Et c’est parti pour un tour du cinéma ouest-allemand, après avoir découvert avec émerveillement la réalisation de Despair, respectueusement une histoire des temps anciens de virtuosité après querelle assommante, s’attelant de suite voir Ali, dont tous les autres l'appellent en français.
C’est très bien comme ça, parle pas l’allemand, permettant d’apprendre quelque mot scolaire, rendant grâce aux sous-titres sans besoin de révéler, un secret jalousement bien gardé, Rainer Werner Fassbinder, du nom d’artiste de cinéma bourgeois, ne s’adresse pas qu’aux bourgeois associés au malin et à l’intelligence.
Libre d’esprit non du corps possédé par les êtres enlacés rendez-vous cafétéria déjeuner dîner en amoureux, à interpréter en cameo ce scénario et décrire en réflexion personnelle sans foi derrière, comme l’ethnie représentative du personnage principal au cœur d’une intrigue romantique contrariée.
Il ne peut aimer tranquillement une veuve solitaire beaucoup plus âgée que lui, en tant que cadet et elle l’aînée, l’écart est distant au millimètre, sans avoir ce mauvais regard inquisiteur qui ne les lâche d’une semelle, venant de ses compatriotes encore marqués par la guerre.
Une douleur des plus atroces à l’intérieur ventral, l’hyperstress bactériologique contaminant des travailleurs de même situation, une condition sociale que vivra l’étranger, accueilli par un pays hostile à sa couleur de peau provoque ulcère.
S’adaptant à la linguistique parfaite comme il pourra, origine migratoire entre les deux nations inconnue, chevauchant le Maroc vers l’Allemagne, on ne voit pas aussi les coutumes philosophiques, juste de la musique folklorique culturelle.
Les amants sont très liés dans ce film mis à nu, c’est calme de trouver une partie de jeu bruyante au rappel à la loi, alors qu’en faite, on sait pourquoi que la raison reviendra au même constat, l’animosité des habitants scandalisés envers cette relation inédite anti-conventionnelle extraordinaire.
Toute une mise en scène délicate, laissant planer l’ombre d’Hitler n’était pas loin, où ils mangèrent ensemble au restaurant national germanisé dans l’histoire blessure, la cicatrisation du temps comptant, le racisme ordinaire s’installe doucement dans les années 70, un amour que fera barrière la famille.
En deuil perpétuel paternaliste complètement dépaysée par la venue subite de ce choc culturel, on ne comprend pas ce voisinage et ces commerçants au passé sombre, finissant en conclusion critique avec les sublimes films d’exilés confrères germaniques, Douglas Sirk, le jeune homme et la vielle femme comme inspiration mère afin de mieux connaître ce film fils.