Avis : Un p’tit truc en plus - Page 2

Un p'tit truc en plus est la comédie à voir absolument pour passer un super moment de rire et d'émotion. Pari réussi d'Artus de nous faire rire et pleurer, j'ai été cueilli. Franchement j'étais septique je ne connaissais pas particulièrement l'humouriste mais là passer du stand up à la réalisation avec autant de brio BRAVO.
Bravo aussi à l'interprétation Clovis Cornillac et Alice Belaïdi et surtout les pensionnaires qui sont particulièrement bien dirigés... et attachants ! mention à,Arnaud et Arnaud 💕
Je recommande ++++

C'est un film comme on n'a pas l'habitude d'en voir. Il se balade sur le fil du rasoir. On rit, puis l'instant d'après, non (pourtant on est dans la même scène). On riait d'un handicapé, c'est la raison. Puis le film bascule : on passe à l'émotion. Et il se termine dans la grande émotion... Il y a donc quelque chose de super convaincant, presque de magique, de se retrouver avec ces gens qui ont "un p'tit truc en plus".

"Se retrouver"... C'est justement la magie qui s'opère chez les deux malfrats du début, qui ont été parachutés dans ce paysage. Eux aussi avaient un p'tit truc en plus, mais ils l'ignoraient. Et l'on se sent au final, dans notre fauteuil de spectateur, avec un p'tit truc en moins. Ce film pourrait bien déclencher des vocations.

Bravo les magiciens, Artus et Clovis Cornillac ! On reste quand même ébahi par ce casting de non-acteurs (un réalisateur de blockbuster aurait sûrement eu recours aujourd'hui aux effets spéciaux numériques). Faut être gonflé pour faire un tel film, surtout pour un premier film, d'où la note, pour l'originalité et le risque (en plus de l'intérêt et de l'émotion, comme déjà dit). Et Yanns enfonce le clou dans le générique de fin avec Clic Clic Pan Pan Pan...

A.G.

Chef-d'œuvre d'humanisme, une grande surprise... Je connaissais le " p'tit truc en plus " d'un sketch d'Artus et Ferrari... Ce film réussit l'exploit d'être une comédie au sujet des handicapés sans jamais se moquer des handicapés... Artus fait une magnifique performance à la fois en tant que réalisateur, scénariste, acteur principal, auquel se joint magnifiquement Cornillac et Alice.

Un comique de répétition, une petite histoire abracadabrantesque, incohérente, et sans vraiment de fondement, un soupçon de « j’en rajoute sur les gags des handicapés » et une pointe de mélancolie dont cette comédie.
Quelques bons moments.
Mais pour ma part je ne comprend pas l’angouement sur ce film.
L’idée été bonne mais la réalisation non !

Certes le sujet n'est pas nouveau mais cette comèdie sur le handicap fonctionne au fur et à mesure que l'histoire avance! Comme il se doit, on assiste à un dèluge d'humour et de tendresse, recettes infaillibles! Oh combien! Avec ce premier long-mètrage d'Artus situè dans la magnifique règion Auvergne-Rhône-Alpes, l'humoriste regarde l'handicap mental avec affection et sincèritè! A son sujet, la critique est quasi unanime : « une comèdie qui porte sans mièvrerie son message de tolèrance et d'acceptation de la diffèrence. » Le film est efficace, drôle et touchant, comme si Artus s'adonnait à la mise en scène depuis dix ans. « Le p'tit truc en plus » de cette comèdie tout public, c'est qu'elle tombe à point nommè au moment où la crise èconomique, la violence et les rèseaux sociaux font rage dans notre sociètè! Et ça, ça fait du bien car on a profondèment besoin de ce type de production pour oublier nos petits soucis du quotidien! Ce premier essai tient donc ses promesses, surtout celle de distraire sans recourir à des clichès sur le handicap mental! Le public ne s'y trompe pas et le film triomphe partout en France en dèclenchant immanquablement le rire et l'èmotion grâce à une troupe d'acteurs parfaits...

