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Votre avis sur Tatami ?
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Tatami est un film coup de poing comme l'Iran a l'habitude de nous offrir. Assez séduisant sur la forme (thriller dans un format 4/3 en noir et blanc, avec une tension permanente) et engagé sur le fond avec l'histoire, aux allures de faits réels, d'une judoka (merveilleusement interprétée par @arienne_mandi) qui se bat plus contre le régime totalitaire de son pays que contre ses adversaires sur le tatami. Le sport a toujours été politique et la lutte des pouvoirs n'est jamais finie. Je recommande
génialement douloureux, montre à quel point les préoccupations des sportives ne sont pas les mêmes selon les origines
excellent film.brillant, sensible. on adore sa force. .........................👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏
Tatami nous entraîne au cœur des championnats du monde de judo avec l'équipe féminine Iranienne. La capitaine et prometteuse Leïla, aidée par son entraîneuse, espère ramener une médaille, mais le régime iranien lui-même, avec insistance et cruauté, va lui mettre des bâtons dans les roues. La talentueuse Zar Amir poursuit sa belle carrière au cinéma, en passant ici derrière la caméra, tout en jouant le rôle de l'entraîneuse. Les mondes du sport et de la politique s'entrechoquent, et font face à la détermination d'une femme. Puissant, prenant, orignal par son thème, porté par des interprètes bluffantes.
Tatami, thriller-drame, de Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv
Les choix radicaux opérés au nom de la liberté et de la dignité m’émeuvent et m’interrogent. Serais-je capable de renoncer à ma vie, à mes biens, à ma famille, à mon pays et de choisir l’exil, sans retour possible (comme l’ont fait mes grands-parents arméniens il y a plus de cent ans) : tel est le sujet de « Tatami ». Tirer un trait définitif sur tout ce qui nous constitue pour exercer ce pour quoi on existe et ce à quoi on croit. Traduire en actions irréversibles, avec panache et audace, la part d’humanité que l’on estime non négociable.
Il y a 50 ans, Mikhail Baryshnikov, danseur étoile au Bolchoï, demandait l’asile politique au Canada, lors d’une représentation de la compagnie du théâtre de Moscou. Son passage à l’Ouest a plus tard fait l’objet d’un film haletant, aussi politique que l’est « Tatami » : « Soleil de nuit » (de Taylor Hacford, Twyla Tharp, Roland Petit) avec cette bande-son inoubliable, du poète écorché Vladimir Vyssotski.
Si Leïla Hosseini n’existe pas en réalité, l’histoire qu’elle porte à bout de kimono au cinéma n’en est pas moins vraie. Cette fois le contexte n’est pas la guerre froide mais le conflit isarelo-iranien qui remonte à 1979, lorsque l’Ayatollah Khomeini accèdait au pouvoir et coupait ses relations diplomatiques avec Israël. Un conflit plus que jamais d’actualité.
Comme « Soleil de nuit », « Tatami » explore le combat que mènent les oppressés d’un régime autocratique par le prisme du sport de haut niveau (danse, judo). Et comme dans « Soleil de nuit », l’athlète, Leïla, est sous la coupe d’une entraîneuse, Maryam, qui a abdiqué face au régime des Mollahs. Kolya Rodchenko (Barysnhikov) lui, était surveillé de près, et puni s’il le fallait, par Greenwood, aux ordres du Kremlin.
Comme « Soleil de nuit », « Tatami » est un thriller qui laisse à bout de souffle et exsangue, aux rebondissements inattendus et toujours plus anxiogènes, et aux métaphores soignées : les prises de judo symbolisent le gaslight visant à faire taire les femmes. Les menaces ciblent, sans égards, les plus vulnérables (parents, conjoints, enfants) comme en temps de génocide. Atteindre le mental de ces sportifs censés être cuirassés est l’objectif. En l’occurrence, Leïla Hosseini vise la médaille d’or aux JO, coûte que coûte et quels que soient les risques qu’il lui faudra prendre. Pour elle, pour sa coach, pour sa famille, pour son pays, elle décrochera l’or.
En noir et blanc, son combat est d’autant plus étouffant et on s’agrippe aux accoudoirs de nos fauteuils de cinéma. Le film est sobre, léché, mesuré. Les actrices nous subjuguent de la première à l’ultime seconde.
Jamais sans doute les co-réalisateurs, l’iranienne Zar Amir en exil, et l’israëlien Guy Nattiv, n’auraient imaginé que l’actualité politique coïncide autant avec leur film, lors de sa sortie. Mais on le sait, la réalité supplante toujours la fiction. Les droits des femmes en Afghanistan et en Iran sont soumis à toujours plus d’interdits et de mépris : mariages forcés, violence normalisée, lapidations autorisées, assignations à résidence, privations de soins, emprisonnements arbitraires, droits à l’éducation bafoués, voile imposé, interdiction de chanter. Les lois restrictives s’accumulent. Reste l’exil pour celles qui le peuvent et, pour Leïla, la possibilité de se présenter sous la bannière des réfugiés politiques.
