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    Tatami
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    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    L’oppression

    Prix d'interprétation féminine à Cannes pour sa prestation dans Les Nuits de Mashhad, très remarquée dans Les Survivants de Guillaume Renisson, l’iranienne Zar Amir Ebrahimi ne faillit pas non plus quand elle passe derrière la caméra, ici en compagnie de l’israélien Guy Nattiv, dont, jusqu’alors, la filmographie est restée pour le moins confidentielle -. La judokate iranienne Leila et son entraîneuse Maryam se rendent aux Championnats du monde de judo avec l'intention de ramener sa première médaille d'or à l'Iran. Mais au cours de la compétition, elles reçoivent un ultimatum de la République islamique ordonnant à Leila de simuler une blessure et d’abandonner pour éviter une possible confrontation avec l’athlète israélienne. Sa liberté et celle de sa famille étant en jeu, Leila se retrouve face à un choix impossible : se plier au régime iranien, comme l'implore son entraîneuse, ou se battre pour réaliser son rêve. 103 minutes absolument formidables, traitées comme un thriller avec ce qu’il faut de tension et de suspense. Des interprètes épatantes et un contexte politique parfaitement explicite… hélas !
    Sport et politique ! Voilà un mélange rarement exploité au cinéma. Ici, le scénario réussit admirablement à nous plonger dans les coulisses d’un championnat du monde de judo. La critique du régime des mollahs est accablante. Evidemment, le film n’est pas noté comme iranien mais comme géorgien, d’ailleurs le tournage s’est déroulé à Tbilissi. Anoter qu’il a été écrit avant la révolte des femmes en Iran, en s'inspirant de plusieurs athlètes iraniennes, - une boxeuse, une spécialiste de l’escalade et une autre du taekwando -, ayant accompli l’impossible. Le choix du huis clos et de son atmosphère étouffante est des plus heureux. Cette sensation de claustrophobie est emblématique de l’enfermement et de l’oppression constante imposée à ses athlètes femmes par l’Iran. Le noir et blanc et le format carré qui favorise les très gros plans font partager ladite sensation au spectateur. Sous couvert de film sportif, Tatami s’adonne à la critique frénétique du régime autoritaire iranien, en veillant à montrer deux réactions aux événements sans jamais apporter de jugement, ni sur l’une, ni sur l’autre. C’est du très grand cinéma et un des films du moment.
    Arienne Mandi, actrice américaine mais parlant parfaitement le frasi -, est une véritable découverte. Elle a tourné toutes ses scènes de judo, au cours desquelles elle affronte d’authentiques athlètes olympiques. – A noter que je n’ai jamais vu ce sport aussi bien filmé au cinéma -. A se côtés Zar Amir Ebrahimi, herself, est prodigieuse. Quelle actrice ! Citons encore Ash Goldeh et Jaime Ray Newman, tout aussi impeccables. Réaliste, d’une cruelle vérité, ce thriller sportif suffocant, un modèle du genre, fait froid dans le dos, nous terrasse par ippon ! Incontournable ! Tous au dojo !
    Franck J P
    Franck J P

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    Aux confins des luttes de liberté et d'émancipation féminine, ce nouvel opus de cinéma iranien conjugue tous les atouts d'un film puissant tant dans ses qualités émotionnelles que dans sa rigueur technique.
    pauletvirginie
    pauletvirginie

    2 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    si vous n'aimez pas le judo, n'y allez pas !
    il n'y a que les combats de judo, et les menaces ; rien d'autre ; rien de plus que le pitch
    spoiler: et qu'est-il arrivé aux familles menacée ? on ne le saura jamais
    Michel C.
    Michel C.