Parfois, on ne sait pas trop pourquoi un film sans prétention fait mouche. C’est arrivé à Dany Boon, c’est arrivé à Eric Tolédano et Olivier Nakache, et c’est (peut-être, l’avenir le dira) en train d’arriver à Artus. Il signe avec « Un P’tit Truc en Plus » sont premier film et son démarrage en salle est assez impressionnant, reste à voir si le bouche à oreille va faire son œuvre. On ne peut pas dire qu’en choisissant de faire du handicap mental le sujet central de son film, il ait choisit la facilité. Ce n’est pas le premier à confier des rôles à des handicapés et à traiter ce sujet très délicat. Il faut respecter ses acteurs, ne pas verser dans le pathos ni le misérabilisme, trouver le ton juste en évitant de déraper. Ce petit numéro de funambulisme, je trouve qu’il le réussit pas mal du tout, surtout pour un premier film. Il choisit de faire en sorte que les comédiens (à l’exception de lui même et de Clovis Cornillac) conservent leur propre prénom, animateurs comme résidents du centre. Seuls les deux « impostures » (= ceux qui mentent) ont des noms différents. Le film ne verse pas dans le pathos, jamais. Et je dois avouer que sur ce sujet c’était une crainte légitime. C’est drôle, parfois cruellement drôle, parois tendrement drôle mais c’est toujours drôle. Filmé dans un décor naturel magnifique, monté avec dynamisme, le film offre des petits moments de poésie très courts (le travelling sur les différentes housses de couette). Et puis le générique de fin est habillé d’une de mes chansons préférées signée Murray Head. A chaque personnage son running gag, même si certains sont plus drôles que d’autres (le fan de Sarkozy est plus vrai que nature), tous sont touchants à leur manière. Même chez les éducateurs, le pauvre Marc, amoureux transis un peu pathétique, ou Céline (dont l’extérieur ne colle pas avec l’intérieur), les rôles sont plutôt bien écrits pour un film choral. Après, aucun d’entre eux n’a une réelle profondeur, il ne faut pas exagérer, on reste dans une comédie. S’agissant des comédiens professionnels, Alice Belaïdi ou Artus, Clovis Cornillac ou Marc Riso, ils font ce qu’il faut pour servir leur rôle, en essayant (pour Cornillac ou Artus) de ne pas surjouer. A ce jeu là, c’est Artus qui a le vrai défi : jouer un type qui essaie de se faire passer pour handicapé, c’est le truc super-risqué, et en grande partie grâce au reste du casting, il arrive à rester pile dans le ton sans mettre mal à l’aise. D’ailleurs, je me demande si c’et bien crédible de voir Clovis Cornillac en père d’Artus, pour de vue « âge » ? Pendant tout le début du film je les croyais frères, cela me paraissait plus crédible. Ils sont bien entourés par des comédiens qui jouent leur rôle sans se poser de question, et cela fonctionne très bien. Il y a au casting des trisomiques, un jeune adulte qui a visiblement eu un traumatisme crânien, des handicapés légers qui ont des tocs, un autiste, un syndrome Gilles de la Tourette, le film essaie de mettre en scène plusieurs types de handicaps au sein d’un tout petit groupe. On ne va pas se mentir, le scénario est assez cousu de fil blanc, on se doute assez vite de comment cela va se terminer pour les deux malfrats, spoiler: on se doute que finalement l’amour et la tendresse (et la générosité, et l’altruisme…) vont emporter le morceau.
C’est un scénario assez convenu, même un peu téléphoné mais ce n’est pas grave car au fond, on n’espère pas vraiment autre chose. Sur une base au départ assez amorale (se faire passer pour handicapé mental pour échapper à la police n’est franchement pas très glorieux), le film fait passer un message de tolérance, d’optimisme et de chaleur humaine. Alors on peut trouver cela naïf, convenu, lénifiant, tout ce qu’on veut, mais le cinéma n’est pas toujours obligé d’être crédible ou cynique, il peut aussi, parfois, se contenter de messages positifs. J’ajoute pour finir que j’aime énormément ce titre, ce « P’tit truc en plus », ce chromosome surnuméraire qui change tout, mais qui au fond ne change pas l’essentiel. Sans être un chef d’œuvre, ni une comédie culte, « Un P’tit Truc en Plus » est juste un p’tit pavé sur la grande route du vivre ensemble en société : pas besoin d’être un film aux grandes prétentions pour faire mouche.