Il est bel et bien question de l’effacement systématique des femmes et c’est un crime contre l’humanité.
« Ce n’est pas l’islam, c’est leur guerre contre les femmes » témoigne une Afghane. « Bella Ciao » répondent en chœur femmes afghanes et iraniennes. Plus que jamais « Femme, Vie, Liberté » !
Les choix radicaux opérés au nom de la liberté et de la dignité m’émeuvent et m’interrogent. Serais-je capable de renoncer à ma vie, à mes biens, à ma famille, à mon pays et de choisir l’exil, sans retour possible (comme l’ont fait mes grands-parents arméniens il y a plus de cent ans) : tel est le sujet de « Tatami ». Tirer un trait définitif sur tout ce qui nous constitue pour exercer ce pour quoi on existe et ce à quoi on croit. Traduire en actions irréversibles, avec panache et audace, la part d’humanité que l’on estime non négociable.
Il y a 50 ans, Mikhail Baryshnikov, danseur étoile au Bolchoï, demandait l’asile politique au Canada, lors d’une représentation de la compagnie du théâtre de Moscou. Son passage à l’Ouest a plus tard fait l’objet d’un film haletant, aussi politique que l’est « Tatami » : « Soleil de nuit » (de Taylor Hacford, Twyla Tharp, Roland Petit) avec cette bande-son inoubliable, du poète écorché Vladimir Vyssotski.
Si Leïla Hosseini n’existe pas en réalité, l’histoire qu’elle porte à bout de kimono au cinéma n’en est pas moins vraie. Cette fois le contexte n’est pas la guerre froide mais le conflit isarelo-iranien qui remonte à 1979, lorsque l’Ayatollah Khomeini accèdait au pouvoir et coupait ses relations diplomatiques avec Israël. Un conflit plus que jamais d’actualité.
Comme « Soleil de nuit », « Tatami » explore le combat que mènent les oppressés d’un régime autocratique par le prisme du sport de haut niveau (danse, judo). Et comme dans « Soleil de nuit », l’athlète, Leïla, est sous la coupe d’une entraîneuse, Maryam, qui a abdiqué face au régime des Mollahs. Kolya Rodchenko (Barysnhikov) lui, était surveillé de près, et puni s’il le fallait, par Greenwood, aux ordres du Kremlin.
Comme « Soleil de nuit », « Tatami » est un thriller qui laisse à bout de souffle et exsangue, aux rebondissements inattendus et toujours plus anxiogènes, et aux métaphores soignées : les prises de judo symbolisent le gaslight visant à faire taire les femmes. Les menaces ciblent, sans égards, les plus vulnérables (parents, conjoints, enfants) comme en temps de génocide. Atteindre le mental de ces sportifs censés être cuirassés est l’objectif. En l’occurrence, Leïla Hosseini vise la médaille d’or aux JO, coûte que coûte et quels que soient les risques qu’il lui faudra prendre. Pour elle, pour sa coach, pour sa famille, pour son pays, elle décrochera l’or.
En noir et blanc, son combat est d’autant plus étouffant et on s’agrippe aux accoudoirs de nos fauteuils de cinéma. Le film est sobre, léché, mesuré. Les actrices nous subjuguent de la première à l’ultime seconde.
Jamais sans doute les co-réalisateurs, l’iranienne Zar Amir en exil, et l’israëlien Guy Nattiv, n’auraient imaginé que l’actualité politique coïncide autant avec leur film, lors de sa sortie. Mais on le sait, la réalité supplante toujours la fiction. Les droits des femmes en Afghanistan et en Iran sont soumis à toujours plus d’interdits et de mépris : mariages forcés, violence normalisée, lapidations autorisées, assignations à résidence, privations de soins, emprisonnements arbitraires, droits à l’éducation bafoués, voile imposé, interdiction de chanter. Les lois restrictives s’accumulent. Reste l’exil pour celles qui le peuvent et, pour Leïla, la possibilité de se présenter sous la bannière des réfugiés politiques.
Il est bel et bien question de l’effacement systématique des femmes et c’est un crime contre l’humanité.
« Ce n’est pas l’islam, c’est leur guerre contre les femmes » témoigne une Afghane. « Bella Ciao » répondent en chœur femmes afghanes et iraniennes. Plus que jamais « Femme, Vie, Liberté » !
Ne connaissant pas grand-chose au judo et ne raffolant pas des sports de combat, je ne serais pas allé voir Tatami sans la recommandation d'une copine. Je n'ai pas regretté. Le film est prenant; haletant tout du long et la prise de vue en noir et blanc est très réussie.
