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Votre avis sur Ses trois filles ?
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spoiler:
Un film avec une sensibilité certaine qui dépeint le cheminement de trois sœurs qui se retrouvent à veiller leur père qui est sur le point de mourir. Bien sûr les trois sieurs disposent de personnalités très différentes et ont suivi des chemins de vie différents. Une est très pragmatique et concrète, avec des problèmes avec son enfant adolescent. L'autre plane et semble ne pas être dans la réalité. Et la troisième passe son temps à boire de la bière et à fumer du cannabis ou une substance équivalente. Elles sont conviées pour un protocole de fin de vie à domicile, avec une coach dédiée et une infirmière.
La réalisatrice-scénariste compose un histoire avec professionnalisme où bien sûr les passifs historiques, animosités et autres moments partagés ressurgissent au gré de l'histoire. La scénariste a bien veillé à ne se concentrer que sur ces trois personnages, c'est-à-dire que nous ne voyons jamais les autres personnages, pour une bonne partie du film.
Autres éléments, nous ne voyons jamais le père, si ce n'est pour la séquence finale. Séquence finale qui chasse certains choix dramatiques qui ont précédé, ce qui surprend le spectateur, mais qui est une bonne idée, car la conclusion de la séquence est dans la ligne dramatique construite précédemment.
Bonne histoire donc, qui nous emmène jusqu'au bout. Pour un patron dramatique déjà vu, mais qui ici capte bien le spectateur, qui oublie qu'il a peut-être déjà vu des histoires équivalentes, mais qui souhaite savoir comment celle-ci va se conclure.
Si vous aimez Elizabeth Olsen, vous devez absolument voir Ses trois filles. En compagnie de ses trois sœur, Christiana va être au chevet de son père. L’occasion à chacune d’ouvrir leur cœur. Ce drame n’est pas forcément facile à prendre en main. Nous ne sommes pas sur du divertissement mais un film avec de grands dialogues. Que ce soient des longs échanges ou des monologues, chaque personnage se livre. La peur de perdre un être cher fait remonter la rancœur qu’elles ont les unes envers les autres. La froideur de ses trois sœurs n’aide pas à se plonger dedans. En revanche, quand on commence à bien les cerner, cela devient plus intéressant. Il faut dire que les prestations de Carrie Coon et Natasha Lyonne, mais surtout de Elizabeth Olsen valent le détour. Ce n’est pas sans rappeler son rôle dans la série “Sorry For Your Loss”. La différence se fait dans le final. Celui-ci est déchirant. La dernière scène est ponctuée par la chanson “Five Little Ducks” dont la symbolique est très forte.
C’est un excellent film sur le thème de la maladie et des conflits familiaux. Il est très touchant et sa réalisation est plus que réussie !! Très plaisant à regarder, les actrices sont exceptionnelles ! 😀
Le film est une pure merveille, les performances des 3 actrices sont incroyables. Trois personnalités très convergentes avec une perception du deuil complètement différente. Les prouesses d’Elizabeth Olsen sont à saluées. Une maîtrise de son acting à travers un personnage tourmenté par la résignante à montrer ses émotions
Drame familial sobre, d'une grande simplicité, réaliste, avec un jeu d'actrices authentique et efficace. Le film met du temps à démarrer, par la suite il tourne en rond, ça mouline, et pour le dernier petit quart du film on a enfin quelques petits moments d'émotion.
La première scène donne le la et nous présente en quelques minutes la teneur de tout ce qui va suivre. Un long monologue froid et précipité de Carrie Coon, une des trois sœurs, qui explique comment gérer le départ de leur père qui se meurt d’un cancer dans la chambre voisine face à Natasha Lyonne, la seconde sœur, impassible mais à l’écoute et concernée. Puis, arrive Elizabeth Olsen, troisième de la sororité, au milieu de la séquence pour adoucir le moment. Ce passage dans l’appartement qu’on ne quittera quasiment jamais et sans voir le père contient toute la substance de « Ses trois filles ». Trois sœurs aux caractères totalement différents qui se retrouvent lorsque leur géniteur va passer l’arme à gauche d’un moment à l’autre avec sa présence qui hante tout le film car on ne le verra jamais hormis lors d’une séquence fantasmée, presque onirique. On sent l’incommunicabilité entre ses trois femmes qui ne semblent pas vraiment proches et le poids de la perte d’un père avec lequel elles n’ont pas eu le même rapport. Une scène verbeuse, froide et un peu longue qui synthétise donc tout ce qui va suivre sur le fond comme sur la forme.
Car, en effet, « Ses trois sœurs » n’est pas un film aimable de prime abord et peut-être pas toujours agréable. Il est certain qu’il va en laisser certains sur le bas-côté par son côté peu avenant. Plutôt lent, presque monotone par moments, il est en outre excessivement bavard et se déroule uniquement entre les quatre murs d’un appartement new-yorkais filmé comme ce que le cinéma d’auteur américain fait de plus cliché. Du pur cinoche indépendant de l’Oncle Sam en somme que ce film d’Azazel Jacobs qui nous avait offert une œuvre d’un tout autre genre il y a quatre ans avec « French Exit » où Michelle Pfeiffer tenait le haut de l’affiche. Le fait de ne pas voir le père ici et de se concentrer sur les rapports complexes qui lient ses trois filles est une excellente idée mais qui confirme un peu le côté conceptuel de la chose. On peut donc trouver ce film ennuyant (ce qu’il est parfois) mais aussi très juste et touchant.
