Le film impose une atmosphère austère, sèche voire même clinique où une femme à la vie privée difficile a de surcroît un travail très pénible car comme le dirait l'ami médecin dans le film : "même ta fille ne ferait pas tout ça ". La première demi-heure est dans un récit un peu monotone, voire ennuyeuse puisqu'on suit le quotidien de Moon-Jung, seule et mélancolique qui effectue un travail ardue et ingrat. Mais cette partie qui paraît peu intéressante est en fait semée de petits indices sur la vie des personnages. Rarement un film aura abordé autant de fond la vieillesse sans en faire un drame pathos. Moon-Jung fait un choix qui ne peut que la mener dans une spirale tragique. Néanmoins, malheureusement, la dernière partie accumule de façon poussive les rebondissements avec trop de coïncidences grossières pour qu'on reste dans la vraisemblance... ATTENTION SPOILERS, cliquez pour en savoir plus... Le style du film est tout de même très réaliste, quasi documentaire quand Moon-Jung est au travail, et le dernier quart d'heure vient gâcher un peu le tout avec jeu du hasard et du destin capillotracté. Ca reste pourtant une histoire qui était jusque là pleine d'acuité et de justesse. Site : Selenie.fr
Présenté comme étant un thriller, ce qu’il est, d’une certaine façon, de par quelques évènements dramatiques qui interviennent dans le cours de l'histoire, "Greenhouse" est surtout un film qui nous parle des liens familiaux, de la vieillesse, de la maladie dans un pays, la Corée, et la peinture qui en est faite est tout sauf rose, les membres de la société coréenne, à de rares exceptions près, semblant aveugles à la détresse subie par celles et ceux qui les entourent. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-greenhouse/
Greenhouse en référence au domicile , une Serre , où habite l'Héroïne du film est un premier Long-Métrage à la réalisation qui tient en haleine jusqu'à sa toute fin ! Avec un uppercut final ce Drame Coréen nous dit finalement que la Société qui ne se préoccupe pas de ses anciens menace aussi l’avenir de sa jeunesse et en ça la démonstration est implacable !
Film très lent où il ne se passe rien pendant la première moitié puis un accident fait tout basculer. Devient prenant à partir de là. Film non abouti, on sent qu'il manque un petit quelque chose
Un thriller psychologique coréen qui sur le papier est intéressant mais un peu décevant dans sa forme. Le film nous démontre l implacabilite du destin quand on fait des mauvais choix. L heroine, aide soignante, s occupe d un couple malade, un drame va surgir, indépendamment de l héroïne mais elle va faire un choix qui va être déterminant et surtout va accumuler des problèmes de plus en plus grave. La mise en scène est assez propre mais d invraisemblance en invraisemblance nuit au scénario.
Pour Moon-Jung, la vie est une vallée de larmes. Chaque matin, après s’être levée, s’être lavée, elle se gifle silencieusement. Pour expier une faute qu’elle aurait commise ? Pour se donner le courage d’affronter une nouvelle journée ? Son fils est en prison et, s’il en sortira bientôt, refuse de revenir vivre avec elle. Son travail : assistante de vie auprès d’un couple de personnes âgées. Lui, un ancien professeur, est aveugle ; elle, atteinte de la maladie d’Alzheirmer, manifeste parfois de sombres accès de violence. Moon-Jung fréquente un groupe de paroles dont l’une des membres va se rapprocher d’elle.
Nous vient de Corée ce premier film tourné par une jeune réalisatrice née en 1994. Il contient les mêmes ingrédients que ces films coréens dont, pour notre plus grand bonheur, nous sommes devenus familiers au fil des ans : des drames familiaux, un zest de polar, des figures féminines shakespeariennes. "Parasite" de Bong Joon-Ho est évidemment le titre le plus célèbre ; mais il ne doit pas occulter d’autres pépites : "Memories of Murder" et "Mother" du même Bong Joon-Ho, "Secret Sunshine" et "Burning" de Lee Chang-Dong, "Old Boy" et "Decision to Leave" de Park Chan-Wook…
"Greenhouse" coche scrupuleusement toutes les cases de ce programme désormais bien rodé. Son héroïne , bien mal récompensée de son altruisme, est particulièrement poignante. Chacun de ses bienfaits se retourne contre elle avec un malin plaisir. "Greenhouse" (ce titre énigmatique désigne la serre dans laquelle Moon-Jung s’est temporairement installée en attendant de louer un appartement avec son fils) est le récit des mauvaises décisions qu’elle prend à chaque étape de sa vie et qui finiront toutes par se retourner contre elle.
