Votre avis sur La Convocation ?
Olivier de Vimont

2 critiques

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2,5
Publiée le 16 mars 2025
Ce film aurait été un excellent court métrage s'il avait duré 1 heure de moins. L'intrigue mérite un 9/10, les acteurs sont très bons, le décor... parfait. Mais l'heure de remplissage, longue, très longue. Dommage.
1,0
Publiée le 16 mars 2025
la lecture du synopsis, la personnalité du réalisateur et des comédiens provoquent le désir de voir ce film. Quelle déception quel ennui. L'événement à l'origine du conflit est fort peu clair, surtout les conditions dans lesquels ils ont été divulgué. Des scènes tel que la crise de nerfs de la mère de l 'enfant accusé. Celle où tous se retrouvent sous la pluie. On peut multiplier les interprétations, personnellement tout cela me semble confus et inintelligible
Annie Esterzon

1 critique

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2,5
Publiée le 16 mars 2025
Film stressant, séquences trop longues,, certaines scènes fantasmes sont très difficiles à supporter. Le film paraît très long alors qu’il a une durée normale.
Florent ANDRE

12 critiques

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0,5
Publiée le 16 mars 2025
Certainement le navet de l’année
Le film partait pourtant sur de bonne base avec un sujet interessant : celui du harcèlement (pour ne pas spoiler les futurs spectateurs).

Vers la moitié du film tout dérape et on en vient rapidement à ne plus savoir ou veut nous emmener le réalisateur.
Pour faire bref, un navet qui tombera rapidement dans l’oubli.

Consternant.
louisa l.

20 critiques

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4,5
Publiée le 16 mars 2025
Brillant, On est sur une histoire d’enfant, une sorte de cour de récrée incarné par des adultes. Et personne n’est choqué de ne finalement jamais voir d’enfant.

Aucun des personnages n’est foncièrement gentil ou méchant, vous ressortirez en ressentant de la haine de la pitié et de l’affection pour chacun des personnage, et c’est ce qui est le plus intéressant: la complexité du monde réelle, même lorsque elle est réduite à une histoire d’enfant.

Si ça ne vous convainc toujours pas, ce film est une excellente intrigue où vous n’aurez jamais la réponse , ou peut être que si, mais votre voisin en aura une autre :)
3,5
Publiée le 16 mars 2025
Dommage que les scènes chorégraphiées viennent appuyer un ensemble déjà lourdement symbolique. Cela dit, film à voir pour les questionnements posés sur la parentalité et une esthétique proche du grand Ingmar.
2,0
Publiée le 16 mars 2025
La scène se passe dans une ville crépusculaire quelque part en Norvège, où semble-t-il jamais le jour ne se lève et dans ce gris automnal des adultes accointés se disputent à propos des improbables perversions sexuelles de leurs petits garçons - qui restent hors champ - mais ce ne sont pas les parents qui sont convoqués en définitive, ce sont d’autres fantômes qui s’entrechoquent, se mêlent et se mordent dans des allégories maladroites filmées au plus flou.
3,5
Publiée le 16 mars 2025
La sidération va crescendo, avec l’intrigue, avec les inclusions surréalistes. Ce qui au départ semble une simple péripétie scolaire prend une ampleur tout autre au fur et à mesure de l’avancée de l’intrigue, nous donnant une leçon sur les apparences trompeuses, les préjugés. Le huis clos, la réalisation sans concession, les inclusions surréalistes, la performance spectaculaire de Renate Reinsve contribue à ce crescendo et son apothéose où tout passe, sans un mot. Un film exigeant, qui respecte la sensibilité et l’intelligence de ses spectateurs.
3,0
Publiée le 15 mars 2025
Caméra d'or (meilleur premier film toutes sections confondues) "la convocation" s'inscrit ( malgré la filiation du cinéaste avec celle De Igmar Bergman) plutôt dans la veine du cinéma du danois Thomas Vinterberg (" la chasse"...).

Le scénario expose à fleuret moucheté, en partant d'un incident grave survenu entre deux élèves de primaire, une réflexion sur les apparences sociales et de caractère.

Apparemment bien sous tous rapports, les trois personnages principaux se révèlent finalement entretenir des liens ambigus qui expliqueront leurs arrières pensées et par conséquent leurs actes.

Le film aborde aussi la question du mal-être infantile, comme révélateur fréquent de dysfonctionnement familiaux, dissimulés derrière les masques du jeu social.

Malgré ses qualités évidentes dans une première demi-heure savamment enlevée, " la convocation" finit malheureusement par perdre de son intensité lors des développements du scénario.

Il faudra surtout au spectateur être attentif pour ne pas manquer les détails des enchevêtrements psychologiques tortueux ( à l'image de ce que sont les trois personnages principaux) distillés de façon parcellaire.

