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    Le Mal n'existe pas
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    3,5
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    163 critiques spectateurs

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    Philippe A.
    Philippe A.

    14 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 avril 2024
    J'avais beaucoup aimé Senses 1&2 et 3&4 avec des dialogues et des jeux subtils tout en délicatesse. Cette fois ci, j'ai été déçu par le narratif, le scénario, les acteurs et... les plans interminables. Des plans rapprochés sur des talus en mouvement qui reflètent qu'une vision floutée de l'histoire et de l'écran. Le soi-disant contraste entre la fable et la réalité business/Écologie est traité de façon caricaturale. Seul le dénouement après 1h45 apporte un peu de la densité et de profondeur à ce film.
    Revert O.
    Revert O.

    4 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 avril 2024
    J’avais adoré Drive my car : la direction des acteurs était excellente et il y avait une vrai progression dans ce film. J’avais été partagé avec les Contes…Ici, tout est expérimental et les acteurs sont laissés à eux-mêmes ; ils n’incarnent rien. Même la fillette joue sans naturel. Quelle déception !
    Daniel Giraud
    Daniel Giraud

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mai 2024
    film pour citadin qui ne s'est jamais balladé dans nos magnifiques forêts de chênes. prétexte de lutte ecolo . ennuyeux à souhait . pour ce qui est de la fin .A essayer de la comprendre je vais maintenant m'atteler . Ça sent un peu le foutage de g......
    Christine
    Christine

    6 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2024
    Ce film est une fable écologique qui se situe au cœur d’une nature magique à quelques heures de Tokyo.. l’histoire d’un paradis fragile qui ne tient qu’à un cours d’eau !
    ..
    Le cinéaste japonais nous impose de la patience dans les premières scènes par des plans longs sur une nature magnifique … le personnage principal et sa petite fille de 8 ans sont essentiels dans la narration du film .. ce veuf initie sa fille à l’apprentissage de la nature , le nom des
    des arbres, la connexion avec les animaux etc..
    Dans ce film , les scènes ne sont pas gratuites .. elles génèrent beaucoup d’émotion.
    Mais un jour les citadins viennent bouleverser la vie des habitants , on assiste à un choc des cultures … une agence de communication présente le projet d’un camping glamour sous le nom biscornu de glamping .. il s’avère que l’installation du camping met en danger l’équilibre écologique du site qui affecterait gravement le quotidien des habitants ..
    Quand la recherche du profit sous les traits de deux individus maladroits et ignorants vient bouleverser et impacter la nature et les ruraux connectés dans leur quotidien à la nature ..
    C’est un film important , exigeant .. je vous le conseille
    phileas c.
    phileas c.

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2024
    J'adore le cinéma japonais, les films contemplatifs, les thrillers, mais là franchement je ne vois pas l'intérêt. Dans une fable il y a un message. Là c'est quoi le message ?
    Hugo K
    Hugo K

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2024
    'Le mal n'existe pas' : déclaration d'amour à la Nature🍃

    Ryusuke Hamaguchi est l'un des derniers réalisateurs à comprendre l'art des dialogues. S'ils se font rares (par instant) dans ses films, ils ne perdent pas du tout en qualité, bien au contraire...
    Cela ne fait que renforcer leur importance pour mieux nous laisser apprécier la poésie du film, mise en scène à l'écran.
    Dans une ère où le cinéma passif prédomine le box-office, Hamaguchi préfère impliquer son spectateur afin qu'il se remette en question sur des sujets comme : les rapports sociaux, ou bien, dans ce film, la préservation de l'environnement.

    Le pitch : Les habitants de la ville de Mizubiki vivent en osmose avec la nature qui les entoure. Ils font tout pour préserver le bien-être de Dame Nature, parfois même avant le leur. Ce quotidien est perturbé par une entreprise souhaitant construire un 'glamping' (glamour + camping). Face à la situation, chaque personne réagit à sa manière...

    La nature tokyoïte, décor de rêve 🤯

    Au delà même d'être le cadre de l'action, la nature est également le personnage principal. Elle est la force du film, de par la 'simplicité' avec laquelle elle est filmée. On arrive à s'émerveiller devant chaque plan, à simplement observer les personnages se mouvoir et vaquer à leurs occupations. Mais également, de comprendre peu à peu, comment chaque personne locale dépend de la Nature et ce que la construction d'un site touristique pourrait engendrer.

    'Le mal n'existe pas' c'est un peu comme le plan parfait pour réaliser un film.
    Il comporte tous les éléments qui contribuent à la qualité d'un long-métrage et qui le différencie de la masse :

    - Bon scénario original (lié à l'actualité).

    - Acting parfait. On retrouve quelques acteurs/actrices d'un film précédent d'Hamaguchi (Senses).

    - Des dialogues au bon moment, efficaces.

    - Une mise en scène idéale.

