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    Le Mal n'existe pas
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    A. Okana
    A. Okana

    7 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Tout d'abord un vent d'air frais, puis enfin une claque. Je vous conseille cette pépite pour vous relaxer et peut-être plus.
    La bise
    luc bouvier
    luc bouvier

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2024
    Absolument merveilleux
    Une forme d une profondeur et d une beauté nous guérissant de l univers des séries à la con où seul règne le narratif niais.

    Ici aucun manichéisme.
    Le temps .
    Muriel F.
    Muriel F.

    53 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2024
    Contempler la nature, faire corps avec la nature, respecter la nature et tous ses habitants. Une sorte d'ode à l'écologie dans la simplicité du quotidien d'hommes, de femmes et d'enfants qui vivent loin de Tokyo tandis que ceux de la grande ville viennent leur vanter l'installation d'un glamping dans leur région. Peu de dialogues, des longs plans séquences ou fixes pour découvrir et marcher dans la forêt. Des actions simples et nécessaires comme couper du bois ou aller à la source pour remplir des bidons. Un film beau et sincère face aux contrastes d'un siècle qui oppose respect et profit. A voir !
    Gabibor
    Gabibor

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2024
    Oui importante déception au vu des criques et alors que j’ai beaucoup aimé ses films précédents.Les personnages sont des caricatures : le local qui a tout les savoir-faire ( sauf celui de protéger sa fille..), les urbains entre la gentille qui ne veut pas froisser et le naïf un peu couillon qui doit rendre des comptes à la machine à sou tokioite..La mise en place est interminable et l’intérêt grandit un petit peu dans la seconde partie mais les belles images, la fibre écologique ou une musique ne font pas un film.
    vincent c
    vincent c

    12 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2024
    Quel plaisir de rentrer doucement dans cette forêt. Observer ses habitants. Leur amour des arbres, le pin est rouge, le cèdre brun, l'eau est si pure. Puis les conversations entre les envahisseurs Tokyoites et la défense paisible et ferme des villageois contre ce projet commercial destructeur. Quelle finesse des mœurs japonais. Une musique légère vient bercer notre attention pour comprendre le fond des personnages et des situations. La fin est déroutante, symbolique, à chacun d'y donner son interprétation.
    Tlepers
    Tlepers

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 avril 2024
    on s'ennuie à mourir dès les 5 premières minutes . Quelle prouesse !!. Un plan séance de 3 heures du héros qui coupe du bois avec sa tronçonneuse. J'ai perdu 15 € . .
    Pierre P.
    Pierre P.

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2024
    Plus encore que ses films précédents, Le Mal n'existe pas, tisse un chemin puissant entre réalisme et onirisme, limpidité et énigmes. Le film avance en trois temps et chaque moment semble s'ancrer dans un genre cinématographique. Il y a d'abord une chronique rurale où l'on découvre les personnages d'un village à quelques heures de Tokyo. Il y a Takemi et Hana, un père et sa fille, il y a quelques villageois calmes et généreux, il y a une source d'eau pure, de grands arbres et une maison perdue dans les bois. La nature est ici magnifiée (presque trop ?). Et puis, deuxième temps, le film s'oriente vers un conflit social ou politique avec l'arrivée de deux citadins qui viennent présenter un projet de camping glamour. Longues séquences au cordeau où la tension s'installe et où les personnages vacillent. Ainsi les deux citadins reviennent au village et notamment Takahashi découvre un monde qui lui correspond et souhaite que Takemi, toujours taiseux mais attentif, lui enseigne cette vie simple et précise. Puis le film bascule dans son dernier temps, plus onirique où la violence rentrée (elle ne se matérialisait que par quelques coups de feu lointain) n'explose. La fin semble restée incomprise par beaucoup (je l'entendais dans la salle) elle me semble pourtant assez claire. spoiler: Hana, la fille de Takemi, a l'habitude de rentrer seule à travers la forêt quand son père est en retard à l'école. C'est à nouveau le cas mais l'enfant disparait. Tout le village la cherche (magnifique tombée de la nuit d'un plan à l'autre). Takemi la trouve enfin, toujours accompagné par Takahashi. L'enfant est face à un cerf (impossible de dire ici la beauté de ces quelques plans). Moment suspendu entre rêve et réalité. Puis Takahashi veut intervenir et brutalement Takemi le retient jusqu'à l'étouffer. Ce "meurtre" si c'est le cas (Takahashi finira par se relever, tituber avant de s'effondrer encore) vient contrer ce qui pour Takemi est apparu comme une intrusion dans son monde. Takahashi avait un désir louable, rejoindre un monde d'équilibre, mais il n'a pas su trouver sa place et Takemi, qu'on sent derrière le calme toujours un peu au bord de la folie, a explosé.