La sensibilité et l'acuité du spectateur lui seront ainsi utiles pour capter, relever des signes apparemment anodins, détour d'un regard, photo, brève réplique finalement plus profonde qu'elle en à l'air. Toujours le règne des apparences.

C'est d'ailleurs sans doute un peu le défaut de " la convocation" qui oblique parfois sur des chemins de traverse, à l'occasion de scènes ( selon moi) pas très réussies et ( à mon goût) assez nombreuses dans sa seconde partie.

On notera à titre anecdotique, le clin d'œil adressé par le cinéaste norvégien à la filmographie de Bergman.

Le choix des prénoms des deux femmes notamment, "Elizabeth" et " Sarah" souvent attribués aux personnages feminins Bergmaniens.
brigitte gevaudan

1 critique

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4,5
Publiée le 15 mars 2025
Du cinéma qu'on peut détester mais du CINEMA, du vrai, actuel mais pas ficelé dans les clichés à la mode. Du cinéma qui ne se regarde pas passivement, qui ne laisse pas indifférent, qui ne conforte pas dans la médiocrité de se détendre. Une écriture, des images, du son, du mouvement, des portraits... Des bons acteurs et sans doute un grand réalisateur si le système étriqué le lui permet.
4,5
Publiée le 15 mars 2025
Un film vraiment intéressant qui explore l'enfer psychologique et abusif dans lequel nos sociétés se sont embourbées à cause de la peur, voire de la paranoïa, du contact physique
3,5
Publiée le 15 mars 2025
Petit-fils d’Ingmar Bergman , le jeune cinéaste Norvégien Halfdan Ullmann Tøndel fait là preuve d'une parfaite mise en scène dans sa réalisation qui opère un basculement progressif du réel vers une dimension presque surnaturelle et si je devais résumer le film je dirai que les Parents là , qui se connaissent , se servent de leurs enfants pour régler leur contentieux !
Le réalisateur observe ses personnages sans prendre parti et transforme l'école en un lieu lugubre qui pour le coup a quelque chose d'inquiétant ! ...
Bachelard Anne

1 critique

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1,0
Publiée le 14 mars 2025
Le réalisateur a beau posséder un beau pedigree, le film est pour moi, un échec complet. Tout est incohérent, les personnages des caricatures, le sujet est traité grossièrement dans un délire total ! Je ne me suis jamais tant ennuyée au cinéma ! Un conseil : fuyez !
3,0
Publiée le 14 mars 2025
«Harcèlement scolaire norvégien…»
Quand on accuse votre fils de 6 ans d’agression sexuelle sur un de ses copains, votre sang de mère ne fait qu’un tour… et la vérité ne se trouve pas forcément là où on le pense.
Le sujet est bien traité et la trame intelligente, mais on perd un peu pieds avec des scènes délirantes et artificielles qui se veulent certainement artistiques.
On comprend en revanche que ce film ait eu la Caméra d’Or à Cannes, car la dite caméra virevolte avec virtuosité.
3,5
Publiée le 14 mars 2025
🎬 LA CONVOCATION (ARMAND) - Halfdan Ullmann Tøndel | ⭐ 7,5/10

C'est fou comme l'impression que l'on garde d'un film peut dépendre du contexte dans lequel on le voit. Totalement emballé par ce premier film, lauréat de la Caméra d'Or, lors de sa projection à Cannes il y a presque un an, c'est avec davantage de réserves que je suis ressorti de la salle après ce nouveau visionnage.

Si le huis clos dans cette école lugubre, vide d'élèves, continue de fonctionner, et si le point de départ de la narration est toujours aussi intéressant (la confrontation entre les parents de deux élèves, l'un accusé d'avoir agressé sexuellement l'autre), le scénario finit par quelque peu s'égarer dans des circonvolutions autour de rapports familiaux ambigus et de vengeances obscures.

Le film cherche sans cesse à placer le spectateur dans une situation d'inconfort à travers des idées de mise en scène dont on ne sait dire si elles relèvent du génie ou d'un trop grand maniérisme ou d'une trop grande envie de bien faire : une scène interminable avec peut-être le plus long fou rire de l'histoire du cinéma, des parenthèses oniriques pour évoquer les pensées tourmentées du personnage principal, des éléments perturbateurs à foison (un nez qui ne veut pas s'arrêter de saigner, des chaussures aux breloques un peu trop bruyantes, une pluie torrentielle sous une chaleur étouffante de début d'été...) et un final à la symbolique trop appuyée. Reste un réel talent pour filmer et habiter les espaces.

Les questions de l'accusation, du poids de la calomnie dans le milieu scolaire ne sont pas sans rappeler La Salle des Profs, sorti il y a tout juste un an. Mais petit à petit, le sujet semble être ailleurs et plus large (l'on ne verra d'ailleurs jamais vraiment les deux enfants concernés) pour le réalisateur norvégien, petit-fils d’Ingmar Bergman et de Liv Ullmann : la violence transmise comme héritage de générations en générations.

Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
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