Le Mal n'existe pas
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175 critiques spectateurs

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Orno13
Orno13

16 abonnés 687 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 24 avril 2024
Fable socio écologique realise par hamagushi,metteur en scénique j apprécie énormément, grâce à ses précédents films les asako, les contes du hasard, véritable hommage à rohmer.
Surtout drive my car, quasi chef d œuvre qui m avait beaucoup impressionné, on retrouve dans le mal n existe pas, sa poésie,son talent et surtout ces plans long et admiratif.
Un film contemplatif, d une grande beauté, dans cette campagne envoûtante japonaise.
L histoire est assez intrigante, ou des villageois sont sollicités par une société tokyoïte, dont le projet est d d'installer un site que l on nomme glamping, mélange de camping et de glamour.
Ce projet va accroître la défiance des habitants qui voit d un mauvais œil ces constructions qui va altérer irrémédiablement leur mode de vie naturel.
Les représentants voyant leur projet en difficulté, vont se rapprocher d un homme à tout faire du village mystérieux et taiseux,
Très bon long métrage ou la tension et le mystère s épaissit de minute en minute, seul bémol la fin incompréhensible qui nous laisse malheureusement sur notre faim.
A noter la musique étrange et envoûtante d eiko ishabashi qui est omniprésente et peut-être caractérisée comme un personnage du film
Revert O.
Revert O.

5 abonnés 23 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 24 avril 2024
J’avais adoré Drive my car : la direction des acteurs était excellente et il y avait une vrai progression dans ce film. J’avais été partagé avec les Contes…Ici, tout est expérimental et les acteurs sont laissés à eux-mêmes ; ils n’incarnent rien. Même la fillette joue sans naturel. Quelle déception !
Arthur Brondy
Arthur Brondy

237 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 mai 2024
Dans un petit village proche de Tokyo, la vie paisible est chamboulée par un projet de camping de luxe. Takumi, homme à tout faire dans le village va devenir l’homme de la situation, tant pour les promoteurs qui tentent de convaincre les locaux que pour les autres habitants du village qui comptent sur lui. L’image est magnifique, les couleurs, les plans sont beaux. Envoûtant.
Theo
Theo

20 abonnés 913 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 avril 2024
Dans les Bras de la Nature : Un Drame Écologique et Humain

"Le mal n'existe pas", le dernier opus du cinéaste japonais Ryūsuke Hamaguchi, présenté à la Mostra de Venise 2023, où il a remporté le Grand prix du Jury, est une œuvre à la fois envoûtante et légèrement incomplète, traitant des thèmes écologiques avec une profonde sensibilité. Le film, qui explore les conséquences d'un projet de "glamping" sur une petite communauté rurale japonaise, tisse une toile narrative autour de la disparition d'une jeune fille et des choix de vie des protagonistes face à la pression capitaliste.

Takumi et sa fille Hana, les personnages principaux, vivent une existence presque idyllique, rythmée par les cycles de la nature, jusqu'à ce que la proposition d'un projet touristique menace leur harmonie avec l'environnement. Le film excelle dans la manière dont il dépeint leur relation avec la nature, rendue avec une beauté cinématographique mélancolique par le directeur de la photographie Yoshio Kitagawa. Les scènes dans les bois et autour du village sont capturées avec un tel raffinement qu'elles en deviennent presque des personnages à part entière.

L'aspect dramatique central — la disparition de Hana — sert de catalyseur pour explorer les tensions entre les anciennes traditions et les impulsions modernisatrices. Le film aborde la crise environnementale avec subtilité, sans jamais tomber dans un militantisme ouvert, ce qui aurait pu soit renforcer son message, soit le rendre trop didactique. Au lieu de cela, Hamaguchi opte pour une approche plus nuancée, ce qui est à la fois sa force et sa faiblesse.

Les performances sont nuancées, notamment celle de Hitoshi Omika, dont le portrait de Takumi mêle résilience et résignation de manière convaincante. Cependant, le film souffre parfois d'un rythme inégal, et certaines subplots semblent sous-développées, comme celle du représentant de la firme, dont la transformation d'un homme d'affaires en aspirant écologiste aurait mérité plus de profondeur.