    Un film immense.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2024
    A vu "Le mal n'existe pas" (Devil does not exist) film japonais qui a remporté le Grand Prix lors du dernier festival de Venise de Ryusuke Hamaguchi. Sous forme d'un conte, le réalisateur illustre le fait (qu'il est important de rappeler) que le mode de vie des personnes qui vivent en amont à des répercutions indéniables sur ceux qui vivent en aval. Le film commence par un très long et sublime travelling en contre plongé filmant une forêt en plein hiver, les arbres sont nus et décharnés accompagné par la musique superposant des plages sonores de Eiko Ishibashi. C'est sublime et hypnotique. Petit à petit nous entrons dans l'action. Un groupe de villageois veut s'opposer à l'implantation d'un camping de luxe sur ses terres, ce qui aurait pour conséquence la pollution de l'eau très pure de la source dont ils dépendent. Le personnage principal est un homme à tout faire qui vit avec sa petite fille au plus près de la nature. Ils connaissent le nom de tous les végétaux qui les environnent. Leur rythme de vie peut paraitre enviable pour les citadins qui ne pensent qu'au profit et qui viennent les démarcher pour les convaincre de ce projet fumeux d'implantation d'un "glamping" (camping glamour). La fin du film sous forme de métaphore est totalement inattendue et surprenante tout en amenant à la réflexion. Et si dans les fables ce n'était pas toujours le loup qui sortait vainqueur ? Formellement ce long métrage est magnifique. C'est un film qui se mérite et pour cela il faut se laisser envahir par le silence et la lenteur un peu comme dans certaines campagnes, ce qui n'est pas facile d'accès pour la plupart des citadins.
    MataH
    MataH

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2024
    Attention spoiler ! La fin est discutée en bas de cette critique, faites attention si vous ne voulez pas la lire.

    Le thème du film est un projet touristique dans une région immaculée de la campagne japonaise, et plus exactement ses conséquences possibles.
    Le postulat est que l'invasion de touristes ignorants et inconscients, même pétris de bonnes intentions et ouverts à la vie près de la nature, perturbe de façon intrinsèquement dangereuse l'équilibre délicat entre cette communauté et la nature.
    En d'autres termes, l'inconscience est dangereuse.
    Ce postulat de danger va être démontré dans un meeting entre la communauté et les représentants des développeurs. Puis il sera illustré par l'histoire de Takumi et d'Hana, sa petite fille.

    Au plan collectif, on voit que le projet touristique de glamping est construit sur un manque de conscience touchant un mauvais rapport d'intégration des nouveaux venus, les touristes, dans cet environnement naturel ; l'eau sera empoisonnée par une fosse sceptique mal placée, risquant de mettre en danger la vie des locaux en polluant leur eau de source. Les touristes eux-mêmes risqueront d'être en surnombre par rapport à l'infrastructure. De plus, le site sera placé sur le chemin des cerfs, ce qui nécessiterait une barrière de sécurité de trois mètres de haut qui ne sera pas construite. Tout est mal pensé, non seulement par appât du gain mais par manque de conscience et de connaissances.

    L'histoire d'Hana et Takumi illustre tristement ce qui constitue un tel enchaînement de causes et de conséquences.
    Takahashi et Mayuzumi, les concepteurs qui ont initialement présenté ce mauvais projet, représentent symboliquement l'ignorance aveugle et sans méchanceté des touristes ("Le mal n'existe pas"). Quand ils reviennent chez Takumi pour reprendre la discussion sur le projet, ils sont en fait déjà convaincus de sa nocivité et espèrent changer de vie et s'installer dans le village.
    Mais on voit très vite que leur seule présence entraîne des conséquences problématiques : pas assez de place pour les deux voitures, ils doivent se regrouper dans celle de Takumi ; pas assez d'eau, ils doivent aller en chercher en dehors du cycle normal après ces repas supplémentaires au restaurant ; pas assez d'argent, il en manque un peu à Takumi pour payer leur repas, alors qu'habituellement il en a suffisamment.
    Par cette visite de quelques heures, tout est perturbé.

