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    Le Voyage en pyjama
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    56 critiques spectateurs

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    Indy Blave Cinéma
    Indy Blave Cinéma

    3 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    Je suis étonné de la faible moyenne attribuée au film alors que je l'ai trouvé, pour ma part, formidable. C'est prenant, drôle, bien interprété. Mon premier coup de cœur de l'année.
    Jylg
    Jylg

    44 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    C'est frais, ça se mange sans faim. On suit sans déplaisir le Road movie de cet intello sans retenue. Ses partenaires sont excellents et on peu se faire une réflexion philosophique de notre vie. La BO est magnifique.
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    Victor, la quarantaine, est professeur de lettres. Il quitte le lycée qui l’emploie pour une année sabbatique. Il découvre, sans guère s’en formaliser, que sa femme entretient une liaison avec un collègue de travail. Il ne se laisse pas démonter pour autant et part à bicyclette sur le chemin de Compostelle avec l’épouse de ce collègue. Mais il lui fausse bientôt compagnie pour musarder sur les bords de la Loire. Il y retrouve d’anciennes maîtresses et y fait de nouvelles rencontres.

    Pascal Thomas a bientôt quatre-vingts ans. Alors que ses collègues du même âge (Martin Scorsese, Wim Wenders, Hayao Miyazaki) tournent encore des chefs d’oeuvre, Pascal Thomas nous offre le spectacle piteux d’un cinéaste à bout de souffle qui n’a plus rien à dire. Honnête faiseur du cinéma français, il a toujours creusé le même sillon : celui des amours hédonistes, des liaisons éphémères, des passions fugitives… Pour prendre un seul exemple de son répertoire, hélas significatif, citons "Celles qu’on n’a pas eues" tourné en 1981 avec Michel Aumont, Daniel Ceccaldi, Michel Galabru et Bernard Menez : des hommes, dans un compartiment de train, raconte leurs déboires amoureux.

    Ce cinéma-là a terriblement mal vieilli. Le féminisme et #MeToo en ont définitivement invalidé les lourds sous-entendus machistes des mâles alphas très bêtas. Dans les années 2000, Pascal Thomas a eu la bonne idée d’explorer un nouveau genre : celui du remake loufoque des romans d’Agatha Christie. Il a déniché Catherine Frot et André Dussollier pour y jouer. Le succès a été au rendez-vous, surtout auprès des seniors.

    Après le flop retentissant de À cause des filles ? en 2019, Pascal Thomas revient cinq ans plus tard avec un nouveau film qui se revendique toujours de la légèreté et du dilettantisme ("La Dilettante" n’était-il pas son film le plus réussi ?). Las, cette chronique sentimentale fait pschitt.
    La faute à un scénario qui accumule les séquences comme autant de sketches interchangeables et plus ou moins dispensables : Victor aurait pu, sur son chemin, croiser deux amies de plus ou de moins sans que l’économie de l’histoire s’en ressente.
    La faute plus encore à une interprétation calamiteuse, à commencer par le héros interprété par Alexandre Lafaurie dont on se demande pour quelle raison il a décroché le rôle sinon ses liens de parenté avec le réalisateur ou avec sa fille, Nathalie Lafaurie, qui a cosigné le scénario. Pascal Thomas a demandé à ses anciens complices de jouer quelques scènes : on voit passer Pierre Arditi, Anny Duperey, Hippolyte Girardot, Irène Jacob… et la seule chose qu’on se dise est qu’ils ont beaucoup vieilli.
    marc sillard
    marc sillard

