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Cinéphiles 44
« Vivants » est un film sur le journalisme. Le film suit l’arrivée d’une jeune femme qui intègre une grande émission de reportage et nous fait ainsi découvrir ses métiers, ses difficultés administratives, ses risques sur le terrain, mais aussi ses passions et ses besoins viscéraux de recherche de la vérité. Alors oui, le long-métrage d’Alix Delaporte veut raconter le maximum en moins de temps possible et finit par partir dans tous les sens. Mais le casting quatre étoiles est tellement solidaire et dynamique que « Vivants » est une immersion drôle, touchante et vivante.
Un film pour lequel il faut déployer un certain effort si on ne veut pas décrocher, mais tout de même, la mise en scène reste impartiale.
De Alix Delaporte (2024).
Un essai intéressant traitant non de l'information mais du processus de sa recherche et de sa création et diffusion . Côté pile, le film traite bien sûr de la recherche de l'information à savoir de tous ses hommes et femmes qui ont le journalisme aux fond de leurs tripes, casse coup , volontaires et peu barrés qui coûte que coûte vont chercher l'information aux quatre coins du monde . Bref du grand journalisme encore primé tous les ans .
Côté face , le processus de la diffusion qui elle malheureusement s'éloigne beaucoup de la création car elle répond plus à des critères de marketing qu'à la recherche de la vérité (qui devient alors anecdotique) et surtout à la volonté de faire connaitre au public ce qui se passe dans le monde . En ce sens ce film est assez édifiant tant il montre bien le débat entre l'information , la vraie qui peut permettre de comprendre le monde et le spectacle de l'information qui lui est là pour caresser dans le sens du poil un public soif de spectacles et d'émotions mais pas trop . La dualité entre les journalistes qui y croient encore et les grandes directions des grand médias est édifiante . A ce titre le film s'avère très utile .
Enfin et c'est la touche humaine du film cette amitié indéfectible de cette équipe de journalistes qui en ont vu et en ont vécu beaucoup . Avec des comédiens tous formidables comme Alice Isaaz, Roschdy Zem, Vincent Elbaz.
Un essai intéressant traitant non de l'information mais du processus de sa recherche et de sa création et diffusion . Côté pile, le film traite bien sûr de la recherche de l'information à savoir de tous ses hommes et femmes qui ont le journalisme aux fond de leurs tripes, casse coup , volontaires et peu barrés qui coûte que coûte vont chercher l'information aux quatre coins du monde . Bref du grand journalisme encore primé tous les ans .
Côté face , le processus de la diffusion qui elle malheureusement s'éloigne beaucoup de la création car elle répond plus à des critères de marketing qu'à la recherche de la vérité (qui devient alors anecdotique) et surtout à la volonté de faire connaitre au public ce qui se passe dans le monde . En ce sens ce film est assez édifiant tant il montre bien le débat entre l'information , la vraie qui peut permettre de comprendre le monde et le spectacle de l'information qui lui est là pour caresser dans le sens du poil un public soif de spectacles et d'émotions mais pas trop . La dualité entre les journalistes qui y croient encore et les grandes directions des grand médias est édifiante . A ce titre le film s'avère très utile .
Enfin et c'est la touche humaine du film cette amitié indéfectible de cette équipe de journalistes qui en ont vu et en ont vécu beaucoup . Avec des comédiens tous formidables comme Alice Isaaz, Roschdy Zem, Vincent Elbaz.
Il y avait (presque) tout pour faire un excellent film et… bah rien. On survole l’action sans jamais plonger dans le ressenti des « vivants ».
La fiction est artificielle, ça se voit, ça se sent. Mais le film reste sympa, on ne passe pas un mauvais moment pour autant.
Dans un contexte aussi difficile où la question de l’information et du rapport au journalisme est aussi centrale, j’en attendais bcp + d’un film qui pouvait prétendre à mon sens, dans sa promesse de départ, à tenir un réel propos
La fiction est artificielle, ça se voit, ça se sent. Mais le film reste sympa, on ne passe pas un mauvais moment pour autant.