    - Un film rythmé.

    Ryusuke Hamaguchi est-il incapable de proposer autre chose que l'excellence ? Hormis son film 'Asako I et II', qui peut être considéré comme sa production la plus expérimentale, le réalisateur japonais de 45 ans ne déçoit jamais.

    'Le mal n'existe pas', en salles le 10 avril.
    Laurencesarah
    Laurencesarah

    20 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2024
    La fin la plus WTF de la décennie. Quand un cinéaste est amoureux de lui-même : C’est long, c’est lent, c’est vaniteux, c’est dommage.
    Orno13
    Orno13

    11 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2024
    Fable socio écologique realise par hamagushi,metteur en scénique j apprécie énormément, grâce à ses précédents films les asako, les contes du hasard, véritable hommage à rohmer.
    Surtout drive my car, quasi chef d œuvre qui m avait beaucoup impressionné, on retrouve dans le mal n existe pas, sa poésie,son talent et surtout ces plans long et admiratif.
    Un film contemplatif, d une grande beauté, dans cette campagne envoûtante japonaise.
    L histoire est assez intrigante, ou des villageois sont sollicités par une société tokyoïte, dont le projet est d d'installer un site que l on nomme glamping, mélange de camping et de glamour.
    Ce projet va accroître la défiance des habitants qui voit d un mauvais œil ces constructions qui va altérer irrémédiablement leur mode de vie naturel.
    Les représentants voyant leur projet en difficulté, vont se rapprocher d un homme à tout faire du village mystérieux et taiseux,
    Très bon long métrage ou la tension et le mystère s épaissit de minute en minute, seul bémol la fin incompréhensible qui nous laisse malheureusement sur notre faim.
    A noter la musique étrange et envoûtante d eiko ishabashi qui est omniprésente et peut-être caractérisée comme un personnage du film
    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    12 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2024
    Histoire d'une confrontation entre deux conceptions de l'environnement différentes, "le Mal n'existe pas" porte remarquablement son nom. Sorte de fable environnementaliste au rythme volontairement lent, le film de Ryūsuke Hamaguchi joue de l'absurde d'un projet de camping mal-ficelé pour montrer que ses promoteurs comme ses opposants n'ont que des intérêts à faire valoir ; qu'au fond, les uns comme les autres ne sont pas mauvais, que ce sont des êtres humains avec leurs qualités et leurs failles. Après-tout, ne sont-ils pas un peu tous des étrangers tentant de cohabiter avec cette nature à l'équilibre fragile ? Entre deux, la petite Hana, symbole de l'innocence. Aussi, la fin laisse t-elle perplexe. spoiler: Le problème qu'elle pose ne concerne pas tant la mort d'Hana que celle de Takahashi, qui est tout à fait incompréhensible ; pourquoi ? A quoi correspond-elle ? Sortant de nulle-part, elle prend complètement au dépourvu, ce qui donne le sentiment qu'elle est plutôt à considérer sous l'angle métaphorique. Pour dire quoi ?
    Le fait-est qu'elle n'est pas là pour conclure "l'intrigue". Car le tour de force réalisé par le réalisateur est de parvenir à ouvrir des pistes de réflexion sur notre rapport à l'environnement, aux autres et à soi, via l'activité exercée par les deux promoteurs du projets qui, finalement, se retrouvent pris dans un dilemme éthique. C'est tout à fait réussi. Le Mal n'existe pas ne nous dit pas ce que nous devons penser, il laisse libre cours à l'interprétation.
    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    26 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2024
    Bonjour tout le monde,

    Remarquons que les onze premières minutes de cette grande œuvre cinématographique poétique, écologique et symbolique sont sans dialogue et elles forment un alliage, subtil, onirique et sublime, entre des images transcendantes de la nature forestière et montagneuse en dialectique savante avec une musique qui incarne un personnage de ce film simplement méditative et énigmatique comme la vie parfois ...............Cet acte introductif lie les images poétiques et naturelles à la musique, harmonieuse et diaphane , comme si nous voyons un film de cinéma muet.............Cette composition musicale, ambitieuse et étonnante, est signée par Eiko Ishibachi qui est une auteure, compositrice , interprète et multi-instrumentiste japonaise comme le réalisateur Ryusûke Hamaguchi qui a enfanté " Drive my car " notamment.

    Les feuillages d ' une forêt de conifères défilent en des magiques et magnifiques paysages de montagne enneigés que regarde la petite Hana et les villageois en osmose avec cet éco - système et qui risque de devenir trop modifié par les professionnels du fric , coûte que coûte, en un inquiétant et préoccupant saccage de cette nature minérale, végétale et animale ........