    8 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 janvier 2024
    Je dirai d'abord ce qu'il y a de bon dans ce film. C'est assez bien filmé, les acteurs dans l'ensemble ont été bien choisis et dirigés par l'octogénaire Pascal Thomas. Les dialogues sont soignés mais trop abondants et truffés de citations littéraires dont certaines en latin. De ce fait et, comme tous les acteurs, surtout les jeunes, n'ont pas une parfaite diction, on a du mal à tout capter. Moi aussi j'y vais de ma citation en paraphrasant Musset : "j'étais seul cet après-midi au cinéma Le Prado". Rigoureusement seul. A ce rythme là il faut se hâter d'y aller, cela risque de tourner court. C'est pas du Marivaux, pas du Rohmer, plutôt du Feydeau modernisé avec un zeste de Bunuel. Road movie si on veut pour une succession de saynètes grivoises. Ce n'est pas une course de relais comme "la ronde" d'Ophüls mais cela tourne autour d'un personnage masculin central, un peu à la manière du "monsieur Ripois" de René Clément. Faute d'un Gérard Philipe à sa disposition, Thomas s'est rabattu sur son gendre, fils de sa coscénariste, qui ne s'en tire pas trop mal. Les vieux cabots, Arditi et Duperey, y vont de leur numéro personnel. Un fils de l'avionneur Dassault, coproducteur, joue avec componction le rôle d'un contrôleur de la SNCF. Thomas pourtant s'est plaint de la modicité de son budget qui l'a contraint à se rabattre sur la Sarthe plutôt que sur son terroir poitevin, trop éloigné de Paris. La vieille ville du Mans, cité des Plantagenet, aurait mérité à mon sens d'être plus et mieux filmée. Je conclus sur la prestation d'Anouchka Delon, fille d'Alain. Elle est la première rencontre extra conjugale de notre vadrouilleur. Elle sait faire du vélo. Sa prestation d'actrice est correcte. Pourtant je ne lui prédis pas un avenir de haut de l'affiche.
    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 430 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2024
    Une très jolie comédie au scénario bien écrit et inattendu. C est un voyage amoureux sur la carte du tendre au pays des rêves et des fantasmes. Ce gentil professeur de lettres transpose au cinéma la richesse du théâtre classique et de la littérature, de Moliere à Feydeau
    en passant par Dino Buzzati. La dimension tragique des situations est délestée au profit d une légèreté aussi séduisante que bucolique.
    Matthieu B.
    Matthieu B.

    12 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    Film visionné au cinéma.

    Bénéficiant d'un casting 5 étoiles, de dialogues demandeurs en travail avec des pointes très belles ou amers, d'une histoire avec du relief, nous aboutissons à une œuvre qui brille par son incapacité à rendre sympathique son personnage principale, à des centaines de références, du rocambolesque à en devenir ivre. Somme toute, un produit convenu et ennuyant.

    Ce film mérite sa place au cinéma, je l'admets volontiers, mais aurait pu être bien plus.
    FaRem
    FaRem

    8 704 abonnés 9 561 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2024
    Remonter le temps à vélo... C'est ce que va faire Victor, un professeur qui entame son année sabbatique, après que sa femme est partie en voyage humanitaire. Seul, il se laisse aller au gré des rencontres que ce soit en train, à pied, à vélo ou à vespa. Heureux hasard ou pas, il croise beaucoup d'anciennes connaissances et principalement des femmes. Victor a bien vécu et ne compte pas s'arrêter là puisqu'il ne se refuse rien et ne dit non à aucune invitation. "Le voyage en pyjama" est un road-movie charmant et parfois amusant qui perd quand même de sa fraîcheur et de son insouciance quand on découvre la véritable personnalité de Victor qui n'est pas toujours respectueux de la vie des autres comme s'il voulait foutre leur vie en l'air comme la sienne. Au-delà de ça, c'est un voyage agréable sans négativité ni violence dans un petit bout de France. En somme, une fable poétique et entrainante qui fait passer un sympathique moment.
    Baruch Jorgell
    Baruch Jorgell

    16 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2024
    Dans sa chanson « Succès fou », le chanteur Christophe nous dit que « le charme ça fait vraiment tout ». Avec le nouveau film de Pascal Thomas, Le Voyage en pyjama, on se dit que Christophe a bien raison. Voilà un film qui peut se résumer à un mot : charme.
    Que raconte ce Voyage en pyjama ? Paul-Émile dit Victor, un professeur de français en congé sabbatique, parcourt la France à vélo et fait des rencontres notamment féminines.
    Ce point de départ permet à Thomas de bâtir son récit en une succession de saynètes qui évoque ses films antérieurs comme l’excellent Celles qu'on n'a pas eues ou son avant-dernier film : À cause des filles..? On pense également à la comédie italienne, friande des films à sketches.
    La mise en scène de Thomas navigue entre rigueur et décontraction. La rigueur pour le soin apporté aux dialogues tout en littérature et citations et la décontraction pour l’aspect « cinéma buissonnier » qui fait penser aux films de Jacques Rozier (entres autres).
    Ce voyage en pyjama est aussi un regard sur la France. Un regard tendre, drôle mais également mélancolique avec une histoire de paternité et un cinéma malheureusement vide.
    On sort de la séance, enchanté par ce voyage, avec l’envie de déboucher une bonne bouteille de vin.
    Cela valait le coup de voyager avec Pascal Thomas et son interprète principal, Alexandre Lafaurie, excellent et… charmant !
    Doinel
    Doinel

