Le Mal n'existe pas
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175 critiques spectateurs

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Fabien D
Fabien D

186 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 17 avril 2024
Une fois de plus Hamaguchi prouve qu'il est un grand cinéaste capable de capter l'indicible, de transformer le prosaïque en poétique, de changer de cap pour mieux décontenancer ses spectateurs et de faire d'un film sur l'écologie au programme un poil scolaire au départ une œuvre métaphysique profondément servi par un sublime écrin musical. On pourra toujours reprocher la posture auteurisante d'un auteur qui se réclame autant de Bresson que de Rohmer mais le mal n'existe pas est sublimement filmé avec des magnifiques travellings, des plans saisissants sur la nature et envoûte le spectateur dès ses premiers plans. Hamaguchi livre une fin énigmatique mais sublime qui vient remettre en cause les enjeux mêmes du film. C'est beau, ça tend à ka métaphysique et c'est simplement du grand cinéma.
Baatoou
Baatoou

10 abonnés 95 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 24 avril 2024
Très déçu par ce film, j'en avais entendu beaucoup de bien et l'idée de base me plaisait. Tout dans ce film est à revoir : les personnages sont décousus et confus, certains inutiles. Si la scène de la réunion était très réussie et venait mettre en opposition 2 mondes qui ne se comprennent pas, le reste du film est complètement vide, et n'apporte même pas ne serait ce qu'une piste de réflexion sur la problématique. Et enfin la réalisation est catastrophique, des plans trop longs, la plupart du temps sans intérêt, qui viennent rallonger un film où il ne se passe déjà rien. Un choix de faire le minimum de mouvements de caméra ou de cut pour accentuer encore un peu la lenteur. A contrario de la musique qui se permet de couper à des moments random, sans même que cela ne se fasse sur un cut, encore une fois sans aucun intérêt derrière.
tuco-ramirez
tuco-ramirez

140 abonnés 1 650 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 6 mai 2024
Lorsque nous allons au cinéma, c’est pour voir un film. Quand à la sortie de la projection, on relève que les deux plus grandes réussites de l’œuvre sont dans la beauté graphique de l’affiche et dans le travail autour du son et de la musique ; c’est faible pour du cinéma. « Le mal n’existe pas » ; le scénario très vite prend parti sur cette question et la réponse est sans ambiguïté et assez simpliste. Le monde urbain et capitaliste avec des prétentions de bénéfices avec la mode du « glamping » (camping glamour) veut faire plier le monde rural quitte à altérer le cadre de vie en dégradant la nature. Le mal est bel et bien l’urbain ; même si la nature et les ruraux qui la composent peuvent générer le mal pour se défendre de cette agression sournoise et cynique. Le rythme est lent, limite soporifique ; mais ce n’est pas là que se loge la défaillance du film ; accompagné par la musique c’est même agréable. C’est la vacuité du propos qui rend le film long, il a si peu de chose à raconter. Ryūsuke Hamaguchi, adulé par la critique française, reste une énigme ; à part « Asako », son cinéma est sans intérêt. La mise en scène vantée par ces mêmes critiques n’a rien de bien originale, créative ou même emballante. Selon moi sa réputation est surfaite ; les artifices comme cette fin énigmatique ne suffisent pas à camoufler la vacuité. Ca fait discuter dans les salons, mais chez moi cela génère de l’agacement et/ou de l’ennui.
En un mot, je ne recommande pas… et je crois même que je vais arrêter d’aller voir les films de Hamaguchi.
TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
euggeni14
euggeni14

2 abonnés 1 critique Suivre son activité

2,0
Publiée le 15 avril 2024
Dommage, c’était prometteur. Quelques scènes sont intéressantes mais les personnes sont esquissés superficiellement et l’ensemble tombe à plat. On s’attend à être émerveillés par la nature et assister à un drame de société mais c’est assez décevant.
Cat
Cat

4 abonnés 4 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 avril 2024
Se passe de mots, on est dans la démonstration. La Nature et sa Loi. Finalement, c'est l'innocent qui paie comme dans tous les livres fondateurs.
Mariano Carrera
Mariano Carrera

2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 avril 2024
Une fable sur l'amour et le respect de la nature. Presque un récit initiatique. Simple et lent mais qui va l'essentiel. Clair comme de l'eau de roche, limpide comme de l'eau de source, très loin de notre écologisme de salon. Mais le sacré réclame des sacrifices...
Eric D.
Eric D.

