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Blan
11 abonnés
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3,0
Publiée le 15 mai 2024
Film vu en avant première (sans la présence de l'équipe du film) le 18 avril. Un film sans temps morts, à l'humour équilibré, ni trop, ni trop peu. Pas de caricature, pas de moquerie, un regard vrai, touchant. Un joli moment de cinéma, à voir par tous, qu'on ait un p'tit truc en plus ou un p'tit truc en moins.
Une vraie bouffée d’oxygène ce film ! Un moment où l’on rit avec les acteurs et Artus a vraiment su recueillir des émotions et des attitudes pendant les scènes ! Bravo ! Et merci encore à tous les éducateurs et les autres accompagnants de ce secteur c’est vraiment un métier formidable et difficile à la fois
Artus signe la comédie française de ce printemps et surement de l'année 2024. Au début on est un peu gêné en rigolant sur le groupe d'handicapé et finalement on se rend compte que c'est fait dans la bienfaisance. On se prend d'affectation pour cette colonie un peu particulière. De nombreux passages sont marrants et l'histoire est bien que caricatural . A voir Urgemment pour a avoir la banane
Artus a réalisé un film plein d'humanité qui, de surcroît, à l'excellente idée de faire jouer et mettre en avant des acteurs handicapés. En cela, c'est un film formidable. D'un point de vue strictement cinématographique, il faut être plus mesuré ; si l'on retire les deux running gags du film ("fils de puuuuuute" et les ballons dans la tronche de Marie), honnêtement, il ne reste plus grand chose qui puisse faire sourire. Une comédie formatée pour les soirées TV du dimanche soir.
Pour un premier film sous la casquette de réalisateur-scénariste, Artus s'en sort pas trop mal. Rien de bien révolutionnaire, le film est même prévisible de A à Z, des gens lambdas voir des bandits, qui découvre les vrais valeurs humaines auprès de gens diminués ou handicapées et qui s'achète une nouvelle morale, c'est clairement pas nouveau, mais le film est plutôt généreux sans faire dans la surenchère de voyeurisme. Malgré tout il y a pas mal de maladresses, ça dégouline de bons sentiments et le rythme n'es pas toujours adéquate mais cela reste correcte. L'on est loin du chef d'œuvre que désigne les notes dithyrambique des spectateurs, qui comme par hasard on eu l'immense privilège de voir le film en avant-première et qui biaise les notes. Toutefois la comédie française a connue pire.
C'est un film comme on n'a pas l'habitude d'en voir. Il se balade sur le fil du rasoir. On rit, puis l'instant d'après, non (pourtant on est dans la même scène). On riait d'un handicapé, c'est la raison. Puis le film bascule : on passe à l'émotion. Et il se termine dans la grande émotion... Il y a donc quelque chose de super convaincant, presque de magique, de se retrouver avec ces gens qui ont "un p'tit truc en plus".
"Se retrouver"... C'est justement la magie qui s'opère chez les deux malfrats du début, qui ont été parachutés dans ce paysage. Eux aussi avaient un p'tit truc en plus, mais ils l'ignoraient. Et l'on se sent au final, dans notre fauteuil de spectateur, avec un p'tit truc en moins. Ce film pourrait bien déclencher des vocations.
Bravo les magiciens, Artus et Clovis Cornillac ! On reste quand même ébahi par ce casting de non-acteurs (un réalisateur de blockbuster aurait sûrement eu recours aujourd'hui aux effets spéciaux numériques). Faut être gonflé pour faire un tel film, surtout pour un premier film, d'où la note, pour l'originalité et le risque (en plus de l'intérêt et de l'émotion, comme déjà dit). Et Yanns enfonce le clou dans le générique de fin avec Clic Clic Pan Pan Pan...
Comédie bouleversante, bien écrite, drôle et extrêmement touchante. Je n'ai même pas envie de rentrer dans les détails (réalisation, scénario, musique, etc), j'ai simplement envie de dire que c'est la première fois que j'accorde la note maximale à une comédie française et je pense que ça vaut tous les compliments du monde. Merci Artus pour cette comédie et merci à toutes les personnes qui ont travaillé sur ce film.
A vu « Un p’tit truc en plus » d’Arthus. Téléfilm totalement prévisible farci de bons sentiments, de facilités de scénario, de comique de répétition qui au grand maximum fait sourire. Aucune mise en scène, une accumulation de situations jamais développées, la pauvreté des dialogues arasent tout encore plus vers le bas. Clovis Cornillac dans un jeu entre l’outrance et le cabotinage est irritant et le rythme qui manque vraiment de souffle. Les acteurs amateurs sont bien plus vivants et naturels que les professionnels. Le succès phénoménal (incompréhensible) m’a rendu avec le temps, désireux. Une mauvaise nouvelle et la fête du cinéma m’ont fait baissé la garde. La curiosité est un vilain défaut, bien mal m’en a pris.