    274 abonnés 1 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2024
    Après cette période haute en couleur de JO, ce drame en Noir & Blanc prend le contre-pied, avec un retour arrière sur les coulisses et pratiques "peu Olympiques" de certains pays, en l’occurrence ici l'Iran. Cette co-réalisation de Zar Amir Ebrahimi ( Iranienne ) et Guy Nattiv ( Israélien ) dégage une puissance extraordinaire, dans des locaux, couloirs et ambiance des plus sombres, tout droit sortis de l'époque de la guerre froide.... Ici toute la chape de l' extrémisme de pouvoirs autoritaires, renfermés et intolérants est mise en scène, un peu lentement, mais cela ne nuit pas, à la formidable démonstration via un sport de combat et et de lutte ( tiens tiens ) qu'est le judo, qu'on ne voit pas assez dans les films en général ! Grace à des interprétations rigoureuses et sans fioriture de la réalisatrice et comédienne : Zar Amir Ebrahimi ( Myriam ) et de la formidable Leila Hosseini ( Leila ), ce film constitue un réquisitoire courageux et douloureux contre l' intégrisme dit "religieux". Quelle force ressentie via un montage pertinent et implacable.....!!**
    Sébastien Monneret
    Sébastien Monneret

    17 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2024
    Je n'ai pas accroché. Je me suis ennuyé. C'est mon avis. Ma mère a aimé. Moi j'étais déçu. Je n'ai pas compris l'intérêt d'un noir et blanc. Je n'ai pas compris le format (carré ou 4/3). Ce film a définitivement plus un caractère politique et idéologique (légitime) que cinématographique. Dommage parce que les deux actrices principales crèvent l'écran.
    Anil M
    Anil M

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    Certaines se battent encore pour leurs libertés les plus fondamentales en 2024. Laila hosseini existe dans la vraie vie il y en a des millions, notamment dans les pays comme l’Iran, l’Afghanistan, le Pakistan, la Syrie etc..
    Force et honneur à toute ces femmes qui se battent contre ces régimes autoritaires dictatoriaux ✌️ Vous êtes des reines ❤️
    lionelb30
    lionelb30

    443 abonnés 2 598 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    Sujet assez fort sur la dictature religieuse iranienne. Film avec des traits de caractère des personnages un peu forcé , des images de combat de judo pas toujours réaliste mais a mettre en parallèle avec le combat actuel des iraniens et iraniennes et malheureusement avantage aux religieux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 483 abonnés 3 499 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    L’équipe irakienne de judo participe en Géorgie aux championnats du monde. Dans la catégorie des moins de 60kg, Leila (Arienne Mandi impressionnante de puissance et de ténacité) a de bonnes chances de médaille. Mais la politique s’en mêle confrontant Leila et sa coach Maryam (Zar Amir) à des choix cornéliens.

    L’identité des deux co-réalisateurs de "Tatami" interpelle : Guy Nattiv est Israélien, installé aux Etats-Unis, Zar Amir est Iranienne et vit en France depuis 2008. Son rôle dans "Les Nuits de Mashhad" lui a valu un prix d’interprétation à Cannes en 2022.

    Sous de tels auspices, "Tatami" ne peut être qu’un film politique. "Tatami" dénonce la situation des femmes en Iran, condamnées à porter, même dans la pratique du sport, le hijab. Il dénonce l’antisionisme des mollahs et son refus obstiné de tout contact avec des sportifs israéliens. Il dénonce les méthodes répressives utilisées par le régime pour faire pression sur ses ressortissants et les faire rentrer dans le rang.

    Il s’inspire de plusieurs histoires vraies : celle d’une joueuse iranienne de taekwondo qui a fait défection avec son mari et celle d’un judoka iranien qui, sous la pression de sa fédération, avait déclaré forfait pour éviter de combattre un adversaire israélien (le régime refuse toute rencontre avec les représentants de ce qu’il appelle « le régime d’occupation sioniste »). Mais précisons que la fédération iranienne n’envoie aps de judokates dans des compétions internationales ; car le port du hijab y est en effet interdit en raison des risques d’étranglement qu’il occasionnerait.

