Votre avis sur Sing Sing ?

65 critiques spectateurs

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3,5
Publiée le 12 février 2025
Ne pas se méprendre dans Sing Sing on ne chante pas mais on joue au théâtre. Dans l’une des prisons les plus sécurisées des Etats-Unis des détenus tuent le temps et reprennent espoir en se mettant en scène. La grande force de cette œuvre est son aspect documentaire, ce programme de réinsertion par le théâtre existe réellement et la plupart des rôles est tenu par des prisonniers du pénitentier new-yorkais. Pour quelqu’un comme moi qui pense que l’Art peut changer la vie je ne pouvais qu’être ravi devant un tel film.
4,0
Publiée le 3 février 2025
Très intéressant film de Greg Kwedar qui a là une approche quasi documentaire à travers la réalisation avec un récit sur la puissance de l'Art pour se reconstruire sans oublier naturellement d'évoquer la réalité de ces existences au ban de la Société à travers des fouilles humiliantes et la férocité nécessaire à certains pour survivre !
Le film est porté de manière magistrale par Colman Domingo , accompagné pour la plupart des autres rôles par d’anciens taulards !
3,5
Publiée le 6 septembre 2024
En voilà une bien jolie surprise inattendue! Le cinéaste Greg Kwedar, quasi inconnu au bataillon dont le seul fait d’arme est l’inédit « Transpecos », nous gratifie d’une œuvre à la fois simple mais puissante et à l’authenticité rarement égalée depuis quelques mois sur les écrans. Il nous immerge dans la prison de Sing Sing, dans l’État de New York, où une dizaine de prisonniers s’adonnent au théâtre dans le but de mettre une scène une pièce mais surtout de se changer les idées et de se redonner un semblant d’humanité. Et cette œuvre délicate et juste de nous parler de la rédemption par l’Art avec une force de frappe et une sincérité qui devraient être prises en exemple. En tournant son film sur les lieux mêmes et avec de vrais prisonniers, l’immersion est telle que la justesse de ton et le naturel des situations ne se posent même pas. « Sing Sing » est une œuvre qui touche souvent la grâce par le simple fait d’être vraie au plus profond de sa chair (enfin de son grain de pellicule).

Pour scinder ce groupe d’acteurs non professionnels et lui donner une sorte de meneur, Kwedar a fait le choix de prendre un acteur confirmé. Il s’agit de Colman Domingo qui prend donc le rôle principal. Et le comédien est un choix plus que judicieux, presque évident. Il était déjà étourdissant dans le biopic sur l’homme politique gay Bayard « Rustin » et ce rôle lui avait d’ailleurs valu une nomination aux Oscars en tant que meilleur acteur l’an passé. Agissant comme une sorte de liant au milieu de ces acteurs non professionnels, il brille de mille feux dans « Sing Sing » et cette prestation de toute beauté pourrait (devrait) lui valoir une seconde nomination à l’hiver prochain. Elle serait en tout cas méritée. Et le jeu de ces prisonniers, actuels ou anciens, devant la caméra de Kwedar est proche de la pureté. Le cinéaste sait les diriger et les emmener sur le terrain de l’émotion, de la tension ou même de la légèreté tandis qu’eux se laissent guider et s’ouvrent à la caméra comme jamais. On est proche du documentaire parfois dans ce film qui semble intemporel (le grain de l’image, cette prison en fin de vie, ...) si ce n’est quelques détails très actuels mais la fiction et la réalité sont parfois si proches...

Certes, le film ne brille pas spécialement par sa mise en scène, correcte mais un peu datée, mais davantage par ce qui s’en dégage. L’émotion lors de certaines séquences est incontestable. Les monologues des personnages qui se mettent à nu avec leurs propres histoires nous déchirent le cœur, nous bouleversent. Le combat du personnage principal pour prouver son innocence en second plan est également intéressant. Il y a en revanche peut-être un peu trop de scènes de répétition de théâtre alors qu’on aurait voulu plus de moments intimistes où ces taulards se dévoilent. Il n’empêche, « Sing Sing » est un beau concentré d’humanité qui montre que même dans des contextes aussi désespérés et désespérants que celui d’une prison, l’espoir et les bonnes ondes sont possibles. Et que l’art, aussi amateur soit-il, est une porte vers une certaine rédemption et un moyen d’être ensemble, unis dans un même but. Un bien beau film qui touche en plein cœur avec un message et une morale qui le sont tout autant.