    11 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2024
    Une petite gourmandise. Il faut se laisser porter par ce film certes inégal mais ou l'on retrouve toute la fantaisie de Pascal Thomas. Le réalisateur était l ami de Jacques Rozier et on retrouve son inspiration dans le déroulé du film. Un film testament aussi peut être?
    paco43
    paco43

    4 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2024
    Nous avons beaucoup aimé ce film décalé, plein d'humour, de clins d'œil, intimiste. J'espère qu'il aura le succès qu'il mérite. On passe un bon moment dépaysant avec la participation d'excellents acteurs et de beaux paysages à admirer.
    Leilab
    Leilab

    4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 janvier 2024
    Ne perdez pas votre temps. Un film désuet en 2024 qui n'a absolument aucun intérêt. Ni le jeu d'acteur ni l'histoire sont intéressants.
    Dom Domi
    Dom Domi

    42 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    Partir... Ceux qui n'ont jamais eu ce souhait entre les jambes peuvent-ils comprendre ce qui pousse à monter sur un vélo et aller droit devant. Sans se retourner ? Pas vraiment, mais cependant sans fixer exagérément dans les rétroviseurs. Un bon moment très rafraîchissant !
    AZZZO
    AZZZO

    303 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    Pédant : Qui manifeste prétentieusement une affectation de savoir.
    Pascal Thomas est l'absolu du pédantisme cinématographique. Un modèle inégalable. Une icône. Dans ses films, quand un plan annonce un saut dans le temps, on n'écrit pas "Quelques jours après" sur l'écran mais "Paucis post diebus". Bah oui, madame. Et lorsqu'un personnage sort une grosse banalité, il précise que c'est une phrase de Renoir. Ça donne un beau vernis intello au film. Vernis car si on gratte un peu, c'est pas du Louis XV c'est plutôt de l'Ikea.
    Film après film, c'est toujours la même rengaine chez Pascal Thomas : un vaudeville, une série d'amours volages, simples prétextes pour balancer les pensées du réalisateur sur l'amour, les femmes, la médecine ou les écluses. Sans intérêt comme le jeu des acteurs. Il faut dire que Pascal Thomas ne s'embarrasse pas : pour le scénario, il s'est fait aider de sa femme et de sa fille, Nathalie Lafaurie et Victoria Lafaurie, quant au rôle principal, il l'a confié à... Alexandre Lafaurie.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    360 abonnés 1 804 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2024
    L'histoire est totalement décousue. C'est très désagréable à suivre. Elle fonce dans un cul-de-sac, ce qui est quand même ironique pour un homme vagabondant.

    Finalement, quand le générique de fin apparaît, on se rend compte que rien ne ressort. Son voyage aussi bien intérieur qu'extérieur aura été une perte de temps.

    Clairement, ça n'a aucun intérêt de voir cet homme se balader au grès du vent. Surtout que son obsession par les femmes est fatigante.

    Alexandre Lafaurie est tellement mauvais. À sa décharge, tous les autres le sont aussi. Leur jeu est totalement faux.

    Ce qui est dingue, c'est qu’à aucun moment, on ne croit aux différentes scènes. Même un téléfilm TF1 fait mieux.

    Le pire est au niveau de la photographie. Elle est tellement banale qu'on ne profite même pas des paysages de la campagne française. Ça aurait pourtant pu être le seul intérêt.
    remyll
    remyll

    191 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2024
    Le Victor (interprété ici par l’excellent Alexandre Lafaurie) est un sacré tombeur, passionné de littérature, et qui fait très astucieusement et simplement aimer cette littérature auprès de toutes celles et ceux qui l’écoutent. Doté d’un physique avantageux, bourré de charme, toujours de bonne humeur et insensible aux contrariétés liées au matérialisme si présent aujourd’hui, il séduit très facilement, mord la vie à pleines dents sans vraiment se préoccuper des conséquences de ses emballements amoureux. Pour autant, il fait figure d’anti-Dom Juan car il est doté d’une réelle empathie pour toutes les femmes qu’il peut croiser. Le réalisateur Pascal Thomas est parvenu à rassembler une pléiade d’actrices et d’acteurs plus ou moins connues, tous remarquables, et au final le film dégage un charme très agréable. À noter également la très amusante et remarquable prestation de Laurent Dassault en contrôleur de billets à la SNCF. Il me semble qu’il a co-produit le film et sa participation à ce casting impressionnant est vraiment une réussite.
    Le film est poétique, original et très plaisant.
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