En découvrant la bande-annonce, je m’étais dit que je ne mettrais pas ce film dans ma liste. Quelque chose qui me gênait aux entournures. Mettre en scène le handicap mental, l’exploiter pour provoquer de l’émotion, non pas dans les chaumières, mais dans les salles de cinéma, non je ne veux pas participer à ça. Mais rien que des éloges, des salles remplies, une sortie nationale qui cartonne en tête du box-office avec des comparatifs avec de très grands succès de la comédie familiale et populaire. Comment rester à l’écart ? Vais-je à mon tour devoir verser ma critique dithyrambique ? Ben non. C’est sympathique. Ce n’est pas vraiment émouvant car c’est attendu. A dessein, nous dit-on, il n’y a pas de pathos. Une pincée de comique de répétition. Un fil conducteur assez plat. Peu de contenu pour un film noté 4,5 étoiles sur ce site à l’heure où j’écris avec des notes de 4 et 5 qui écrasent de leur nombre et de leur poids toutes les autres. Je vais quand même en ajouter une en bas de palmarès. Et tant pis si j’ai honte de ne pas me retrouver dans le même élan populaire qu’on nous vante (ou qu’on nous vend ?). Il faut de tout. Vous avez compris, je ne pense pas que ce soit le chef d’œuvre qu’on nous commente. Les films qui remplissent les salles financent le reste. On ne va donc pas s’en priver.

Très belle comédie française, solaire et drôle à qui l'on souhaite un beau succès ! Pari osé et reussi pour un Artus devant et derrière la caméra.

Un chef d’œuvre qui nous fait rire AVEC les personnes handicapées, d’eux de leurs situations, du fonctionnement de la société autour d’eux et ça fait un bien fou. Le tout, Artus oblige, sans aucun pathos. Donc on s’attache très vite à chacun des personnages, même au vrai Sylvain qui se retrouve à vivre sa meilleure vie en Espagne. Je sens que ce film deviendra culte et il le mérite car Artus nous donne une nouvelle vision de l’handicap, vision positive.

Merci à tous pour ce film magnifique. Nous avons passé un moment excellent. C'était très sincèrement le film qu'on attendait, ça fait un bien fou! Que de talents! Courez voir ce film plein d'émotions et de joie de vivre, avec en prime de très beaux paysages! Encore bravo à toute l'équipe.

Vu en avant première. Premier film d’Artus très agréable et avec beaucoup d’humour. J’ai aimé son œil bienveillant sur les personnes handicapées

Voilà ce qui arrive lorsqu'on décide, sur le tard, de ne pas passer à côté du film que tout le monde va voir : on se retrouve face à un film dont on se demande pourquoi il rencontre un tel succès. On me dit, c'est parce que ce film met en avant des porteurs de handicap. Eh bien si c'est pour les mettre en avant de façon aussi lourde, aussi grasse, c'est pour en faire des personnages dont l'expression préférée est "fils de p...." et pour lesquels, finalement, on n'arrive guère à ressentir de l'empathie, si c'est pour en arriver, finalement et, on l'espère, sans le faire exprès à stigmatiser les handicapés, autant ... ne pas les mettre en avant. "Un p'tit truc en plus" fait partie de ces prétendues comédies à la vision des quelles on ne rit jamais tellement les "gags" sont éculés et navrants. Il fut un temps où on avait la possibilité de voir des films destinés au grand public qui arrivaient facilement à satisfaire les cinéphiles les plus exigeants. On dirait, malheureusement, que le moule de ce genre de film est cassé. Et, en plus, un des handicapés étant fan de Dalida, le film est truffé de ses chansons.