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3,5
Publiée le 8 janvier 2025
Très belle histoire tourné à la manière d'un documentaire. Très bon moment de cinéma rappelant Triomphe sur le thème mais avec un traitement très différent et plus brut
3,5
Publiée le 1 février 2025
« FGM en prison»
D’après une histoire vraie, un bon Feel Good Movie carcéral qui montre une troupe de théâtre qui se monte en prison dans un programme de réhabilitation des prisonniers participants. On peut le trouver parfois une peu « bisounours ». Il est joué par des anciens détenus ayant participé au programme, excepté le personnage principal. L’interprétation est juste et on passe un moment à la fois intéressant et émouvant.

Vu au Festival du film américain de Deauville en Septembre 2024
3,5
Publiée le 7 décembre 2024
Ce film inspiré d’une histoire vraie et interprété par ceux qui l’ont vécu rend hommage aux ateliers
théâtre et à leur insertion en milieu carcéral. On y découvre des personnages au passé très cabossé
pour la plupart qui vont se sublimer dans l’apprentissage du théâtre et où ils vont découvrir d’autres
horizons personnels par rapport à leur quotidien carcéral. On assiste ainsi, dans ce film, à ces
évolutions qui s’opèrent dans leur groupe avec un esprit de solidarité.

Bernard CORIC

(film visionné en projection de presse au Métropolitan Pictures le 06/12/2024)
3,0
Publiée le 21 février 2025
Sing Sing est un film qui redonne espoir. Il nous montre une prison dans laquelle les détenus passent le temps en jouant des pièces de théâtre et s'entraînent à être comédiens.

On apprend dans le générique qu'une partie des acteurs et figurants du film sont de véritables détenus. Je pense que c'est une excellente initiative après bien sûr il ne faut pas oublier ce pourquoi ils sont là. Toutefois un peu d'humanité fait toujours du bien dans ce genre de situation.
Ce qui est justement bien dans ce film, c'est l'humanité entre les détenus, l'entraide, les répétitions et surtout la découverte de l'art... C'est vraiment intéressant.
Mais le film au final ne tourne que sur un seul axe mis à part la question de sortir de prison et c'est assez dommage. Il n'est pas très long mais on a presque aucune surprise, aucun rebondissements... On peut à plusieurs reprises s'ennuyer et le trouver long. C'est dommage parce que le thème du film est vraiment atypique en plus d'avoir un casting plus qu'atypique.
4,5
Publiée le 21 février 2025
Quand le théâtre permet de s'évader le temps d'une pièce de théâtre.
C'était un beau film de voir les détenus faire du théâtre qui leurs permet d'oublier le fait qu'ils sont en détention.
Les acteurs tous excellents où la plupart c'est des détenus de la prison.
4,0
Publiée le 14 février 2025
Un film prenant et émouvant, formidablement interprété par chacun, comédien ou pas, et notamment par les acteurs principaux… un film qui devrait être imposé à tous ceux au gouvernement et dans la population qui sont pour la suppression des aides au spectacle vivant au détriment de tous ceux notamment qui œuvrent pour restaurer la confiance et l’humanité dans les quartiers et les prisons !
3,5
Publiée le 8 septembre 2024
8 ans après son premier film, "Transpecos", Greg Kwedar fait son retour au Festival du cinéma Américain de Deauville, avec son second long métrage.

Des films sur la prison, on en a vu, sous différentes formes, avec différentes approches. Souvent, leur point commun est qu'il y a les bons d'un côté et les méchants de l'autre.
Ici, il n'y a ni bon, ni méchants, juste des hommes incarcérés avec la volonté de s'en sortir et d'avoir une seconde chance. Et c'est bien là toute la beauté de "Sing Sing", c'est l'humanité profonde qui se dégage de ses personnages.
Tourné avec des acteurs non-professionnels pour la plupart, mise à part Colman Domingo (formidable), Paul Raci et Sean San Jose, tous sont d'anciens prisonniers ayant participé aux ateliers théâtre de la prison dans laquelle ils étaient. Et force est de constater que ça fonctionne à merveille, le casting est impeccable, avec notamment Clarence Maclin qui est aussi charismatique qu'excellent.

