Votre avis sur La Convocation ?
3,5
Publiée le 29 décembre 2024
« Il y a une différence entre tolérance et irresponsabilité. » À la suite d'un incident entre deux élèves, leurs parents sont convoqués à l'école pour tenter de mettre les choses au clair. Une situation délicate en raison de l'âge des enfants et surtout de la nature du problème. Dans un premier temps, Halfdan Ullmann Tøndel dépeint toute la complexité psychologique de cette affaire avant d'élargir l'histoire. Un événement catalyseur qui fait ressortir différents sentiments et ressentiments. Traumatismes, insécurités, secrets et mensonges, on découvre les personnages autrement que par le prisme de parents en quête de réponses. Quand il est au plus proche du drame, "Armand" est un très bon film avec des acteurs très convaincants, surtout l'excellente Renate Reinsve, et des moments très forts, oppressants et explosifs. Par contre, je n'ai pas compris tous les choix du réalisateur. Des choix créatifs plus que scénaristiques avec des scènes déroutantes. Une manière d'exprimer, d'évacuer ce qui se passe ? La tension et l'importance des enjeux laissent alors place à quelque chose de plus surréaliste et imprévisible. Un peu frustré au final, mais c'est un bon premier film de la part du petit-fils d'Ingmar Bergman et de Liv Ullmann.
3,5
Publiée le 13 mars 2025
"La Convocation" récompensé l'an dernier au festival de Cannes et European Film Awards est un drame psychologique convenable dans l'ensemble. Halfdan Ullmann Tøndel, réalisateur et petit-fils d'Ingmar Bergman, a remporté la Caméra d'Or du meilleur premier long métrage au Festival de Cannes 2024. Son œuvre offre une narration intéressante qui aborde le voyeurisme, l'effet de masse, la violence et les dynamiques de pouvoir dans notre société, avec une performance marquante de Renate Reinsve. Cela dit, j'aurais aimé un scénario plus vif, l'histoire ayant parfois semblé tourner en rond à mes yeux.
3,0
Publiée le 11 février 2025
- Cet trés complexe, trés dur par moment.

spoiler: Les gamins au centre de l’histoire du film sont les grand absent, les parents et prof parle d’eux sans seux. Sa alterne entre de long silence et grand délire par moment qui font sourire parfois.


Je ne suis pas sur d’avoir tous compris, certaine scéne me font penser a des méthaphores en image.
3,0
Publiée le 12 mars 2025
Huis-clos très bien écrit et mis en scène. Duo d'actrices incroyables mais globalement beaucoup trop long avec des séquences oniriques un peu lourdingues
3,0
Publiée le 14 mars 2025
«Harcèlement scolaire norvégien…»
Quand on accuse votre fils de 6 ans d’agression sexuelle sur un de ses copains, votre sang de mère ne fait qu’un tour… et la vérité ne se trouve pas forcément là où on le pense.
Le sujet est bien traité et la trame intelligente, mais on perd un peu pieds avec des scènes délirantes et artificielles qui se veulent certainement artistiques.
On comprend en revanche que ce film ait eu la Caméra d’Or à Cannes, car la dite caméra virevolte avec virtuosité.
3,0
Publiée le 15 mars 2025
Caméra d'or (meilleur premier film toutes sections confondues) "la convocation" s'inscrit ( malgré la filiation du cinéaste avec celle De Igmar Bergman) plutôt dans la veine du cinéma du danois Thomas Vinterberg (" la chasse"...).

Le scénario expose à fleuret moucheté, en partant d'un incident grave survenu entre deux élèves de primaire, une réflexion sur les apparences sociales et de caractère.

Apparemment bien sous tous rapports, les trois personnages principaux se révèlent finalement entretenir des liens ambigus qui expliqueront leurs arrières pensées et par conséquent leurs actes.

Le film aborde aussi la question du mal-être infantile, comme révélateur fréquent de dysfonctionnement familiaux, dissimulés derrière les masques du jeu social.

Malgré ses qualités évidentes dans une première demi-heure savamment enlevée, " la convocation" finit malheureusement par perdre de son intensité lors des développements du scénario.

