

    Chaque tableau, chaque plan est une invitation à observer le monde avec conscientisation. Les perspectives changent, les points de vue se croisent, révélant une conscience collective grandissante.

    Cette fable est une ode à la contemplation, un hymne à l'équilibre précaire entre l'homme et son environnement, un rappel que chaque choix, chaque geste, même minuscule, fait partie d’une partition plus vaste, où tout, absolument tout, est signifiant.
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