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Votre avis sur Vivants ?
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Bien contente de retrouver cette réalisatrice dont j'avais adoré les films précédents. Elle revient ici avec un film plus ambitieux encore et un casting merveilleux plein de prestige, pour raconter une famille de journalistes, famille dysfonctionnelle comme toutes les familles, avec les difficultés grandissantes de leurs métiers soumis aux aléas de l'époque. Ce n'est pas pour rien si Alix Delaporte se retrouve à la Mostra de Venise à chacun de ses films. Vivement le prochain.
Bonne description du milieu ébouriffant des reportages. TV.
Les équipes ont les nerfs à vif, mais ne pourraient pas vivre sans cette tension permanente !
Les actrices et les acteurs, par leurs talents, nous plongent dans le bain.
À noter une excellente prise de son, même si les dialogues ne sont pas spatialisés.
Les équipes ont les nerfs à vif, mais ne pourraient pas vivre sans cette tension permanente !
Les actrices et les acteurs, par leurs talents, nous plongent dans le bain.
À noter une excellente prise de son, même si les dialogues ne sont pas spatialisés.
Quelle réussite ce film ! Vivants est fort, puissant, poignant, réalisé avec talent et humanité. L'interprétation est parfaite et excellente. Suivre les protagonistes est un vrai bonheur tout du long. Du très bon cinéma. A voir absolument
vidalger
Avec - à ce qu’on devine -un budget limité, la réalisatrice Alix Delaporte nous plonge dans le quotidien d’une équipe de télévision parisienne comprenant des reporters et des techniciens et dont le métier est de réaliser une émission de grands reportages. L’évolution de métier, la demande des spectateurs, les restrictions budgétaires, les impératifs commerciaux conduisent peu à peu à édulcorer l’émission vers des sujets « grand public » loin de l’adrénaline de Sarajevo ou d’Afghanistan. L’intérêt des acteurs s’émousse, la nostalgie du « c’était mieux avant » emplit les anciens d’une grande désillusion. Ce drame est vu par les yeux d’une jeune stagiaire encore pleine d’illusions sur un métier qui ,semble-t-il, est en voie de disparition, et d’admiration pour les légendes du grand reportage qui l’entourent.
Montré avec beaucoup de justesse, l’ambiance tragi-comique laisse le spectateur dans un certain flou bienvenu sur les vies intimes des protagonistes et sur les raisons profondes de leurs attitudes, la réalisatrice se concentrant sur l’essentiel des individus et sur la partie professionnelle.
Bien filmé, rythmé, avec des dialogues réalistes. Tous les acteurs sont excellents et crédibles. On veut revoir Alice Isaaz qui interprète la jeune stagiaire avec une énergie enthousiaste. Un film français qui se démarque enfin de l’inspiration habituelle ( relations beaux-parents et enfants, couples qui se déchirent…).
Montré avec beaucoup de justesse, l’ambiance tragi-comique laisse le spectateur dans un certain flou bienvenu sur les vies intimes des protagonistes et sur les raisons profondes de leurs attitudes, la réalisatrice se concentrant sur l’essentiel des individus et sur la partie professionnelle.
Bien filmé, rythmé, avec des dialogues réalistes. Tous les acteurs sont excellents et crédibles. On veut revoir Alice Isaaz qui interprète la jeune stagiaire avec une énergie enthousiaste. Un film français qui se démarque enfin de l’inspiration habituelle ( relations beaux-parents et enfants, couples qui se déchirent…).
PLR
Vu en avant-première. Sur scène, la réalisatrice et scénariste prévient les spectateurs qu’ils n’auront certainement pas tous les codes du milieu professionnel dans lequel son film va les immerger mais qu’ils s’attacheront surtout aux personnages. Bon, c’est peut-être là le problème ! Evidemment, ainsi prévenu, ces codes je crois que je les ai à-peu-près discernés. Ceux du monde des reporters, des chasseurs d’images, des médias qui recherchent des sujets qui résisteront à la sanction de l’audimat. Un univers que connait la réalisatrice puisqu’elle a commencé par là. Mais elle dit avoir voulu prendre des distances avec les débuts de sa vie professionnelle. Elle n’aurait peut-être pas dû et ça aurait sans doute donné quelque chose de plus authentique, de moins artificiel. Quelque chose de plus haletant, de plus captivant. Car là c’est assez terne et lisse par manque de contenu, d’intrigue, de tensions (on ne retrouve somme toute que celles de tout milieu de travail soumis à des résultats, ceux du client final). Un film qui se laisse regarder mais sans plus.
J'aime beaucoup le discours de 'a réalisatrice dans 'es interviews maison film manque de panache, d'intérêt. On suit un groupe de reporters mais ça reste assez vain, quand on connaît le métier on n'apprend pas grand chose et on ne voit pas la plus value par rapport à un documentaire. Je me suis ennuyé malgré le bon casting et la dernière image du film assez hilarante.