    De plus, par leur seule présence, ils mettent Takumi en retard pour aller chercher sa fille à l'école. Un retard plus long que d'ordinaire, qui fait que, rentrant seule à travers bois comme.elle en a l'habitude, cette fois elle reste introuvable.
    On va voir ainsi que la seule présence de nouveaux venus non intégrés naturellement peut mettre les habitants en danger, que la mort peut survenir au moindre hasard, représenté par des chasseurs qu'on ne voit jamais mais qui déclenchent le point de risque. Et en fait c'est de cela qu'il est question. En raison de notre ignorance, on ne sait pas à quel point la nature peut être inéluctablement dangereuse quand on la perturbe, parce qu'on ignore les lois des causes et des conséquences.
    Dans le film, seul Takumi a cette conscience, cette perception. Du début à la fin, nous voyons sa profonde compréhension de la nature, la façon dont il est en harmonie avec son rythme. C'est ce qui donne au film sa lenteur, mais cette lenteur est nécessaire, voire indispensable, pour faire comprendre et ressentir à quel point il faut ralentir son rythme de vie pour parvenir à se mettre en phase avec la nature, faute de quoi on reste à l'extérieur, on ne peut pas ni la comprendre ni s'y intégrer.
    Takumi en connaît les clés et les dangers. Il est d'ailleurs présenté par le chef du village lui-même comme celui qui sait, le seul qui pourra prendre la bonne décision et donner les bons conseils. On voit aussi que jour après jour, il transmet ce savoir à sa fille, il lui montre comment reconnaître et décoder les signes. Il a confiance en elle et en sa conscience naissante.
    Quand takumi et Takahashi trouvent Hanah, donc, après plus d'une journée de recherche, elle est au bord du point d'eau. Elle est devant trois cerfs, dont l'un est blessé, donc risque de charger et de la tuer. Ils se regardent. Ni elle ni lui ne bougent. Il est probable qu'elle est restée dans cette position pendant toutes ces heures où on la cherchait, patiente, attentive et fascinée, consciente du danger qu'elle connaît et qu'elle évite en restant immobile.
    Le cerf n'a pas chargé. Quand la communion est pleinement établie entre lui et elle, elle peut enfin s'avancer sans danger. Elle ôte son bonnet et se met à marcher vers lui, calmement et sans crainte.
    Son père comprend immédiatement la situation exceptionnelle dont Takahashi et lui-même sont témoins. Il sait et indique qu'il ne doivent surtout pas s'avancer ni faire de gestes brusques.
    Takahashi, lui, ne comprend pas.
    spoiler: Dans son ignorance, il s'élance pour aider la petite fille, et ce mouvement brusque effraie les cerfs et déclenche l'attaque du cerf blessé sur la fillette. On voit qu'en fait, le danger n'est pas la nature mais l'intrus. Takumi tente de stopper Takahashi de la façon la plus radicale qui soit, en se jetant sur lui pour le tuer. Sans haine - on le voit au regard qu'il lui jette. "Le mal n'existe pas" dans la nature. Mais pour supprimer le danger immédiat qu'il représente. Quand il se relève, les cerfs sont partis et Hana est allongée, inconsciente. Il se précipite pour aller la chercher. Elle semble morte, le sang lui coule du nez, mais les narines frémissent - elle respire, à peine. Il l'emporte dans ses bras, sans plus se soucier de Takahashi. Il marche, longuement, dans la nuit, à bout de souffle, en espérant la sauver. On ne sait pas si elle va vivre, si Takahashi va vivre, si le village va vivre. Cette fin se déroule symboliquement dans l'obscurité, parce qu'on ne peut pas savoir ce qui se passe quand un équilibre est rompu, quand un hasard survient, quand on fait le mauvais geste. Quand on construit aveuglément un projet mal pensé. Quand on agit aveuglément sans penser aux conséquences.

    Personne n'est foncièrement méchant, le mal n'existe pas, il est une conséquence de l'ignorance et de l'inconscience...
    Julien C.
    Julien C.