Une sympathique petite comédie familiale qui prend le parti de rire avec (et non de) la trisomie, avec un groupe d'acteurs handicapés qui sont drôles, attachants, et plutôt courageux pour certaines scènes qui n'étaient pas évidentes. On devine d'emblée qu'Artus aime son sujet, et veut nous sensibiliser à une cause plus que louable (après ce film, si vous vous garez encore sur une place handicapée, "même pour cinq minutes", c'est que vous n'avez rien compris), et même si le film n'est pas forcément adapté à des tout-petits (langage vulgaire), on pense que le reste de la famille peut passer un vrai bon moment devant Un p'tit truc en plus (un titre assez bien trouvé pour parler du chromosome additionnel, responsable de la trisomie). Alors, on voit tellement l'amour du sujet, l'envie de faire un premier film touchant et qui rassemble, qui ne se prend pas pour l'Intouchables de demain, gorgé de bonnes intentions au départ, qu'on va prendre une cuillère en plastique pour taper sur ce qui ne va pas. Rapidement : le montage est raté, certains gags trop répétitifs, les situations sont téléphonées, et les bons sentiments pleuvent à la fin (on a quand même
spoiler: une handicapée qui apparaît pour caser Marc, des flics qui ne font pas le lien entre la somme dérobée et l'arrivée d'une grosse somme d'argent dans le gîte où ils ont séjourné, et la fin du "vrai" Sylvain ? Il est bien rentré ? Il va bien ? On a juste "oublié" de finir son arc narratif.
..). Bref, qualitativement, Un p'tit truc en plus reste une légère comédie pleine de bons sentiments, mais elle gagne évidemment tous ses points par son sujet, par sa troupe d'acteurs touchants (et vraiment investis), par des gags simples qui fonctionnent, par une envie de donner un peu de douceur à un handicap qu'on regarde souvent avec pitié et tristesse, et par le réel plaisir de jouer ensemble, de rire d'eux-mêmes, pour cette petite équipe qui transparaît à chaque plan. Dans la flopée de comédies françaises interchangeables et à l'humour bas du front, on ne comptera pas celle-ci. Surtout si vous êtes en famille, Un p'tit truc en plus est la sortie idéale.

Un film très réussi, sur un sujet délicat, tout à fait bien abordé, avec de la délicatesse et de l’empathie mais avec un humour assez féroce aussi, ce qui était une gageure. On est dans l’esprit « feel good movie » mais avec un scénario très original, et un projet difficile à mener. Donc un grand bravo à Artus, à l’origine de l’idée originale et du scénario. Il fallait oser, y aller, et convaincre. La réalisation est classique, bien menée, une jolie bande son avec Dalida, et la scène culte sur le morceau de Yanns « Clic Clic panpan », dans le bus qui part en vacances .Et bien sûr toute cette humanité, sans s’apitoyer. Les acteurs sont tous très bien dirigés, formidable prestation de l’équipe des 11, « petits plus », époustouflants, et sinon une prime spéciale à Alice Balaïdi, qui tient là son meilleur rôle, dans un film ultrapopulaire et qui devrait lui offrir de très belles opportunités. La meilleure allégorie du film est celle du vrai Sébastien qui par erreur part en Spring Break sur la Costa Brava , en s’éclatant come un jeune « normal » , énorme et plein d’enseignement.

Un vrai succès populaire bien mérité …il fallait oser imaginer et réaliser un tel film avec des acteurs non professionnels handicapés mentaux qui ont ce petit truc en plus….on rit et on sourit de bon cœur et le public apprécié….
C’est très positif de voir que les gens accueillent positivement ce film et surtout ont l’idée et l’envie d’aller le voir….
La société n’est peut être pas si intolérante que cela ? Espoir….