Doté d'une mise en scène simple, mais avec une jolie photographie, ainsi qu'une très jolie bande originale, Greg Kwedar et son co-scénariste, Clint Bentley parviennent à donner une autre vision sur la prison et les les prisonniers.
Greg Kwedar réalise un seconde film remplit d'humanité et d'émotions (certaines scènes sont magnifiques), qui fait du bien et qui met à l'honneur la rédemption avec une sincérité rare et ce malgré quelques baisses de régime au niveau du rythme dans la dernière partie.
3,0
Publiée le 8 septembre 2024
La Compétition du Festival de Deauville 2024 s’est ouverte hier matin avec Sing Sing, un drame chargé d’émotions mettant en lumière les programmes de réinsertion par l’art. Inspiré d’une histoire vraie, le film expose des détenus qui retrouvent, grâce à des ateliers de théâtre, leur humanité en exprimant leurs émotions et en tissant des liens fraternels. Plus œuvre théâtrale que huis clos carcéral, Sing Sing, très incarné, relève le défi de l’authenticité mais n’échappe pas à quelques lourdeurs.

https://www.lemagducine.fr/festivals/deauville-2024-sing-sing-greg-kwedar-10070688/
2,0
Publiée le 7 février 2025
Film intéressant mais trop long.. il ne se passe pas grandes choses.. répétitif… très lent.. suis parti avant la fin….
4,0
Publiée le 8 janvier 2025
Sing Sing est un superbe film, magnifiquement interprété par un cast majoritairement composé de réels détenus participant au programme de Réhabilitation à travers l’Art (RTA) et épaulé d’un Colman Domingo impérial, et d’un trop rare mais toujours aussi excellent Paul Raci. Une très belle histoire d’humanité et de résilience. À ne pas manquer.
4,0
Publiée le 12 février 2025
Inspiré du programme Rehabilitation Through the Arts (RTA), Sing Sing ne se contente pas de documenter une initiative : il révèle comment l’expression scénique peut se faire ode à la métamorphose, dans un espace où l’identité se reconstruit loin des murs qui l’entravent.

Au cœur de cette aventure humaine, Divine G. trouve dans le théâtre une échappatoire bien plus vaste que celle qu’offriraient des barreaux ouverts. C’est une fuite intérieure, un voyage en soi-même, où les rôles joués deviennent des reflets de ce qui fut, de ce qui aurait pu être, et peut-être, de ce qui sera.

Dans la prison, tout est figé, hiérarchisé, réduit à des règles immuables. Pourtant, sur scène, les règles s’inversent : le prisonnier peut devenir roi, prophète, amant éploré ou héros tragique. L’identité cesse d’être un poids.

Le travail collectif impose une discipline nouvelle, une solidarité qui transcende les affiliations carcérales. Loin de la logique punitive du système, Sing Sing montre comment l’art peut réconcilier l’individu avec lui-même et avec les autres. Il ne s’agit plus seulement de survivre, mais d’exister à nouveau, d’être vu autrement, par ses pairs comme par le spectateur.

Ce qui confère à Sing Sing une puissance singulière, c’est sa porosité entre fiction et documentaire. En intégrant d’anciens détenus ayant eux-mêmes participé au programme RTA, le film se charge d’une authenticité brute, presque tangible.

Mais Kwedar n’échappe pas à un écueil : à force de vouloir capter l’émotion à son paroxysme, il la charge parfois d’un poids trop lourd. La musique, les ralentis, les plans qui s’attardent, tout concourt à maximiser l’impact dramatique, au risque d’une surcharge affective. L’émotion, bien que sincère, aurait parfois gagné à être moins soulignée, à laisser plus d’espace à l’épure.

En creux, Sing Sing est aussi une critique d’un système carcéral qui réduit l’individu à sa faute plutôt qu’à sa rédemption. Les chiffres sont implacables : alors que le taux de récidive national avoisine les 60 %, celui des participants au programme RTA chute sous les 3 %. Une statistique qui ne peut être ignorée, et qui fait du film aussi un manifeste implicite pour une autre approche de la justice.

Le cinéma de Greg Kwedar ne plaide pas, il expose. Il montre comment, derrière ces murs gris, se tissent des histoires d’humanité retrouvée. Et si Sing Sing bouleverse, c’est parce qu’il capte ce moment suspendu où l’art cesse d’être une simple distraction pour devenir un acte de survie.
3,5
Publiée le 1 février 2025
Plongée réussi dans l’univers carcéral américain mais sous un angle neuf qui fait du bien. Un film frais, mêlant brutalité, repentance et tendresse.
Colman Domingo est excellent.
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