Dommage ca commençait bien, ça attaque quelques sujets sans vraiment creuser pour au final n'aller nulle part.
On aurait pu rester sur cette note gentillette sans que le scénario nous inflige une presque romance entre la stagiaire plutôt admirative de son mentor et un presque sexagénaire. Franchement le pompon qui ajoute une note bien nulle au film
On aurait pu rester sur cette note gentillette sans que le scénario nous inflige une presque romance entre la stagiaire plutôt admirative de son mentor et un presque sexagénaire. Franchement le pompon qui ajoute une note bien nulle au film
Une honnête chronique sur le quotidien de reporters. Certes, le long métrage n'est guère original dans sa forme comme son propos mais il se laisse regarder sans ennui, tout en bénéficiant d'un casting de qualité.
Je suis vraiment pas déçue, quel bon moment. C’est un excellent film. Si vous souhaitez découvrir un peu plus le monde du journalisme, c’est l’idéal. Super!
Vivants raconte la fin d’une époque où les journalistes d’investigation, les grands reporters, pouvaient partir à l’autre bout du monde afin d’informer, chercher la vérité, enquêter.
Désabusés, les grands reporters se retrouvent à filmer des défilés de mode pour produire des images bling-bling. Il faut du temps de cerveau disponible pour la chaîne, donc pas de questions qui fâchent, pas de drame, pas de reportage sur des sujets engagés. Pas de risque. La jeune stagiaire qui commence sa carrière et rêve de faire ce grand métier les regarde incrédules se débattre dans ce nouveau monde.
C’est la fin d'une air c’est un petit peu triste et charmant
Beau film, avec beaucoup d’émotion et de sincérité
a voir !
Désabusés, les grands reporters se retrouvent à filmer des défilés de mode pour produire des images bling-bling. Il faut du temps de cerveau disponible pour la chaîne, donc pas de questions qui fâchent, pas de drame, pas de reportage sur des sujets engagés. Pas de risque. La jeune stagiaire qui commence sa carrière et rêve de faire ce grand métier les regarde incrédules se débattre dans ce nouveau monde.
C’est la fin d'une air c’est un petit peu triste et charmant
Beau film, avec beaucoup d’émotion et de sincérité
a voir !
Yves G.
Gabrielle (Alice Isaaz) débarque à Paris pour faire un stage . Elle se retrouve dans une équipe de reporters chevronnés, passionnés par leur métier mais obligés de se remettre en cause par une direction qui rogne leur budget et s’inquiète de la baisse de leur audience.
Alix Delaporte est une réalisatrice rare qui a écrit et tourné avec Clotilde Hesme et Grégory Gadebois deux longs métrages remarqués, "Angèle et Tony" et "Le Dernier Coup de marteau", avant de disparaître du radar. Elle revient derrière la caméra avec une histoire inspirée de sa première expérience professionnelle, comme stagiaire à l’agence Capa.
Même si "Vivants" est censé se passer de nos jours, il a un parfum vintage. Son action pourrait tout aussi bien se dérouler dans les années 70 ou 80. On y retrouve l’ambiance fiévreuse des rédactions et de leurs open spaces, leurs journalistes charismatiques et archétypaux qu’Hollywood nous a rendus presque familiers : "Les Hommes du président", "Révélations", "Spotlight", "Pentagon Papers"…
L’action est vue à travers les yeux – fort jolis – de Gabrielle, double autobiographique d’Alix Delaporte, Candide qui nous fait pénétrer dans ce milieu fermé. Elle rencontre une bande de vieux briscards. À leur tête Vincent (Roschdy Zem, impeccable, comme d’habitude), une légende dans la profession qui ronge son frein à Paris après avoir baroudé sur tous les théâtres de guerre. Camille (Pascale Arbillot, dont j’ai appris qu’elle était sortie de Sciences Po quelques années avant moi) leur sert de mère de substitution : Damien (Vincent Elbaz), la tête brûlée, Kosta (Jean-Charles Clichet), défoncé du soir au matin, Alex (Pierre Lottin)…
"Vivants" – un titre inutilement lyrique dont je n’ai pas compris le sens – a un gros souci d’écriture et de format. Une fois Gabrielle débarquée au cœur de la rédaction, les personnages introduits et l’enjeu du film exposé, le scénario ne sait quel fil tirer : un reportage dans un pays africain où vient d’éclater une guerre civile ? l’infiltration des triades chinoises du 75013 ? l’histoire d’amour naissante entre Gabrielle et Vincent ? Il n’en tire aucun et se clôt par une séquence certes attachante mais un peu perchée, en une heure et vingt trois minutes, générique inclus.
On passe un excellent moment devant "Vivants" et on en sort avec un seul regret : le sujet, ses acteurs auraient pu sans problème donner matière à une mini-série de six épisodes.
Alix Delaporte est une réalisatrice rare qui a écrit et tourné avec Clotilde Hesme et Grégory Gadebois deux longs métrages remarqués, "Angèle et Tony" et "Le Dernier Coup de marteau", avant de disparaître du radar. Elle revient derrière la caméra avec une histoire inspirée de sa première expérience professionnelle, comme stagiaire à l’agence Capa.