La musique d'Eiko Ishibashi, qui marie des éléments traditionnels japonais avec des tonalités plus modernes, soutient bien l'ambiance du film, mais il y a des moments où la bande sonore semble trop discrète, presque effacée, ce qui peut laisser le spectateur en attente d'une montée émotionnelle qui ne vient jamais.

En somme, "Le mal n'existe pas" est une œuvre d'art visuellement captivante et thématiquement riche qui peine cependant à concilier toutes ses ambitions. Le film réussit à engager une réflexion sur l'impact humain sur l'environnement et les choix personnels face aux défis sociétaux, mais il laisse aussi le spectateur sur sa faim avec certaines questions sans réponse et des arcs narratifs qui auraient bénéficié d'un développement plus approfondi. Cette réalisation de Hamaguchi est à la fois un témoignage de son habileté à capturer l'humanité dans ses moments de crise et un rappel qu'il reste encore de la place pour grandir dans son art de conteur.
Léo Peteytas
Léo Peteytas

20 abonnés 121 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 mai 2024
Histoire d'une confrontation entre deux conceptions de l'environnement différentes, "le Mal n'existe pas" porte remarquablement son nom. Sorte de fable environnementaliste au rythme volontairement lent, le film de Ryūsuke Hamaguchi joue de l'absurde d'un projet de camping mal-ficelé pour montrer que ses promoteurs comme ses opposants n'ont que des intérêts à faire valoir ; qu'au fond, les uns comme les autres ne sont pas mauvais, que ce sont des êtres humains avec leurs qualités et leurs failles. Après-tout, ne sont-ils pas un peu tous des étrangers tentant de cohabiter avec cette nature à l'équilibre fragile ? Entre deux, la petite Hana, symbole de l'innocence. Aussi, la fin laisse t-elle perplexe. spoiler: Le problème qu'elle pose ne concerne pas tant la mort d'Hana que celle de Takahashi, qui est tout à fait incompréhensible ; pourquoi ? A quoi correspond-elle ? Sortant de nulle-part, elle prend complètement au dépourvu, ce qui donne le sentiment qu'elle est plutôt à considérer sous l'angle métaphorique. Pour dire quoi ?
Le fait-est qu'elle n'est pas là pour conclure "l'intrigue". Car le tour de force réalisé par le réalisateur est de parvenir à ouvrir des pistes de réflexion sur notre rapport à l'environnement, aux autres et à soi, via l'activité exercée par les deux promoteurs du projets qui, finalement, se retrouvent pris dans un dilemme éthique. C'est tout à fait réussi. Le Mal n'existe pas ne nous dit pas ce que nous devons penser, il laisse libre cours à l'interprétation.
CINÉ FEEL
CINÉ FEEL

63 abonnés 236 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 juin 2024
Très étonnant ce film qui passe son temps à nous dérouter, et ce temps est parfois long. On retrouve la patte de son réalisateur, cette capacité à alterner des scènes très réalistes aux dialogues quotidiens , ou l’on hésite parfois entre Rohmer et une série pour ados ( la scène de la voiture entre les deux collègues) , et des scènes oniriques et déroutantes ( la fin, magistrale, qui nous perd et nous éblouit)
Au final, au dela d’une mise en scène un peu maniérée et et d’un scénario plutôt militant, il faut reconnaître l’audace de ce film qui se permet toutes les audaces , entre une assemblée générale très technique et conflictuelle, une illustration très touchante d’un amour paternel et des scènes très quotidiennes: on y perd en permanence ses repères jusqu’à la conclusion magistrale et cotonneuse qui nous fait quitter la salle de cinéma un peu hagard. Un petit regret tout de même : ne pas avoir vécu les mêmes intenses émotions qu’à la vision de Drive my car.
Philippe A.
Philippe A.