En découvrant la bande-annonce, je m’étais dit que je ne mettrais pas ce film dans ma liste. Quelque chose qui me gênait aux entournures. Mettre en scène le handicap mental, l’exploiter pour provoquer de l’émotion, non pas dans les chaumières, mais dans les salles de cinéma, non je ne veux pas participer à ça. Mais rien que des éloges, des salles remplies, une sortie nationale qui cartonne en tête du box-office avec des comparatifs avec de très grands succès de la comédie familiale et populaire. Comment rester à l’écart ? Vais-je à mon tour devoir verser ma critique dithyrambique ? Ben non. C’est sympathique. Ce n’est pas vraiment émouvant car c’est attendu. A dessein, nous dit-on, il n’y a pas de pathos. Une pincée de comique de répétition. Un fil conducteur assez plat. Peu de contenu pour un film noté 4,5 étoiles sur ce site à l’heure où j’écris avec des notes de 4 et 5 qui écrasent de leur nombre et de leur poids toutes les autres. Je vais quand même en ajouter une en bas de palmarès. Et tant pis si j’ai honte de ne pas me retrouver dans le même élan populaire qu’on nous vante (ou qu’on nous vend ?). Il faut de tout. Vous avez compris, je ne pense pas que ce soit le chef d’œuvre qu’on nous commente. Les films qui remplissent les salles financent le reste. On ne va donc pas s’en priver.
Après un braquage de bijouterie, pour échapper à la police, un fils et son père sont contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur…
Le premier long-métrage de l’humoriste Artus affole les compteurs et pour cause : il a réalisé le 2ème meilleur démarrage de l’Histoire du cinéma français derrière Bienvenue chez les Ch'tis (2008) avec 500 000 entrées en 3 jours (+ d’1M en 10 jours et le cap des 9M a été atteint un peu plus de 2 mois après sa sortie !).
Mais pourquoi un tel buzz ? Comment expliquer un tel succès ? Sans doute est-ce parce que les français avaient besoin de légèreté, d’un feel good movie et pas d’une comédie communautariste débilisante comme il en sort (trop) régulièrement au cinéma (tel que Opération Portugal 2 - La vie de château - 2024).
Le film fait preuve de légèreté et de tendresse, il délivre un beau message de tolérance sur la différence et l’acceptation des autres. Mais en dehors de cela, il faut aussi reconnaître que le scénario est très convenu (avec des protagonistes prévisibles comme le père bourru qui va s’attendrir au contact des autres et son fils qui va se découvrir et rentrer dans le droit chemin, pile pour le happy end).
C’est gentillet mais c’est pas foufou non plus, les vannes tournent en boucle, ainsi que les comiques de situation avec les handicapés (celui qui balance des insultes à tout va, celui qui imite des personnalités politiques, celle qui prend des coups dans la gueule, celui qui se déguise, ...), ça marche une fois, deux fois, mais de là à le répéter à toutes les sauces, ça devient répétitif et bien évidemment, ça finit par ne plus faire rire. Saluons néanmoins les excellents acteurs amateurs, qui sont sincèrement excellents.
Un film très réussi, sur un sujet délicat, tout à fait bien abordé, avec de la délicatesse et de l’empathie mais avec un humour assez féroce aussi, ce qui était une gageure. On est dans l’esprit « feel good movie » mais avec un scénario très original, et un projet difficile à mener. Donc un grand bravo à Artus, à l’origine de l’idée originale et du scénario. Il fallait oser, y aller, et convaincre. La réalisation est classique, bien menée, une jolie bande son avec Dalida, et la scène culte sur le morceau de Yanns « Clic Clic panpan », dans le bus qui part en vacances .Et bien sûr toute cette humanité, sans s’apitoyer. Les acteurs sont tous très bien dirigés, formidable prestation de l’équipe des 11, « petits plus », époustouflants, et sinon une prime spéciale à Alice Balaïdi, qui tient là son meilleur rôle, dans un film ultrapopulaire et qui devrait lui offrir de très belles opportunités. La meilleure allégorie du film est celle du vrai Sébastien qui par erreur part en Spring Break sur la Costa Brava , en s’éclatant come un jeune « normal » , énorme et plein d’enseignement.
Un vrai succès populaire bien mérité …il fallait oser imaginer et réaliser un tel film avec des acteurs non professionnels handicapés mentaux qui ont ce petit truc en plus….on rit et on sourit de bon cœur et le public apprécié…. C’est très positif de voir que les gens accueillent positivement ce film et surtout ont l’idée et l’envie d’aller le voir…. La société n’est peut être pas si intolérante que cela ? Espoir….
Une comédie humaine attachante dans un décor de colonie de vacances. Le scénario amusant va conduire les deux compères : Artus et Clovis Cornillac, à basculer dans un univers piloté par Alice Belaïdi, plein d'humanité, de drôlerie et de gaité, avant tout grâce à ces jeunes décomplexés, natures, aux ressources incroyables et pétillants. Beaucoup d'émotions proposées dans ce regard tendre et complice avec cette jeune bande de joyeux drilles, épatants, au coeur immense. Pari réussi pour Artus, excellent lui même, dans son interprétation remarquable, jamais outrancière, juste bienveillante. Une comédie qui aurait pu s'intituler " un gros truc en plus"....... !!**