Beaucoup de retard sur mes critiques le sport et la politique on toujours fait un mauvais ménage ce film en est la preuve et choisir entre sa famille et la raison d'état c'est très dur et compliqué ,ça ne devrait rester que du sport la politique ne devrait pas se montrer ,mais en Iran et dans tous ces pays en dictature ce n'est pas possible
Cette judoka est très courageuse mais jusqu'ou ira t'elle la est la question ,voilà un film prenant où repose beaucoup de questions et son entraineuse et prise entre 2 feux si je puis dire
Cette judoka est très courageuse mais jusqu'ou ira t'elle la est la question ,voilà un film prenant où repose beaucoup de questions et son entraineuse et prise entre 2 feux si je puis dire
absolument génial, on est captivé du début à la fin, je le recommande à tout le monde, un film magistral
Basé sur les nombreux combats, face à des athlètes israéliens, refusés par des judokas iraniens, sous pression de leur gouvernement, Zahra Amir Ebrahimi nous présente un véritable thriller explosif. La tension ne cesse de monter jusqu’à l explosion finale. Dans le même temps, ce sont les mécaniques autoritaires de l état théocratique iranien qui sont mis à jour et la difficulté d y résister. Quelle joie d’être né en France !!!
A voir absolument
A voir absolument
Film puissant, on ressent les émotions et combats de chacun des personnages comme si on y était. Beau, fort et émouvant.
Un film en noir et blanc, au scénario simple mais efficace. Les combats de judo sont brillamment filmés et même pour ceux qui comme moi, ne connaissent rien à ce sport, on ne s'ennuie pas une seconde; la tension est très bien maintenue tout au long du film et on se retrouve vite happé par cette histoire originale qui mêle sport, régime politique et combat pour la liberté.
Magnifique film. Trop souvent la politique vient rejoindre le sport. Un combat de femmes qui vous touche.
Judo post olympique...
Dixit le synopsis une judokate iranienne subit des pressions pour abandonner un tournoi où elle courre le risque de devoir combattre contre une judokate israélienne. Avantage de la situation l'unicité du lieu le gymnase où se déroule le tournoi. un temps défini du début du tournoi a sa finale. Tout est bien borné et se présente sous les meilleurs auspices.
La réalisation est quelque peu, beaucoup trop manichéenne cela en devient même gênant et puisque qu'il s'agit d'un tournoi de judo il y a forcément des combats et après avoir vu les images présentées lors des derniers jeux olympiques le film ne supporte pas la comparaison c'est mal filmé. Reste donc un film un peu téléphoné sans vraiment trop de surprise qui reste un peu superficiel la psychologie des personnages aurait gagnée a être plus fouillée et éviterai une lassitude des séquences inter match que va faire la championne, match... Et ainsi de suite jusqu'à l'issue finale.
Mérite d'être vu.
Dixit le synopsis une judokate iranienne subit des pressions pour abandonner un tournoi où elle courre le risque de devoir combattre contre une judokate israélienne. Avantage de la situation l'unicité du lieu le gymnase où se déroule le tournoi. un temps défini du début du tournoi a sa finale. Tout est bien borné et se présente sous les meilleurs auspices.
La réalisation est quelque peu, beaucoup trop manichéenne cela en devient même gênant et puisque qu'il s'agit d'un tournoi de judo il y a forcément des combats et après avoir vu les images présentées lors des derniers jeux olympiques le film ne supporte pas la comparaison c'est mal filmé. Reste donc un film un peu téléphoné sans vraiment trop de surprise qui reste un peu superficiel la psychologie des personnages aurait gagnée a être plus fouillée et éviterai une lassitude des séquences inter match que va faire la championne, match... Et ainsi de suite jusqu'à l'issue finale.
Mérite d'être vu.
Inspiré de faits réels même si cela n'est pas indiqué dans le générique, ce film est d'une très grande beauté. C'est un nippon indiscutable qui m'a envoyé au sol. J'en suis encore KO. L'image en noir et blanc et le son mélodieux du Parsi constituent un écrin sobre qui révèle le jeu fantastique des quatre actrices. Le scénario et la musique participent très adroitement à un rythme palpitant, digne des meilleurs thrillers. Le film va bien au delà du film sur l'oppression du régime Iranien et de sa masculinité, d'autant plus qu'il a êté écrit avant le meurtre de Mahsa Jina Amini. C'est avant tout l'expression vivante d'une volonté farouche, d'un amour inconditionnel, des valeurs du sport et d'une quête de liberté.
spoiler:
Un clin d'oeil émouvant sur les JO 2024 et sa "Refugee Olympic Team" crée depuis 2020.
magnifique film sur la puissance du régime iraniennes qui frappe partout son peuple. cette judokate se bat en championnat du.monde, mais le régime souhaite lui imposer d'arrêter. cruel dilemme et film splendide. de très fortes actrices
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