Et s’il est aussi réussi sur bien des points c’est notamment grâce à ses trois actrices qui forment un trio aussi dissemblable que pertinent. Les rôles sont clairement trop marqués, presque caricaturaux. On a l’aînée pragmatique, meneuse et aigrie, la seconde taiseuse, bohême et impulsive puis la petite dernière plus sensible, douce et qui fait le tampon entre les deux. Mais les trois actrices impulsent à leurs personnages assez de nuances et de conviction pour que tout cela soit bon. Elles sont impeccables et forment un tout complètement convaincant. Petit à petit, on apprend leurs fêlures, leurs ressentis et certains aspects de leur relation(s) qui nous permettent d’avoir du recul et de mieux appréhender chacune des scènes jusqu’à un final assez touchant tout en étant sobre. Pas forcément facile à appréhender, voire à aimer, « Ses trois filles » n’en demeure pas moins un film d’auteur exigeant et non dénué de qualités mais surtout porté par ses actrices.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Car, en effet, « Ses trois sœurs » n’est pas un film aimable de prime abord et peut-être pas toujours agréable. Il est certain qu’il va en laisser certains sur le bas-côté par son côté peu avenant. Plutôt lent, presque monotone par moments, il est en outre excessivement bavard et se déroule uniquement entre les quatre murs d’un appartement new-yorkais filmé comme ce que le cinéma d’auteur américain fait de plus cliché. Du pur cinoche indépendant de l’Oncle Sam en somme que ce film d’Azazel Jacobs qui nous avait offert une œuvre d’un tout autre genre il y a quatre ans avec « French Exit » où Michelle Pfeiffer tenait le haut de l’affiche. Le fait de ne pas voir le père ici et de se concentrer sur les rapports complexes qui lient ses trois filles est une excellente idée mais qui confirme un peu le côté conceptuel de la chose. On peut donc trouver ce film ennuyant (ce qu’il est parfois) mais aussi très juste et touchant.
Et s’il est aussi réussi sur bien des points c’est notamment grâce à ses trois actrices qui forment un trio aussi dissemblable que pertinent. Les rôles sont clairement trop marqués, presque caricaturaux. On a l’aînée pragmatique, meneuse et aigrie, la seconde taiseuse, bohême et impulsive puis la petite dernière plus sensible, douce et qui fait le tampon entre les deux. Mais les trois actrices impulsent à leurs personnages assez de nuances et de conviction pour que tout cela soit bon. Elles sont impeccables et forment un tout complètement convaincant. Petit à petit, on apprend leurs fêlures, leurs ressentis et certains aspects de leur relation(s) qui nous permettent d’avoir du recul et de mieux appréhender chacune des scènes jusqu’à un final assez touchant tout en étant sobre. Pas forcément facile à appréhender, voire à aimer, « Ses trois filles » n’en demeure pas moins un film d’auteur exigeant et non dénué de qualités mais surtout porté par ses actrices.
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Très bon moment pour ma part avec ce film d'auteur comme les américains savent encore parfois en faire. Interprétations au top et écriture maîtrisées. Une petite demie heure de plus pour développer un peu plus les personnages n'aurait pas été de trop.
Restez pour l'émotion des 15 dernières minutes, comme un ballon d'oxygène après 1h30 anxiogènes au chevet de leur père!
L'une est fumeuse de joints et parieuse sportive, la deuxième habite loin, musicienne et plutôt bien dans sa peau et l'aînée qui veut tout régenter et gérer et donner des leçons à tout le monde.
Pendant 1h30 elles sont à cran, à fleur de peau, en se renvoyant mutuellement et inlassablement des reproches.
Mais la symbolique finale les rassérènera dans leur amour familial, et nous émouvra profondément.
Magnifique instant de vie!
L'une est fumeuse de joints et parieuse sportive, la deuxième habite loin, musicienne et plutôt bien dans sa peau et l'aînée qui veut tout régenter et gérer et donner des leçons à tout le monde.
Pendant 1h30 elles sont à cran, à fleur de peau, en se renvoyant mutuellement et inlassablement des reproches.
Mais la symbolique finale les rassérènera dans leur amour familial, et nous émouvra profondément.
Magnifique instant de vie!
Ce film met très bien en avant la complexité des relations au sein d’une famille. Les trois actrices sont très convaincantes et le film aurait largement mérité une sortie en salle.
Je ne me suis jamais autant appliqué dans une histoire comme celle-ci : ce film relate les relations fraternelles et ressemble ainsi à ce que je connais avec ma propre famille. C’est la plus grande force du film : l’histoire est simple, mais c’est la complexité des personnages qui va changer la donne.