8 abonnés 31 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 17 avril 2024
Film vu cet après-midi en compagnie d'une amie qui comme moi aime le cinéma asiatique : nous avons vite déchanté avec ce film, hélas !
Malgré ses promesses il sombre dans une mise en scène poussive, sans rythme et sans intérêt, trop bavard à certains moments et au scénario raté. La fin nous a paru incompréhensible... Nous n'étions semble-t-il pas les seuls à faire ce constat dans la salle puisque nous avons discuté avec d'autres spectateurs présents, désabusés.
Muriel F.
Muriel F.

54 abonnés 254 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 avril 2024
Contempler la nature, faire corps avec la nature, respecter la nature et tous ses habitants. Une sorte d'ode à l'écologie dans la simplicité du quotidien d'hommes, de femmes et d'enfants qui vivent loin de Tokyo tandis que ceux de la grande ville viennent leur vanter l'installation d'un glamping dans leur région. Peu de dialogues, des longs plans séquences ou fixes pour découvrir et marcher dans la forêt. Des actions simples et nécessaires comme couper du bois ou aller à la source pour remplir des bidons. Un film beau et sincère face aux contrastes d'un siècle qui oppose respect et profit. A voir !
vincent c
vincent c

12 abonnés 64 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 avril 2024
Quel plaisir de rentrer doucement dans cette forêt. Observer ses habitants. Leur amour des arbres, le pin est rouge, le cèdre brun, l'eau est si pure. Puis les conversations entre les envahisseurs Tokyoites et la défense paisible et ferme des villageois contre ce projet commercial destructeur. Quelle finesse des mœurs japonais. Une musique légère vient bercer notre attention pour comprendre le fond des personnages et des situations. La fin est déroutante, symbolique, à chacun d'y donner son interprétation.
Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 427 abonnés 4 285 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 20 septembre 2024
Après les réussites de "Drive My Car" et "Contes du hasard et autres fantaisies", le réalisateur revient avec "Le Mal n'existe pas", un drame rural empreint de poésie et de réflexion. Situé dans les campagnes japonaises, le film oscille entre contemplation et dialogues profonds autour d'un projet de glamping menaçant l'écosystème et la vie locale. L'intrigue prend le temps de se déployer, s'attachant à dévoiler la quiétude et la splendeur de la nature environnante. La réunion publique, véritable point culminant du récit, capte l'attention par la densité de ses échanges et la tension qu'elle installe. Cependant, alors que le film semblait atteindre son apogée, le réalisateur choisit une direction narrative déroutante, clôturant l'intrigue de manière confuse et laissant un goût d'inachèvement.
Raw Moon Show
Raw Moon Show

142 abonnés 836 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 20 avril 2024
La dernière image ? Cette séquence de fin déchirante dans une brume matinale dirait-on... Une rêverie de crépuscule ou de petit matin. Qui sait ?

Un film vraiment étrange mais pénétrant. Qui laisse des marques profondes, tout en ruptures, très personnel, entre transe musicale vivante, aérienne propre à la projection mentale et une réalité crue se déployant lentement dans un cadre (celui de la caméra) statique, empesé.

En cela, le film restitue parfaitement le mystère de la nature immuable, insondable qui toujours nous met au défi d'exister, nous incite au travail respectueux, harmonieusement. Un labeur qui nous donne l'illusion d'une solidité, d'une permanence, qui ne sont jamais qu'illusion. La vérité se niche dans les basculements imprévisibles de la vie comme l'épilogue nous en réseve et qui soudain vous ramène à beaucoup beaucoup d'incompréhension et d'humilité.