Dans un contexte aussi difficile où la question de l’information et du rapport au journalisme est aussi centrale, j’en attendais bcp + d’un film qui pouvait prétendre à mon sens, dans sa promesse de départ, à tenir un réel propos
une vision du monde et de la vie au travers de journalistes qui optent pour le parler vrai, même dans l artificiel d un défilé de mode. J ai beaucoup aimé.
et bien j hesite avec le chef d oeuvre , c est beau elegant drole dense ,le duo principal est intense et tres beau , les autres acteurs idem tous parfait , les images belles a mourir ,les regards aussi , sujet jamais traité ou rarement . magnifique . merci
.j ai adoré .pour un peu je retournerais le voir , tellement il m a parlé ce film .
comme quoi , un couple peut etre magnifique sans mettre du nu , du cul ect ....c est tellement rare qu il faut le noter ici.
bravo et merci a tous
.j ai adoré .pour un peu je retournerais le voir , tellement il m a parlé ce film .
comme quoi , un couple peut etre magnifique sans mettre du nu , du cul ect ....c est tellement rare qu il faut le noter ici.
bravo et merci a tous
Film sympa sans grand message, qui héroïse un peu trop complaisamment les "grands reporters".
Un bel "instinct de vie" cependant dans cette bande pour laquelle, selon A Delaporte, la mort ne serait jamais très loin et où seules les grandes causes "valent le coup". On pense, toutes proportions gardées, aux ambiances de "carabins".
Mais, quand ces journalistes rêvent de leur passé héroïque, c'est aussi et surtout sur leur jeunesse enthousiaste et sans compromis qu'ils se lamentent, avec assez d'humour pour notre plaisir...
Dans cet univers, la sensualité n'est pas loin, la séduction suit. La vie continue...
St Aignan Le Petit Casino 4 mars 24
Un bel "instinct de vie" cependant dans cette bande pour laquelle, selon A Delaporte, la mort ne serait jamais très loin et où seules les grandes causes "valent le coup". On pense, toutes proportions gardées, aux ambiances de "carabins".
Mais, quand ces journalistes rêvent de leur passé héroïque, c'est aussi et surtout sur leur jeunesse enthousiaste et sans compromis qu'ils se lamentent, avec assez d'humour pour notre plaisir...
Dans cet univers, la sensualité n'est pas loin, la séduction suit. La vie continue...
St Aignan Le Petit Casino 4 mars 24
Le sujet est bien trouvé, on se sent plongé au cœur de l’équipe et on se laisse embarquer par leur passion qui est leur métier, ses risques et ses rebondissements. Les acteurs sont formidables.
Oh que c'est bien! Difficile de dire exactement pourquoi: plein de petites choses: Pierre Lottin qui en un plan et quelques mots nous fait partager sa passion pour le reportage d'images; Roshdy Zem impérial comme toujours qui n'a besoin de rien pour que tout passe; Alice Isaaz qui pour une fois n'est pas coquette et du coup nous y fait croire; Jean Charles Clichet en génial dépressif… Merci au scénariste (Alain Le Henry)
spoiler:
d'avoir laissé l'histoire d'amour en suspens: elle est vraiment trop cliché.
En revanche la surprise finale, que l'on attend juste assez pour la recevoir comme un cadeau, est une pure merveille. Appelez moi fleur bleue ou miss france si vous voulez, mais j'ai adoré…
En revanche la surprise finale, que l'on attend juste assez pour la recevoir comme un cadeau, est une pure merveille. Appelez moi fleur bleue ou miss france si vous voulez, mais j'ai adoré…
Vivants rend hommage au métier de journaliste reporter, avec justesse, réalisme et un peu de tendresse. Il n’apporte cependant aucune valeur ajoutée ni connaissance que nous ne sachions déjà. Merci à Alice Isaaz et Roschdy Zem pour capter notre attention avec charisme!