14 abonnés 74 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 28 avril 2024
J'avais beaucoup aimé Senses 1&2 et 3&4 avec des dialogues et des jeux subtils tout en délicatesse. Cette fois ci, j'ai été déçu par le narratif, le scénario, les acteurs et... les plans interminables. Des plans rapprochés sur des talus en mouvement qui reflètent qu'une vision floutée de l'histoire et de l'écran. Le soi-disant contraste entre la fable et la réalité business/Écologie est traité de façon caricaturale. Seul le dénouement après 1h45 apporte un peu de la densité et de profondeur à ce film.
Christine
Christine

8 abonnés 17 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 19 avril 2024
Ce film est une fable écologique qui se situe au cœur d’une nature magique à quelques heures de Tokyo.. l’histoire d’un paradis fragile qui ne tient qu’à un cours d’eau !
..
Le cinéaste japonais nous impose de la patience dans les premières scènes par des plans longs sur une nature magnifique … le personnage principal et sa petite fille de 8 ans sont essentiels dans la narration du film .. ce veuf initie sa fille à l’apprentissage de la nature , le nom des
des arbres, la connexion avec les animaux etc..
Dans ce film , les scènes ne sont pas gratuites .. elles génèrent beaucoup d’émotion.
Mais un jour les citadins viennent bouleverser la vie des habitants , on assiste à un choc des cultures … une agence de communication présente le projet d’un camping glamour sous le nom biscornu de glamping .. il s’avère que l’installation du camping met en danger l’équilibre écologique du site qui affecterait gravement le quotidien des habitants ..
Quand la recherche du profit sous les traits de deux individus maladroits et ignorants vient bouleverser et impacter la nature et les ruraux connectés dans leur quotidien à la nature ..
C’est un film important , exigeant .. je vous le conseille
phileas c.
phileas c.

2 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 15 avril 2024
J'adore le cinéma japonais, les films contemplatifs, les thrillers, mais là franchement je ne vois pas l'intérêt. Dans une fable il y a un message. Là c'est quoi le message ?
Hugo K
Hugo K

1 critique Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 mars 2024
'Le mal n'existe pas' : déclaration d'amour à la Nature🍃

Ryusuke Hamaguchi est l'un des derniers réalisateurs à comprendre l'art des dialogues. S'ils se font rares (par instant) dans ses films, ils ne perdent pas du tout en qualité, bien au contraire...
Cela ne fait que renforcer leur importance pour mieux nous laisser apprécier la poésie du film, mise en scène à l'écran.
Dans une ère où le cinéma passif prédomine le box-office, Hamaguchi préfère impliquer son spectateur afin qu'il se remette en question sur des sujets comme : les rapports sociaux, ou bien, dans ce film, la préservation de l'environnement.

Le pitch : Les habitants de la ville de Mizubiki vivent en osmose avec la nature qui les entoure. Ils font tout pour préserver le bien-être de Dame Nature, parfois même avant le leur. Ce quotidien est perturbé par une entreprise souhaitant construire un 'glamping' (glamour + camping). Face à la situation, chaque personne réagit à sa manière...

La nature tokyoïte, décor de rêve 🤯

Au delà même d'être le cadre de l'action, la nature est également le personnage principal. Elle est la force du film, de par la 'simplicité' avec laquelle elle est filmée. On arrive à s'émerveiller devant chaque plan, à simplement observer les personnages se mouvoir et vaquer à leurs occupations. Mais également, de comprendre peu à peu, comment chaque personne locale dépend de la Nature et ce que la construction d'un site touristique pourrait engendrer.

'Le mal n'existe pas' c'est un peu comme le plan parfait pour réaliser un film.
Il comporte tous les éléments qui contribuent à la qualité d'un long-métrage et qui le différencie de la masse :

- Bon scénario original (lié à l'actualité).

- Acting parfait. On retrouve quelques acteurs/actrices d'un film précédent d'Hamaguchi (Senses).

- Des dialogues au bon moment, efficaces.

- Une mise en scène idéale.

- Un film rythmé.

Ryusuke Hamaguchi est-il incapable de proposer autre chose que l'excellence ? Hormis son film 'Asako I et II', qui peut être considéré comme sa production la plus expérimentale, le réalisateur japonais de 45 ans ne déçoit jamais.