Il y a quelques chose d’un peu trop systématique dans cette accumulation. Elle deviendrait presque lassante si elle n’était pas aussi dramatique. L’ultime rebondissement est le plus terrible. On le sent venir et on en redoute l’issue. Le film se termine juste avant de savoir si notre prémonition s’est ou pas réalisée.
Ce premier film de la réalisatrice Lee Sol-Hui se situe dans la veine cruelle (voire sadique) que le cinéma coréen aime souvent emprunter, et dont le réalisateurs emblématiques pourraient être Kim Ki-Duk et Lee Chang-Dong.
L'héroïne est tout d'abord présentée dans la pire des situations : elle est pauvre, s'auto-mutile, vit dans un hangar, son fils est en prison, elle doit s'occuper de sa mère, visiblement atteinte d'une maladie type Alzheimer. Elle gagne sa vie en s'occupant d'un vieux couple, dont l'homme est aveugle et la femme atteinte des mêmes symptômes que sa mère.
En résumé, c'est glauque, et pour tout dire, plus noir que noir. Mais sans déflorer l'intrigue du film, la vérité est que les choses empirent nettement vers le milieu du film, suite à un concours de circonstance tout à fait coréen dans l'esprit : improbable et particulièrement diabolique.
J'ai fini par rire noir, si je puis dire, de tant de malheurs accumulés, parfois de façon totalement invraisemblable.
Le film se laisse toutefois regarder, en partie parce que la mise en scène est solide et efficace, et aussi parce que l'actrice principale réussit parfaitement bien à jouer la Madonne doloriste.
Une trame sociale devenue classique dans les films Coréens (du Sud) qui arrivent régulièrement sur nos écrans. Une face moins reluisante que celle de la réussite économique du pays. Un cadre sociétal, l’aide-soignante à domicile dévouée qui encaisse la violence d’une patiente, démence oblige. Des conditions de vie précaires (situation connue chez nous aussi). Puis on passe au thriller. Un accident. Ce n’est pourtant qu’un accident mais les propos démentiels annonciateurs de la patiente craignant pour sa vie pourraient se transformer en accusation. Déjà que le fils est sous les barreaux (pour une raison inconnue). On suppose que la société coréenne est prompte à porter l’accusation sans trop chercher à comprendre. Reste le cadavre. Qu’en faire ? Quelques stratagèmes dans un premier temps. Puis, une conclusion / solution scénaristique puisqu’il faut bien qu’il y en ait une. Quelque chose d’assez ouvert, laissant le spectateur à son interprétation. J’avoue que j’ai décroché à ce moment-là.
Un premier long coréen traitant de la vieillesse, du mal-être et de la rupture générationnelle et sociétale.
Quelque part entre le drame et le thriller psychologique, une œuvre un peu trop attendue dans son dispositif narratif et se perdant en partie dans ce qu'elle veut vraiment nous raconter, mais ne manquant pas d'une certaine maîtrise dans la mise en place de sa tragédie, inéluctable, à l'image de cet effet domino final, entre erreurs et désespoir.
Thriller psychologique assez éprouvant pour les thématiques abordées et dans l’acharnement sur son personnage principal. La mise en place est un peu lente et laborieuse. L’intrigue finit par captiver et faire réfléchir sur la déchéance, la fin de vie, la position des accompagnants.
Une déception. Un drame social qui embrasse plusieurs thématiques comme la vieillesse et toutes les questions liées à l'autonomie des personnes âgées, l'abandon, la solitude mais aussi la famille. Mais ce film est bien trop lent et il manque de rythme. Surtout qu'il est très bavard qu'il ne se passe pas grand chose, sauf dans le dernier tiers du film, et que l'héroïne n'est pas transcendante.
« Ils ont vraiment un grain» De l’aide soignante qui se frappe la tête, à son couple de vieux patients lui aveugle qui perd un peu la tête, elle Alzheimer, on est servis. La vieille a un accès de folie et essaie de tuer l’aide-soignante et c’est l’accident… s’ensuit une improbable solution trouvée par l’aide-soignante pour donner le change, notamment au vieux mari. On aurait pu être dans l’ambiance Parasite mais le trait est malheureusement trop gros