Même si "Vivants" est censé se passer de nos jours, il a un parfum vintage. Son action pourrait tout aussi bien se dérouler dans les années 70 ou 80. On y retrouve l’ambiance fiévreuse des rédactions et de leurs open spaces, leurs journalistes charismatiques et archétypaux qu’Hollywood nous a rendus presque familiers : "Les Hommes du président", "Révélations", "Spotlight", "Pentagon Papers"…
L’action est vue à travers les yeux – fort jolis – de Gabrielle, double autobiographique d’Alix Delaporte, Candide qui nous fait pénétrer dans ce milieu fermé. Elle rencontre une bande de vieux briscards. À leur tête Vincent (Roschdy Zem, impeccable, comme d’habitude), une légende dans la profession qui ronge son frein à Paris après avoir baroudé sur tous les théâtres de guerre. Camille (Pascale Arbillot, dont j’ai appris qu’elle était sortie de Sciences Po quelques années avant moi) leur sert de mère de substitution : Damien (Vincent Elbaz), la tête brûlée, Kosta (Jean-Charles Clichet), défoncé du soir au matin, Alex (Pierre Lottin)…
"Vivants" – un titre inutilement lyrique dont je n’ai pas compris le sens – a un gros souci d’écriture et de format. Une fois Gabrielle débarquée au cœur de la rédaction, les personnages introduits et l’enjeu du film exposé, le scénario ne sait quel fil tirer : un reportage dans un pays africain où vient d’éclater une guerre civile ? l’infiltration des triades chinoises du 75013 ? l’histoire d’amour naissante entre Gabrielle et Vincent ? Il n’en tire aucun et se clôt par une séquence certes attachante mais un peu perchée, en une heure et vingt trois minutes, générique inclus.
On passe un excellent moment devant "Vivants" et on en sort avec un seul regret : le sujet, ses acteurs auraient pu sans problème donner matière à une mini-série de six épisodes.
bof! quelques situations intéressantes au niveau de la réflexion qu'elles suscitent mais un peu caricaturales avec des journalistes aux caractères un peu caricaturaux aussi et bien parisiens mais qui semblent nous donner malgré tout une idée réaliste d'une salle de rédaction à Paris.
spoiler:
On se serait bien passé de l'histoire d'amour entre un mec de 58 ans et une nana de 28 prévisible et grotesque! je me suis même dit voyant l'affaire engagée depuis le début "la réalisatrice ne va quand même pas oser " mais si, ! she does it!
et le bonhomme bien sur a eu ses enfants à près de 50 ans !
et le bonhomme bien sur a eu ses enfants à près de 50 ans !
Formidable casting, à commencer par les excellents Roschdy Zem et Alice Isaaz, que la réalisatrice sait filmer. Le scenario est intéressant mais c'est surtout le parcours de ces personnages qui m'a touché. Et la fin poétique ne gâche rien.
traversay1
Le schéma d'introduction au milieu qui est décrit dans Vivants est on ne peut plus classique, avec l'arrivée d'une stagiaire, plus spectatrice qu'actrice, qui découvrira en même que nous les rouages d'un métier, où "l'on kiffe et l'on morfle", régulièrement. Film sur le monde du travail, celui des journalistes adossés à une émission d'information télévisée, le long-métrage décrit une équipe, presque une famille, avec ses grands reporters qui, par le biais des contraintes, sont presque devenus des petits rapporteurs, auxquels la liberté d'investigation se réduit comme peau de chagrin. Exit les guerres à l'international et bonjour les sujets dans l'air du temps (écologie, mode, véganisme, ...). La réalisatrice, Alix Delaporte, qui sait de quoi elle parle, a préféré la vie de groupe, avec ses tensions et ses humeurs plutôt que de suivre une enquête de A à Z. En résulte une succession de scènes, plus ou moins réussies, avec un personnage principal, qui est la plus passive, filmée abondamment et parfois dans des gros plans qui n'ont pas trop de signification alors qu'on échappe de peu à une romance un peu trop attendue. Moyennant quoi, les comédiens parviennent à maintenir l'intérêt intact, ayant chacun l'occasion de montrer leur talent et pas seulement les excellents Alice Issaz et Roschdy Zem. Aux côtés de Pascale Arbillot et de Vincent Elbaz, valeurs sûres, Pierre Lottin et Jean-Charles Clichet tirent leur épingle du jeu.
Le casting compte d'excellents acteurs et actrices qui ne m'ont pas déçus.
Le scénario n'est pas très recherché mais est très original.
La mise en scène est bonne avec un rythme cohérent avec le sens de l'œuvre.
Le film est globalement réussi mais oubliable.
Le scénario n'est pas très recherché mais est très original.
La mise en scène est bonne avec un rythme cohérent avec le sens de l'œuvre.
Le film est globalement réussi mais oubliable.
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