Très très beau film. Retraçant avec justesse le parcours difficile mais magnifique d'une personne voulant se lancer dans la vidéo et le journalisme. La musique est superbement adaptée à l'image. Un vrai chef d'œuvre poétique et réaliste à la fois.
Très bon film, personnages attachants, le doigt pointé sur les difficultés entre information et audimat… quelques traits d’humour complètent ce bon moment. A voir !
Rien d exceptionnel, histoire de journaliste qui travaillent dans une maison d édition d informations , ils sont à l affût de ce qui pourrait faire du Buzz . Ça démontre aussi la dangerosité du métier. Ça ne m a pas convaincu
Cinememories
Être vu, être entendu, être témoin et être un porte-parole... Le journalisme est un exercice délicat qui consiste à prendre le pouls de l'humanité à chaque instant. Il en capture également les progrès, mais ce sont avant tout des enquêteurs. Rechercher, vérifier et transmettre l’information, tels sont ses devoirs. Depuis, ce crédo rajoute l’audience à l’équation et une part de responsabilité qui pousse davantage les médias à s’engager sur tous les fronts, de la culture à la politique. De plus en plus schizophrénique, ce métier de terrain est souvent relégué au second plan et Vivants tente d'en dérouler toutes ses spécificités, qu'elles soient techniques, humaines ou sensationnelles. Malheureusement, le film d’Alix Delaporte (Angèle et Tony, Le Dernier Coup de marteau) se prend les pieds dans le tapis à force de radoter et de manquer l'essentiel en sous-estimant les bienfaits de la fiction.
Ce métier d’action qui n’a, en soi, que faire des curriculum vitæ. Gabrielle apprend le métier sur le tas, en touchant à tout et en répétant les mêmes gestes. Mais tout n’est pas aussi mécanique qu’on ne croit. Certaines scènes témoignent justement d’initiatives, maintes fois risquées et peu de fois récompensées. C’est aussi dans cette incertitude, liée à la sécurité et l’intégrité des journalistes que la réalisatrice capte « la vérité ». Toutefois, elle serait à prendre avec des pincettes, car son film, aussi stimulant à intellectualiser soit-il, reste bancal dans son ensemble.
Les personnages peinent à exister en tant qu'individus et en tant que groupe. Rares sont les séquences émouvantes, car le processus est trop descriptif et pas assez immersif. Ce blocage ampute ainsi toutes les chances d'entrer en empathie avec des protagonistes dont les dialogues sont un peu trop surlignés pour que les échanges nous paraissent naturels et pertinents. Le manque de spontanéité balaie ainsi toutes les tentatives d’immersion avec une équipe où la solidarité est omniprésente, malgré quelques confrontations et contradictions. Tout le monde fait en sorte de pousser la machine dans la même direction. C’est sans compter les contraintes du diffuseur, révélant ainsi l'instabilité économique d’une activité de plus en plus indépendante. Delaporte déplore également des conditions de vie alarmantes, car ces individus n'ont ni le temps pour eux-mêmes, ni pour leur (éventuelle) famille.
Vivants reste finalement surface de son étude première : édifier le journalisme à travers l'image qu'il renvoie au quotidien et à travers les images que les reporters tentent de dénicher, au prix d'une vie rangée, de leur sécurité et de leur intégrité morale. Pas de fulgurance remarquable au sein du groupe. Roschdy Zem a finalement peu à jouer, lui qui est le père ou le grand frère spirituel de l’émission. Alice Isaaz surnage dans cette équipe, mais la cadette qu'elle incarne ne peut qu'apprendre de ses aînés. Elle constitue le point d'accroche du spectateur dans cette mêlée, qui flirte avec les limites de la ligne éditoriale. On ne joue pourtant pas assez avec cette frontière. De fait, jamais les images reconstituées ne valent celles des archives qui nous sont données de découvrir. Et même si le dénouement dévoile un ultime moment de communion au sein de l'équipe, où il s'agit de se frayer un chemin dans la foule au cœur de Paris, le montage de la réalisatrice ne se montre pas à la hauteur de la fiction qu’elle propose. L'immersion journalistique disparaît ainsi dans cette conclusion, trop maladroite pour émouvoir et pas assez signifiante pour honorer le prestige de la profession.