'Le mal n'existe pas', en salles le 10 avril.
Laurencesarah
Laurencesarah

26 abonnés 26 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 10 juin 2024
La fin la plus WTF de la décennie. Quand un cinéaste est amoureux de lui-même : C’est long, c’est lent, c’est vaniteux, c’est dommage.
Fathy D
Fathy D

11 abonnés 78 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 mai 2024
Le mal n'existe pas
magnifique film de Ryusuke Hamaguchi, une fable sans effets spéciaux, juste l'essentiel.
Du grand cinéma
Iloonoyeil
Iloonoyeil

49 abonnés 304 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 14 septembre 2024
Bonjour tout le monde,

Remarquons que les onze premières minutes de cette grande œuvre cinématographique poétique, écologique et symbolique sont sans dialogue et elles forment un alliage, subtil, onirique et sublime, entre des images transcendantes de la nature forestière et montagneuse en dialectique savante avec une musique qui incarne un personnage de ce film simplement méditative et énigmatique comme la vie parfois ...............Cet acte introductif lie les images poétiques et naturelles à la musique, harmonieuse et diaphane , comme si nous voyons un film de cinéma muet.............Cette composition musicale, ambitieuse et étonnante, est signée par Eiko Ishibachi qui est une auteure, compositrice , interprète et multi-instrumentiste japonaise comme le réalisateur Ryusûke Hamaguchi qui a enfanté " Drive my car " notamment.

Les feuillages d ' une forêt de conifères défilent en des magiques et magnifiques paysages de montagne enneigés que regarde la petite Hana et les villageois en osmose avec cet éco - système et qui risque de devenir trop modifié par les professionnels du fric , coûte que coûte, en un inquiétant et préoccupant saccage de cette nature minérale, végétale et animale ........

La musique d' Eiko Ishibachi envoûte nos oreilles sublimement sidérées et conquises par ces harmonies si étonnantes de poésie mélancolique, de mystère naturel et lumineux et mêlés aux sons de la vie forestière et montagneuse ...........Les compositions musicales d' Eiko Ishibachi et les plans séquences et les travelings de Ryusûke Hamaguchi se marient intimement et complètement en un dialogue mystérieux entre les notes de musique et les images tel des paysages mentaux en somme .........

Notons , au passage, la dialectique entre le titre de ce film et le projet du " glamping" qui perturbera cette nature et installera ce mal qui a pour nom le profit financier, boulimique et prédateur !

De mon point de vue, j ' ai rarement vu et ressenti une symbiose si intense et complémentaire entre les images créées par Ryusûke Hamaguchi et la pénétrante musique de Eiko Ishibachi ! Je tire mon chapeau à ces deux artistes et à leurs équipes respectives !

Cette œuvre cinématographique nous habite longtemps une fois que nous sommes sortis de la salle de cinéma.
Ressentez-vous une imprégnation , subtile et durable , après avoir vu ce film ?

Bien à vous.

Gérard Michel
Patrick PIERROT
Patrick PIERROT

12 abonnés 100 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 9 juin 2024
Cet éloge de la lenteur nous immerge dans un idéal de vie en moyenne montagne située à quelques encablures de la grande ville. Il nous rappelle que chaque être humain est façonné par son environnement et inversement. Et que, bien entendu, le bien des uns est le mal des autres et inversement également. La fin explosive laisse le spectateur KO et incapable de répondre à la question évoquée par le titre. C’est absolument brillant pour qui peut prendre le recul nécessaire à une vision sans a priori.
Matthieu B.
Matthieu B.

12 abonnés 172 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 janvier 2025
Ces Shoshimin-eiga ne paient pas de mine, mais à chaque fois, ils visent justes avec un sujet parfaitement banal et une manière de le traiter, tout aussi banal.

Combien de scènes sont joués sur un plan fixe ? Ce sont souvent les acteurs qui quittent la scène, laissant une caméra en prise avec la nature. La nature est le sujet, autant la faune que la flore.

J'apprécie aussi ces scènes où plusieurs minutes se déroulent sans coupure, et notamment avec le bois coupé.

La fin casse la dynamique Shoshimin-eiga pour poursuivre sur le cycle de la nature et, tenter en même temps de justifier le titre du film : Le Mal n'existe pas. Il faut quand même creuser pour essayer de comprendre la fin. C'est une subtilité qui n'est pas bienvenue.

Réduit à une version blu-ray en 1080p, l'image m'a semblé perfectible. La VO est excellente, mais c'est une caractéristique habituelle au Japon.
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