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Cinememories
484 abonnés
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4,0
Publiée le 18 septembre 2024
spoiler: "Né d’une collaboration inédite et historique entre l’israélien Guy Nattiv (Skin, Golda) et l’iranienne Zar Amir Ebrahimi (Les Nuits de Mashhad), Tatami est un brillant drame qui confronte deux générations de femmes à un état totalitaire faisant obstacle à leur soif de victoire et leur désir de liberté. Sur fond d’un championnat du monde de judo en huis clos, nous suivons une athlète et son coach, en proie à un dilemme qui vont les opposer, mais également les rassembler."
"Nul besoin d’être loquace pour comprendre, dès l’ouverture, que tout va se jouer sur le mental et le corps des athlètes. Dans un souci de performance, Leila ne cesse d’entretenir sa combattivité et ce n’est pas l’obligation de porter le voile pendant la compétition qui la freinera. Explosive et hautement crédible dans ses assauts sur le tatami, Leila nous rappelle avec bienveillance le code moral du judo, qui consiste à dialoguer par les gestes avec l’adverse dans un respect mutuel. Bien entendu, la discussion tourne court avec cette guerrière qui ne perd pas de temps. Aucun adversaire ne lui résiste. Elle enchaîne les waza-ari ou les ippon directs pour se hisser vers les phases finales. Son chemin semble tout tracé jusqu’à la médaille d’or, jusqu’à ce qu’un coup de fil vienne remettre en question ses ambitions. L’idée d’une confrontation avec une athlète israélienne donne des sueurs froides dans les hautes sphères de l’État. Pourtant, Leila semble déterminée à en découdre, quel que soit le prix à payer."
"Doté d’un sens implacable du rythme et de la tension, le film de Guy Nattiv et de Zar Amir Ebrahimi déploie toute la sagesse d’un discours universelle sur la solidarité et la liberté. En somme, Tatami rappelle ô combien l’humanité peut sortir d’une impasse, à la force du collectif, de la confiance et d’un courage indéfectible."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
Haletant de bout en bout ! Le noir et blanc donne une dimension encore plus profonde au sujet, les actrices sont merveilleuses. Franchement, une petite bombe ce film ! Ca fait du bien de voir un bon film dans les salles en ce mois de septembre !
Né d’une collaboration inédite et historique entre l’israélien Guy Nattiv (Skin, Golda) et l’iranienne Zar Amir Ebrahimi (Les Nuits de Mashhad), Tatami est un brillant drame qui confronte deux générations de femmes à un état totalitaire faisant obstacle à leur soif de victoire et leur désir de liberté. Sur fond d’un championnat du monde de judo en huis clos, nous suivons une athlète et son coach, en proie à un dilemme qui vont les opposer, mais également les rassembler.
Excellent film qui sort mercredi. On suit une judokat qui va fuir l Iran sur fond de championnat du monde. Très bien filmé (en noir et blanc)il y a une tension certaine très bien rendue et très bien jouée.
Vu en avant première, ce film est très bien. L’histoire est passionnante, surtout quand on sait qu’elle est inspirée d’une histoire vraie de deux hommes judoka
Vu lors d'une avant première à Bruxelles : Un film juste à tous points de vue. Un sujet qui renouvelle le genre du cinéma iranien. Les femmes encore et toujours opprimées, mais qui, cette fois, tentent de s'exprimer par le sport. Les deux actrices sont sublimes dans leur rôle respectif. Une judokate qui en veut et une coach complètement perdue entre sa patrie et son travail. Lequel des deux vaincra ? Haletant jusqu'à la fin, ce film est une pépite. Le noir et blanc vient sublimer la mise en scène et ajoute à ce côté étouffant et stressant de la situation.
Ce film georgien en noir et blanc est remarquable sur le plan technique par ses bons cadrages et ses mouvements de caméra très judicieux qui accompagnent avec justesse la tension qui prévaut tout au long de la projection. Le film est très critique vis à vis du pouvoir islamique iranien envers ses athlètes de haut niveau. Mais là, la judoka iranienne et son entraineuse (interprétée magistralement par la co-réalisatrice) refusent de se plier aux ordres. Le film est prenant et les réalisateurs traduisent efficacement cette atmosphère et cette emprise.
Bernard CORIC
Film visionné au siège de Métropolitan le 03/07/2024
"Tatami", thriller dramatique franco-iranien réalisé par Zar Amir Ebrahimi (qui joue également la coach) et Guy Nattiv, est un film particulièrement captivant et puissant, qu'on soit passionnés de judo ou non. Ca raconte l'histoire plus ou moins vraie d'une judokate iranienne qui, sur le point de remporter un championnat, reçoit entre chaque combat des appels menaçants de la fédération iranienne l'incitant à déclarer forfait sous peine qu'il arrive des bricoles à sa famille. La trame est donc centrée sur cette histoire d'injustice qui est une réalité en Iran. Ce qui est aussi intéressant c'est de ne plus seulement de voir les performances sportives comme on voit à la télé mais également ce qui arrive aux sportifs en coulisse Le personnage de cette femme, de son mari et même de sa coach qui se battent pour la justice, la liberté et la victoire sont pour moi des figures inspirantes d'hommes et femmes fortes et persévérants en plus d'être des personnages attachants. Les acteurs principaux sont magistraux, convaincants au possible. Les dialogues sont prenants et réussis, nos yeux sont rivés sur l'écran, lors des combats de judo et en dehors, on suit tous les évènements en tant réel, on est facilement choqués ou émus de ce qui se passe, la tension est forte et continue et on a droit à une scène un peu dégueu lorsque la judokate se blesse le front. C'est très bien filmé par contre je ne parviens pas à expliquer le choix du film en noir et blanc ? De plus, la BO manque un peu de passages mémorables mais le parti pris de la laisser vraiment en arrière-plan est compréhensible. La fin par contre est beaucoup trop longue, il y a une vraie baisse de rythme et il aurait fallu abréger. Mais on est vraiment pas loin d'un chef-d'oeuvre tellement c'est beau et bien foutu ! Un super film !