Il faudra surtout au spectateur être attentif pour ne pas manquer les détails des enchevêtrements psychologiques tortueux ( à l'image de ce que sont les trois personnages principaux) distillés de façon parcellaire.

La sensibilité et l'acuité du spectateur lui seront ainsi utiles pour capter, relever des signes apparemment anodins, détour d'un regard, photo, brève réplique finalement plus profonde qu'elle en à l'air. Toujours le règne des apparences.

C'est d'ailleurs sans doute un peu le défaut de " la convocation" qui oblique parfois sur des chemins de traverse, à l'occasion de scènes ( selon moi) pas très réussies et ( à mon goût) assez nombreuses dans sa seconde partie.

On notera à titre anecdotique, le clin d'œil adressé par le cinéaste norvégien à la filmographie de Bergman.

Le choix des prénoms des deux femmes notamment, "Elizabeth" et " Sarah" souvent attribués aux personnages feminins Bergmaniens.
3,5
Publiée le 12 mars 2025
Après un début déroutant et agaçant, le film prend une direction surprenante, à mi-chemin entre l'introspection et l'onirisme bergmaniens (dont le réalisateur est le petit-fils) et le suspense psychologique. Une révélation qui n'a pas volé la Caméra d'or à Cannes
3,0
Publiée le 14 mars 2025
Un film bâti autour de Renate Reinsve l’actrice norvégienne distinguée à Cannes en 2022 pour Julie (en 12 chapitres) ne pouvait que susciter notre intérêt. Débutant en une forme réaliste, la convocation de parents d’enfants ayant eu une altercation a l’école, le film nous étouffe rapidement dans un huis-clos obsessionnel qui nous fait découvrir peu à peu les relations entre les différents protagonistes. L’intérêt du spectateur se dilue alors, tant les dialogues sont répétitifs ou abscons. Le réalisateur se rappelle alors que, petit-fils du monument Ingmar Bergman, auteur en son temps de pensums soporifiques, il se doit d’inclure dans son film quelques scènes d’anthologie…Après une longue scène d’hystérie, nous aurons droit à une très longue scène métaphorique (?) d’embrassades dans le noir, une danse bizarre et maladroite dans un couloir aussi sombre et enfin une scène finale de pluie interminable.
Vraiment dommage de gâcher le talent d’une grande actrice pour le plaisir de se regarder filmer !
3,5
Publiée le 16 mars 2025
La sidération va crescendo, avec l’intrigue, avec les inclusions surréalistes. Ce qui au départ semble une simple péripétie scolaire prend une ampleur tout autre au fur et à mesure de l’avancée de l’intrigue, nous donnant une leçon sur les apparences trompeuses, les préjugés. Le huis clos, la réalisation sans concession, les inclusions surréalistes, la performance spectaculaire de Renate Reinsve contribue à ce crescendo et son apothéose où tout passe, sans un mot. Un film exigeant, qui respecte la sensibilité et l’intelligence de ses spectateurs.
3,5
Publiée le 15 mars 2025
Petit-fils d’Ingmar Bergman , le jeune cinéaste Norvégien Halfdan Ullmann Tøndel fait là preuve d'une parfaite mise en scène dans sa réalisation qui opère un basculement progressif du réel vers une dimension presque surnaturelle et si je devais résumer le film je dirai que les Parents là , qui se connaissent , se servent de leurs enfants pour régler leur contentieux !
Le réalisateur observe ses personnages sans prendre parti et transforme l'école en un lieu lugubre qui pour le coup a quelque chose d'inquiétant ! ...
3,5
Publiée le 14 mars 2025
🎬 LA CONVOCATION (ARMAND) - Halfdan Ullmann Tøndel | ⭐ 7,5/10

C'est fou comme l'impression que l'on garde d'un film peut dépendre du contexte dans lequel on le voit. Totalement emballé par ce premier film, lauréat de la Caméra d'Or, lors de sa projection à Cannes il y a presque un an, c'est avec davantage de réserves que je suis ressorti de la salle après ce nouveau visionnage.

Si le huis clos dans cette école lugubre, vide d'élèves, continue de fonctionner, et si le point de départ de la narration est toujours aussi intéressant (la confrontation entre les parents de deux élèves, l'un accusé d'avoir agressé sexuellement l'autre), le scénario finit par quelque peu s'égarer dans des circonvolutions autour de rapports familiaux ambigus et de vengeances obscures.

