Derniers Avis sur Un été inoubliable

Un film qui joue sur la conscience morale à fond. Cela ne pose pas problème puisque tout est en contraste. C'est aussi un film qui possède un charme évident.
Autrement je n'ai pas été touché plus que ça. C'est pas trop à mon goût.
Cependant, surement un moyen intéressant pour s'ouvrir au cinéma roumain qui ne m'a pas l'air d'être négligeable.

Lucian Pintilie est un réalisateur et metteur en scène de théâtre qui fût exilé pendant presque 20 ans en France. Il y a noué de nombreux contacts avec la critique et sa forte personnalité associée à une grande culture lui ont valu ici beaucoup d'amitiés. Lorsqu'il put revenir dans son pays après la chute du régime communiste, il porta à l'écran un certains nombre de films dont cet été inoubliable, critique de l'âge d'or de la grande Roumanie, dont il est pourtant un thuriféraire. Pintilie a toujours affirmé ses opinions royalistes. Le titre fait ici fonction d' antiphrase, puisqu'en vérité ce qui va advenir est certes inoubliable, mais pour son atrocité. Le film est le portrait d'une belle jeune femme, mère de famille et épouse d'un capitaine de l'armée royale ( kristin Scott Thomas). Afin d'éloigner sa femme d'un général entreprenant, le capitaine demande sa mutation de Bucarest. Il est affecté pour le punir, dans une partie de la nouvelle Roumanie ( la Dobroudja) qu' elle a obtenue après la fin de la première guerre mondiale au détriment de la Bulgarie. Pour mémoire y vivait une minorité Roumaine. Mais les militaires Roumains ne sont pas bien accueillis et le poste s'avère plus que périlleux. Il fait venir sa famille. Sa femme est une intellectuelle pleine de compassion et bonté, très amoureuse de son mari. Une attaque de contrebandiers conduits au meurtre de huit militaires roumains. L'état major de l'armée décide alors de fusiller pour l'exemple, un groupe de paysans qui a sympathisé avec le capitaine et sa famille. Ce dernier qui, au fond de lui, est opposé
à cet ordre, demande un écrit avant de l' exécuter.Présenté en compétition officielle au festival de cannes en 1994, un été inoubliable se veut un regard sur ce tropisme qui consiste pour un gouvernement menacé, de manipuler un groupe humain majoritaire afin qu'il s'en prenne à une minorité présente sur le même territoire. N'oublions pas que le film fût réalisé en pleine guerre ethnique dans la yougoslavie voisine.
On a cité pour illustrer ce film, la citation de Paul Valery " deux dangers menacent le monde, l'ordre et le désordre" Court (80 minutes), le film est particulièrement réussi. Son interprétation et la direction d'acteurs sont de tout premier ordre. Toutefois, par honnêteté envers le spectateur éventuel, on indiquera que c'est un film qui s'adresse à un public confidentiel. La revue de cinéma Positif, avait à l'époque du festival de Cannes considéré qu' un été inoubliable avait été injustement oublié par le jury cette année là. Le film repartira en effet les mains vides. La thématique traitee est universelle.

Il y a un air du désert des tartares en Roumanie.
L'ensemble n'est pas palpitant et l'image n'est pas très belle.
Comme le disait un autre critique, cela permet de témoigner d'un événement jamais traité au cinéma.
Mais on a du mal à s'intéresser au film.

En Roumanie dans les années 20, le conflit entre une hiérarchie militaire cruelle et bornée et une mère anglaise moderne et humaniste. Une farce caricaturale et tragique qui traite de sujets graves sans avoir l’air d’y toucher.

En 1925, la femme [Kristin SCOTT THOMAS) du capitaine Dumitriu, refuse, au cours d’un bal, les avances d’un général roumain ; cela provoque la mutation de son mari (et donc de sa famille, constituée de 3 enfants, un chien et une bonne) dans une garnison de Dobroudja du sud, région annexée à la Bulgarie en 1913 (traité de Bucarest), à l’issue de la Deuxième guerre balkanique. Un film hybride qui oscille entre comédie et drame voire tragédie et qui traite, à la fois, des ordres militaires absurdes et d’une famille non conventionnelle. On est loin des « Sentiers de la gloire » (1957) de Stanley Kubrick mais on se rapproche du « Fou de guerre » (1985) de Dino Risi. Le film est hybride également car, si le titre provient des souvenirs du fils du capitaine, alors enfant, il est bien vu à travers le regard des adultes. Seul mérite, faire découvrir une situation historique (injuste) peu connue, hormis des Roumains et des Bulgares.

film pénible, lent...n'a pas capté mon attention....acteurs moyens....scènes inutiles....des chèvres et des personnages qui crient tous ensemble....bref, mauvais

C'est vrai qu'il n'est pas courant d'aborder les années 20 sous cet angle, surtout à travers un pays tel que la Roumanie. De plus, Lucian Pintilie a un certain talent pour exprimer les sentiments de cette séduisante héroïne, campé avec talent par Kristin Scott Thomas, d'autant que certaines scènes ne laissent pas indifférent. Reste qu'il ne se passe vraiment pas grand chose pendant 80 minutes, et que si l'on comprend où le réalisateur veut en venir, on ne se passionne vraiment pas pour le peu de choses qu'il a à nous raconter. Pas mauvais donc : juste assez ennuyeux.

La période (1ère Guerre Mondiale) et le lieu (une région partagée entre la Roumanie et la Bulgarie) auraient pu se prêter à un bon film, avec une vrai histoire. Toutefois, le film est plat, l'histoire avance très doucement (le film fait 1h19 mais en paraît bien plus) et on a du mal à comprendre où ce film veut en venir.Au final, un été inoubliable est un film rapidement oubliable.

Un film difficile à décrire en tout cas ces 20 premières minutes sont médiocres et n'installe pas d'histoire (pourtant le film ne dure qu'une 1h20), je n'ai pu allé au-delà tellement Un Eté inoubliable est un film oubliable.