    La musique d' Eiko Ishibachi envoûte nos oreilles sublimement sidérées et conquises par ces harmonies si étonnantes de poésie mélancolique, de mystère naturel et lumineux et mêlés aux sons de la vie forestière et montagneuse ...........Les compositions musicales d' Eiko Ishibachi et les plans séquences et les travelings de Ryusûke Hamaguchi se marient intimement et complètement en un dialogue mystérieux entre les notes de musique et les images tel des paysages mentaux en somme .........

    Notons , au passage, la dialectique entre le titre de ce film et le projet du " glamping" qui perturbera cette nature et installera ce mal qui a pour nom le profit financier, boulimique et prédateur !

    De mon point de vue, j ' ai rarement vu et ressenti une symbiose si intense et complémentaire entre les images créées par Ryusûke Hamaguchi et la pénétrante musique de Eiko Ishibachi ! Je tire mon chapeau à ces deux artistes et à leurs équipes respectives !

    Cette œuvre cinématographique nous habite longtemps une fois que nous sommes sortis de la salle de cinéma.
    Ressentez-vous une imprégnation , subtile et durable , après avoir vu ce film ?

    Bien à vous.

    Gérard Michel
    jbharl
    jbharl

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2024
    Nous avons bien aimé la lenteur, l'ambiance, la nature et le scénario. Par contre le montage de la bande son n'est pas à la hauteur et la fin du film n'est pas homogène avec le reste.
    Emmanuel FERLAY
    Emmanuel FERLAY

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2024
    Une fresque très poétique sur l'équilibre entre l'homme et la nature mais de sacrés longueurs qd même ! pas très accessible !
    Mathieu Aupretre
    Mathieu Aupretre

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Je suis sorti de la séance en ne sachant pas précisément quoi en penser... Je m'étais ennuyé? Oui! En même temps, ce film m'a travaillé ensuite comme aucun ne l'avait fait auparavant... J'étais allé au cinéma pour me divertir, comme certains peuvent aller quelques jours en glamping, et j'en ressortais avec un profond malaise. L'éloge de la lenteur fait par Hamaguchi est une profonde remise en question de soi-même. La rupture de l'équilibre arrive avec le projet de glamping comme avec l'entrée du spectateur dans la salle et qui veut se divertir... Nous sommes tous un peu Takahashi et Mayuzumi, ces citadins qui se sont perdus dans la ville créée par l'homme et que l'homme cherche maintenant à fuir, comme ces deux personnages perdus, comme les futurs "glampeurs", comme nous-mêmes... Le monde du travail, les présentations Powerpoint, les réunions Teams qui se succèdent à partir d'une voiture, le système qui s'entretient lui-même par le biais de subventions, "quoi qu'il en coûte", alors que le Japon est le pays le plus endetté du monde! L'image des enfants qui jouent dans un tourniquet à la fin du film vient en contraste avec le jeu "1,2,3 Soleil" de ces mêmes enfants, dans sa première partie. Le monde est régi par un règle très simple: le principe de causalité! Tout est question d'équilibre! Le titre "Le mal n'existe pas" traduit son corrollaire: "Le Bien n'existe pas" ... Le Mieux est l'ennemi du bien, nous dit le PDG de Takahashi et de Mayazumi. Mais si le bien et le mal n'existent pas, qu'est-ce-que le mieux? Ce sont ces habitants de Mizubiki qui ont finalement la meilleure réponse: "tout est question d'équilibre!" Une oeuvre n'est pas forcément un divertissement... Si vous voulez vous divertir, allez voir un blockbuster ou surfer sur un site de streaming! J'y vais également! Si vous souhaitez sortir transformer par un film, ce film vous confrontera à vos propres contradictions. Etrangement, les images que je retiens, ce sont ces plans d'une lenteur interminable. Lorsqu'il va chercher de l'eau dans le ruisseau, j'avais envie de crier à Takumi qu'il pourrait installer une pompe pour récupérer plus facile l'eau, qu'il pourrait trouver un diable pour transporter ses jerricanes jusqu'à la voiture... Je n'avais rien compris!
    Patrick PIERROT
    Patrick PIERROT

    10 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2024
    Cet éloge de la lenteur nous immerge dans un idéal de vie en moyenne montagne située à quelques encablures de la grande ville. Il nous rappelle que chaque être humain est façonné par son environnement et inversement. Et que, bien entendu, le bien des uns est le mal des autres et inversement également. La fin explosive laisse le spectateur KO et incapable de répondre à la question évoquée par le titre. C’est absolument brillant pour qui peut prendre le recul nécessaire à une vision sans a priori.
    Jean-Yves Lazennec
    Jean-Yves Lazennec

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mai 2024
    En sortant de la salle, j'étais déçu d'y être entré. Et puis je me suis mis à lire les critiques des spectateurs dont les notes ne dépassent pas 2 étoiles. Et j'avoue que, finalement, je ne regrette rien, parce que j'ai alors passé un excellent moment de franche rigolade.
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