    29 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 avril 2024
    J’avais pourtant beaucoup aimé Drive my car, mais là on est dans le très grand n’importe quoi. Des plans interminables (le gars qui fend des bûches de bois pendant 20 minutes) ponctués d’une musique archi pénible, une photo même pas belle, une fin absconse… A éviter, mais hautement recommandé pour tous ceux qui veulent rattraper des heures de sommeil !
    Theo
    Theo

    17 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2024
    Dans les Bras de la Nature : Un Drame Écologique et Humain

    "Le mal n'existe pas", le dernier opus du cinéaste japonais Ryūsuke Hamaguchi, présenté à la Mostra de Venise 2023, où il a remporté le Grand prix du Jury, est une œuvre à la fois envoûtante et légèrement incomplète, traitant des thèmes écologiques avec une profonde sensibilité. Le film, qui explore les conséquences d'un projet de "glamping" sur une petite communauté rurale japonaise, tisse une toile narrative autour de la disparition d'une jeune fille et des choix de vie des protagonistes face à la pression capitaliste.

    Takumi et sa fille Hana, les personnages principaux, vivent une existence presque idyllique, rythmée par les cycles de la nature, jusqu'à ce que la proposition d'un projet touristique menace leur harmonie avec l'environnement. Le film excelle dans la manière dont il dépeint leur relation avec la nature, rendue avec une beauté cinématographique mélancolique par le directeur de la photographie Yoshio Kitagawa. Les scènes dans les bois et autour du village sont capturées avec un tel raffinement qu'elles en deviennent presque des personnages à part entière.

    L'aspect dramatique central — la disparition de Hana — sert de catalyseur pour explorer les tensions entre les anciennes traditions et les impulsions modernisatrices. Le film aborde la crise environnementale avec subtilité, sans jamais tomber dans un militantisme ouvert, ce qui aurait pu soit renforcer son message, soit le rendre trop didactique. Au lieu de cela, Hamaguchi opte pour une approche plus nuancée, ce qui est à la fois sa force et sa faiblesse.

    Les performances sont nuancées, notamment celle de Hitoshi Omika, dont le portrait de Takumi mêle résilience et résignation de manière convaincante. Cependant, le film souffre parfois d'un rythme inégal, et certaines subplots semblent sous-développées, comme celle du représentant de la firme, dont la transformation d'un homme d'affaires en aspirant écologiste aurait mérité plus de profondeur.

    La musique d'Eiko Ishibashi, qui marie des éléments traditionnels japonais avec des tonalités plus modernes, soutient bien l'ambiance du film, mais il y a des moments où la bande sonore semble trop discrète, presque effacée, ce qui peut laisser le spectateur en attente d'une montée émotionnelle qui ne vient jamais.

    En somme, "Le mal n'existe pas" est une œuvre d'art visuellement captivante et thématiquement riche qui peine cependant à concilier toutes ses ambitions. Le film réussit à engager une réflexion sur l'impact humain sur l'environnement et les choix personnels face aux défis sociétaux, mais il laisse aussi le spectateur sur sa faim avec certaines questions sans réponse et des arcs narratifs qui auraient bénéficié d'un développement plus approfondi. Cette réalisation de Hamaguchi est à la fois un témoignage de son habileté à capturer l'humanité dans ses moments de crise et un rappel qu'il reste encore de la place pour grandir dans son art de conteur.
    Marc Rome
    Marc Rome

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mai 2024
    J'ai je pense, un esprit tolérant, mais la, je dois dire que non, c'est pas possible.! voir quelqu'un couper du bois pendant 5 minutes sans dire un mot vous met dans un état que vous n'avez pas envie d'aller plus loin. Rien à retenir de ce film....
    Norbu
    Norbu

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mai 2024
    Après avoir vu ce film, vous ne saurez probablement pas davantage qu’au debut, si le mal n’existe pas,

    En revanche, vous aurez acquis la certitude que les films très ennuyeux existent. Les deux heures de votre vie que vous aurez perdues à regarder des photos de sous bois et des images de wasabi sauvage, vous ne les retrouverez probablement jamais

    À fuir. Sauf peut être, pour ceux qui apprennent le japonais et veulent perfectionner leur compréhension. En fermant les yeux puis en les recouvrant, vous avez le temps d’écouter les dialogues et de comparer ce que vous avez compris avec les sous-titres étant donné que les dialogues sonf poussifs …
    Didy Kong
    Didy Kong

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2024
    très bon film !!! 0 regret !!! du début à la fin excellent !!!! je le recommande sans hésiter !!! il s'agit de bon cinéma
    Cat
    Cat

    4 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Se passe de mots, on est dans la démonstration. La Nature et sa Loi. Finalement, c'est l'innocent qui paie comme dans tous les livres fondateurs.
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