S'ajoute à ces sensations une réflexion fine et palpable sur le temps qui s'écoule différemment qu'on soit à la ville ou aux champs. Interminable d'un côté campagne, presqu'immobile. Et de l'autre, liquide, mouvant, d'un bureau à un habitacle, d'une visioconférence à une visioconference... Une affaire de sablier, d'argent qui brûle les doigts, de perte de sens...

je tiens à souligner l'habileté de la mise en scène qui parvient à surprendre au moment de l'épilogue pour ce qui est une réflexion pleine d'émotion sur la fragilité de nos vies. Une surprise qui devient désarroi, désespoir, face auxquels la placidité apparente du héros laisse admiratif, sans voix.

Reste une fin ouverte qui peut décevoir dès lors qu'on s'est attaché à tous ces personnages jusqu'au maire de cette petite bourgade. Et que l'on espérait légitimement peut être comprendre ou juste savoir... Parce que l'énigme de cette installation finale laisse un peu sur sa faim : Voit-on vraiment ce qu'on nous donne à voir ? Qu'adviendra-t-il par la suite ? On veut savoir. On a trop aimé vivre aux côtés de ces personnages tous vrais et attachants pour des raisons chaque fois différentes.

Compte tenu de la multiplicité des points de vue revendiquée (depuis le regard abstrait d'un wasabi sauvage jusqu'à la caméra arrière d'un SUV en passant par le prologue vécu à travers les yeux et l'imagniation de la jeune Hanna) on peut tout à fait imaginer que cette séquence de fin soit la projection mentale d'un des personnages. Oui mais lequel ? Tout ici est affaire de "moment présent", dès que le temps s'accélère, que l'anticipation se fait jour, que l'on imagine ce qui viendra, alors le pire peut arriver... La peur engendrerait l'hésitation, l'hésitation engendrerait la réalisation de toutes nos peurs. Ici le projet du Gampling et sa malhonnêteté assumée pour des raisons bassement matérielles peut mettre en péril touts les équilibres dans ce coin de paradis. Par ailleurs, un simple cerf blessé par une balle perdue peut injustement provoquer la mort de l'innocence. Le fameux battement d'ailes du papillon...

L'épilogue est là pour rappeler "how fragile we are"... Chaque être, chaque instant, chaque inspiration, chaque gorgée, le miracle de cette eau au fond de la vallée qui ne tient à rien... Nous sommes prévenus !
Corinne76100
Corinne76100

56 abonnés 353 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 mai 2024
Film onirique et envoutant. De très belles scènes apaisantes et des plans sublimes. Mais des facilités dans l'opposition ville/montagne, des incohérences matérielles sur le niveau de vie de l'homme à tout faire ...
mcdeux
mcdeux

24 abonnés 50 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 avril 2024
J'ai beaucoup aimé ce film, hymne à la nature et à la lenteur, à la beauté des choses simples... Mais, comme pour beaucoup de spectateurs, la fin demeure une énigme : nous étions nombreux à la sortie, dans le hall, à nous interroger, espérant vainement une bribe d'éclaircissement de la part des autres...
Bland I
Bland I

15 abonnés 15 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 mai 2024
Très partagé sur l’avis de ce film. Sa fin me laisse grandement sur la mienne, de faim.
J’ai aimé cette conversation en voiture qui ressemble aux conversations que j’aime. Cette réunion aussi. Et ce respect ambiant, de la la nature et entre humains. Meme si on en pense pas moins. J’aurai aimé un épilogue pour comprendre cette fin. Dommage.
Daniel Giraud
Daniel Giraud

2 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 5 mai 2024
film pour citadin qui ne s'est jamais balladé dans nos magnifiques forêts de chênes. prétexte de lutte ecolo . ennuyeux à souhait . pour ce qui est de la fin .A essayer de la comprendre je vais maintenant m'atteler . Ça sent un peu le foutage de g......
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