    Mais "Tatami" ne se résume pas qu’à ce seul plaidoyer, aussi admirable et nécessaire soit-il. C’est un film qui n’oublie pas le cinéma. Il est tourné en noir et blanc dans un lieu quasi-unique, le palais des sports de Tbilissi, croisement baroque d’architecture soviétique et brutaliste. Unité de lieu donc mais aussi unité de temps : le film se déroule en temps réel – je me suis demandé, sans en rien savoir, si les matches de judo se succédaient à un rythme aussi rapide dans une compétition internationale. Le tout donne au film un tempo intense qui nous maintient en haleine tout du long.
    Dernière qualité : le personnage de Maryam, qu’on pensait secondaire et qu’on craignait de voir enfermé dans une caricature, celle de la gardienne des valeurs du régime, et qui se révèle beaucoup plus subtil.

    Une amie m’a dit avoir été déçue par l’épilogue. Certes, celui-ci met un peu trop les points sur les i. On l’aurait compris sans besoin de l’expliciter autant. Pour autant, il m’a semblé moins prévisible que je l’escomptais. En dire plus vous priverait du plaisir de le découvrir.
    Flocon
    Flocon

    7 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Une tension croissante, où au défi de la compétition s'ajoute celui d'un choix cornélien. Triple contrainte pour la sportive qui doit confronter ses adversaires, l'oppression de son régime et ses propres sentiments, ainsi que pour sa coach. Deux femmes, deux moments, deux choix de vie, présentés sans jugement. Quelques flash backs pour transcrire l'aspiration d'une jeunesse à la liberté spoiler: et rendre plausible la fuite pas totalement improvisée du mari
    .
    Le cadre, réduit, étouffe et contraint ses héroïnes dans l'espace de la caméra, comme le noir et blanc qui ternit les espoirs et donne corps à une mainmise étatique.
    Patrick Witasse
    Patrick Witasse

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    L’historie vraie derrière le film et les avis des professionnels et des amoureux du cinéma me donnent envie d’aller voir ce film, je passe un bon moment mais sans vraiment accroché et croire à l’histoire, j’avoue ne pas savoir réellement pourquoi (peut être les combats souvent brouillon ou alors le noir et blanc que j’ai du mal à expliquer, le mari qui part à pied passer la frontière….), ça reste une belle historie, bien jouée malgré tout
    James Born
    James Born

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    Leçon de vie et coup de point, tension haletante. Noir & blanc ajouté le côté dramatique à la prise de pouvoir politique mais Leila opposé une résistance forte et physiquement incroyable.
    InèsB
    InèsB

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    Film d’une exceptionnelle intensité, une plongée dans l’univers mêlé du sport de haut niveau et de la dictature. Interprétation et réalisation magistrale. A voir.
    famousserge
    famousserge

    18 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    Après avoir passé pas mal de temps devant le judo aux Jeux olympiques, on prend du plaisir à regarder aussi ces scènes de judo
    L’intrigue et prenante. Un bon film.
    evariste75
    evariste75

    157 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Film manichéen, scénario confus... judoka moi-même, j'allais voir ce film pour voir du beau judo, je suis resté sur ma faim... Le sport, c'est le sport, point. Vouloir lui faire dire ce qu'il ne dit pas, vouloir prêter au sportif de grandes idées philosophiques, vouloir transposer son combat au niveau de la lutte pour la liberté, contre l'antisémitisme (Chariots de feu,...) est toujours un peu cucul... Ce film ne fournit aucune clef de compréhension des motivations du gouvernement iranien, de la sportive, de l'entraîneuse... Les combats sont mal filmés, le comportement de la judoka est peu crédible... Je n'ai pas compris grand chose !
    tupper
    tupper

    133 abonnés 1 382 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Beau et puissant. Le film m’a pris au cœur et aux tripes aussi bien par le côté sportif, que sur la dimension politique. La quête de victoire sur le tatami s’élève en un quête de vérité, de liberté, d’indépendance, nourrit par la détermination, l’effort, la rage d’y arriver coûte que coûte. Un peu caricatural sur certains aspect, on pardonne tant l’ensemble est convaincant et esthétiquement envoûtant.
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