Ce métier d’action qui n’a, en soi, que faire des curriculum vitæ. Gabrielle apprend le métier sur le tas, en touchant à tout et en répétant les mêmes gestes. Mais tout n’est pas aussi mécanique qu’on ne croit. Certaines scènes témoignent justement d’initiatives, maintes fois risquées et peu de fois récompensées. C’est aussi dans cette incertitude, liée à la sécurité et l’intégrité des journalistes que la réalisatrice capte « la vérité ». Toutefois, elle serait à prendre avec des pincettes, car son film, aussi stimulant à intellectualiser soit-il, reste bancal dans son ensemble.
Les personnages peinent à exister en tant qu'individus et en tant que groupe. Rares sont les séquences émouvantes, car le processus est trop descriptif et pas assez immersif. Ce blocage ampute ainsi toutes les chances d'entrer en empathie avec des protagonistes dont les dialogues sont un peu trop surlignés pour que les échanges nous paraissent naturels et pertinents. Le manque de spontanéité balaie ainsi toutes les tentatives d’immersion avec une équipe où la solidarité est omniprésente, malgré quelques confrontations et contradictions. Tout le monde fait en sorte de pousser la machine dans la même direction. C’est sans compter les contraintes du diffuseur, révélant ainsi l'instabilité économique d’une activité de plus en plus indépendante. Delaporte déplore également des conditions de vie alarmantes, car ces individus n'ont ni le temps pour eux-mêmes, ni pour leur (éventuelle) famille.
Vivants reste finalement surface de son étude première : édifier le journalisme à travers l'image qu'il renvoie au quotidien et à travers les images que les reporters tentent de dénicher, au prix d'une vie rangée, de leur sécurité et de leur intégrité morale. Pas de fulgurance remarquable au sein du groupe. Roschdy Zem a finalement peu à jouer, lui qui est le père ou le grand frère spirituel de l’émission. Alice Isaaz surnage dans cette équipe, mais la cadette qu'elle incarne ne peut qu'apprendre de ses aînés. Elle constitue le point d'accroche du spectateur dans cette mêlée, qui flirte avec les limites de la ligne éditoriale. On ne joue pourtant pas assez avec cette frontière. De fait, jamais les images reconstituées ne valent celles des archives qui nous sont données de découvrir. Et même si le dénouement dévoile un ultime moment de communion au sein de l'équipe, où il s'agit de se frayer un chemin dans la foule au cœur de Paris, le montage de la réalisatrice ne se montre pas à la hauteur de la fiction qu’elle propose. L'immersion journalistique disparaît ainsi dans cette conclusion, trop maladroite pour émouvoir et pas assez signifiante pour honorer le prestige de la profession.
Un film assez bien.
Le film nous montre bien l'enver du décor des chaînes de médias, la pression, le risque... sur ce côté, il fait un très bon travail.
Mais à part faire ça, le film n'offre pas grand chose d'autre. Par conséquent, il a toujours la même température et ne va jamais plus loin.
C'est dommage car je trouve qu'il y a tellement d'autres choses à dire sur le sujet mais le film se limite à ça...
À voir.
Le film nous montre bien l'enver du décor des chaînes de médias, la pression, le risque... sur ce côté, il fait un très bon travail.
Mais à part faire ça, le film n'offre pas grand chose d'autre. Par conséquent, il a toujours la même température et ne va jamais plus loin.
C'est dommage car je trouve qu'il y a tellement d'autres choses à dire sur le sujet mais le film se limite à ça...
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