Le film cherche sans cesse à placer le spectateur dans une situation d'inconfort à travers des idées de mise en scène dont on ne sait dire si elles relèvent du génie ou d'un trop grand maniérisme ou d'une trop grande envie de bien faire : une scène interminable avec peut-être le plus long fou rire de l'histoire du cinéma, des parenthèses oniriques pour évoquer les pensées tourmentées du personnage principal, des éléments perturbateurs à foison (un nez qui ne veut pas s'arrêter de saigner, des chaussures aux breloques un peu trop bruyantes, une pluie torrentielle sous une chaleur étouffante de début d'été...) et un final à la symbolique trop appuyée. Reste un réel talent pour filmer et habiter les espaces.

Les questions de l'accusation, du poids de la calomnie dans le milieu scolaire ne sont pas sans rappeler La Salle des Profs, sorti il y a tout juste un an. Mais petit à petit, le sujet semble être ailleurs et plus large (l'on ne verra d'ailleurs jamais vraiment les deux enfants concernés) pour le réalisateur norvégien, petit-fils d’Ingmar Bergman et de Liv Ullmann : la violence transmise comme héritage de générations en générations.

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3,0
Publiée le 18 mars 2025
Elisabeth reçoit un appel de l’établissement privé où est scolarisé son fils, Armand. Elle est convoquée sur le champ à un entretien avec l’équipe de direction. Personne ne lui explique les raisons de cette convocation. Une fois sur place, la jeune femme fait face à des accusations graves de la part d’un autre couple de parents d’élève qu’elle semble bien connaître. En salle le 12 mars.

spoiler: "La convocation" est un huis-clos dont l’environnement parvient à dévorer les personnages et le spectateur. Les couloirs et salles de cette école parviennent à accentuer l’expression des émotions puissantes des forces en présence. Renate Reinsve est exceptionnelle et projette une aura sur l’ensemble du film, qui sombre petit à petit dans le spectacle et l’incompréhensible. Un peu trop d’ailleurs à mon grand regret, car l’intrigue finit par me perdre sur certaines scènes. Je ne comprends pas non plus certains choix artistiques qui me sortent du film comme le fou rire malaisant. Une oeuvre intéressante et envoutante malgré tout.
3,0
Publiée le 18 février 2025
Ce film norvégien de Halfdan Ullmann Tondel a été projeté dans le cadre du Festival International des Nouveaux Talents, Festival du Premier Film d'Annonay (Ardèche).
Avec un souci d'une image épurée, d'une tendance à créer un suspense qui m'a paru artificiel avec une tendance au fantastique, ce film m'a lassé par moments car certaines scènes sont bien trop longues, à la rigueur inutiles. La mère qui défend son fils, la mère qui accuse, le mari de celle-ci qui penche fortement vers la femme qui accuse, c'est troublant mais tellement artificiel. Quant aux responsables de l'école, ils sont au-dessous de tout : le directeur qui ne sait quoi faire et je le comprends, la prof vite évincée et la responsable administrative qui saigne du nez sans rien faire, ces personnages sont bien falots. Bref, ce film ne m'a pas convaincu même si j'ai apprécié les images et la conclusion.
3,5
Publiée le 12 mars 2025
Je ne pense pas qu'on puisse nier la qualité du jeu des acteurs ainsi que de la réalisation en revanche j'ai été complètement déroutée et assez déçue de la tournure du film. Ça va trop dans tous les sens, les points de vue des personnages s'enchaînent et ça brouille l'histoire qui n'est au final pas clarifiée. Trop expérimentale à mon goût cette fin, même si le message si je l'ai bien compris est bon ? spoiler: Et en ce qui concerne le vrai ou le faux, je pense que Armand a fait ce qu'il a fait car Thomas avait ces rapports d'abus et de violence envers Elisabeth
3,5
Publiée le 16 mars 2025
Dommage que les scènes chorégraphiées viennent appuyer un ensemble déjà lourdement symbolique. Cela dit, film à voir pour les questionnements posés sur la parentalité et une esthétique proche du grand Ingmar.
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