Les 3 actrices principales jouent toutes très bien : chacune a sa propre personnalité, évoluent au fil de l’histoire et vont influencer la vie d’une autre. Je regrette cependant que Rachel soit un peu mise de côté, au profit de la dualité Christina-Katie, et c’est dommage car Natasha Lyonne est vraiment douée. Même le père est attachant et son monologue final ressemble à un testament émouvant.
Point de vue mise en scène, c’est inventif : filmer les personnages au milieu de l’image change des méthodes classiques, plusieurs éléments nous sont montrés sans dialogue et on arrive à comprendre l’histoire. Le montage est pointilleux sur les détails, mais j’ai parfois l’impression qu’il y a des cuts bizarres 🤷🏼♂️. Mais ce qui est sympa aussi, c’est de ne pas filmer le père malade dans sa chambre pour plus d’impact à la fin. Les musiques apportent quant à elles mélancolie et tendresse.
Je trouve encore dommage que "Ses trois Filles" n’est pas connu de grandes sorties au cinéma car c’est une belle démonstration de la relation fraternelle pouvant impliquer beaucoup de personnes. Carrie Coon, Elizabeth Olsen et Natasha Lyonne sont très bonnes actrices et nous ont offert une belle surprise.
Les 3 actrices principales jouent toutes très bien : chacune a sa propre personnalité, évoluent au fil de l’histoire et vont influencer la vie d’une autre. Je regrette cependant que Rachel soit un peu mise de côté, au profit de la dualité Christina-Katie, et c’est dommage car Natasha Lyonne est vraiment douée. Même le père est attachant et son monologue final ressemble à un testament émouvant.
Point de vue mise en scène, c’est inventif : filmer les personnages au milieu de l’image change des méthodes classiques, plusieurs éléments nous sont montrés sans dialogue et on arrive à comprendre l’histoire. Le montage est pointilleux sur les détails, mais j’ai parfois l’impression qu’il y a des cuts bizarres 🤷🏼♂️. Mais ce qui est sympa aussi, c’est de ne pas filmer le père malade dans sa chambre pour plus d’impact à la fin. Les musiques apportent quant à elles mélancolie et tendresse.
Je trouve encore dommage que "Ses trois Filles" n’est pas connu de grandes sorties au cinéma car c’est une belle démonstration de la relation fraternelle pouvant impliquer beaucoup de personnes. Carrie Coon, Elizabeth Olsen et Natasha Lyonne sont très bonnes actrices et nous ont offert une belle surprise.
Des critiques élogieuses de la presse.
Si vous voulez mon avis ce film est vraiment mauvais. Il ne se passe rien
Ennuyeux du début à la fin. Un véritable somnifère ambulanr
Si vous voulez mon avis ce film est vraiment mauvais. Il ne se passe rien
Ennuyeux du début à la fin. Un véritable somnifère ambulanr
Un petit bijou ce film. Très poétique et aussi qui fait beaucoup réfléchir sur sa propre personne et sa propre famille. Les actrices sont incroyables et très justes dans leurs rôles. La B.O est très réussi aussi. J’ai bien sûr versé ma larme.
Un bon moment passé devant ce film familiaux où l'on regarde pendant tout le long métrage 3 sœurs qui se parlent et se disputent entre elles. Pas vraiment l'habitude de regarder ce genre de film ( je l'ai vu uniquement pour Elizabeth Olsen) et pourtant même si il est pas non plus incroyable, je l'ai vraiment trouvé rafraîchissant tout en restant très simple.
Je veux bien que les américains aient pas l'habitude des drames familiaux mais de là à si bien critiquer un film si mal écrit il y a des limites. Vrai moment de joliesse sur la fin mais sinon tout est à côté, la réalisation a rien d'intéressant et Olsen cabotine sec...
FaRem
« Il a épousé deux cinglées et en a élevé trois autres. » Sur son lit de mort, Vincent peut compter sur la présence de ses trois filles à son chevet malgré les tensions qu'il y a entre elles. Des relations conflictuelles qu'elles tentent de mettre de côté, mais alors que des décisions s'imposent, c'est aussi le moment pour elles de se dire les choses... Une communication difficile au cœur d'un drame qui parvient à éviter les pièges du genre en gardant une distance avec la maladie. Comme quand Rachel sort pour fumer un joint et surtout s'aérer l'esprit, Azazel Jacobs fait la même chose dans cet appartement exigu en apportant une légèreté qui est toujours la bienvenue. Malgré le sujet pesant de la fin de vie, son film est souvent amusant. Des changements de ton qui permettent de voir ces femmes sous différents angles. Elles se cachent toutes que ce soit derrière un sourire de façade, un quasi-mutisme ou une grande gueule, mais elles souffrent de la même façon. Des engueulades, des chamailleries et des rares moments de partage qui donnent à ces trois remarquables actrices la possibilité d'exprimer leur talent. Pour ma part, j'ai été très touché par le personnage de Natasha Lyonne qui est celui qui a le plus à offrir. Bref, un très beau drame qui brille par sa pudeur et sa simplicité, ce qui ne l'empêche pas d'être émouvant notamment au cours d'une merveilleuse dernière partie.
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