Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cinéphiles 44
1 361 abonnés
4 180 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 14 mai 2024
Présenté au Festival des 3 Continents de Nantes, "Rapture" est le second long-métrage du réalisateur indien Dominic Sangma. "Rapture" est une expression anglaise signifiant le transport des croyants vers le paradis avant la grande tribulation et c'est bien vers un conte fantastico-religieux que nous mène l'intrigue. En effet, dans un village, plusieurs hommes disparaissent la nuit mais le jeune Kasan, rôde dans la forêt nocturne malgré sa cécité. Si la photographie est sublime, le récit s'appréhende difficilement.
Le deuxième long-métrage de ce réalisateur indien est d’une bonne qualité technique avec de belles prises de vue et une bonne bande-son. Ce film raconte la vie des habitants d’un village du Nord de l’Inde. A travers leurs croyances et coutumes traditionnelles, cette population fragile en proie à des disparitions mystérieuses, se trouve confrontée à la lutte de pouvoir entre le pasteur, le chef de village et la police. Tout cela donne un film intéressant et passionnant à découvrir.
Oeuvre hypnotisante et captivante, Rapture est un drame fort, qui peut perdre, par un travail autour des codes du cinéma, qui nous interrogent occidentaux, mais que Dominic SANGMA parvient à rendre fascinant, dans un moment de septième art fort
Film Indien très profond et pas facile sur la peur de l'autre et sur la question de l'humanité qui peut basculer entre la lumière et l'ombre, très d'actualité, il faut peu de chose pour tomber du mauvais côté
Après Agra, Rapture constitue un nouvel échantillon d'un cinéma indien indépendant qui persiste dans l'ombre envahissante de Bollywood. On aimerait l'aimer davantage, ce deuxième long-métrage de Dominic Sangma, qui s'est inspiré de son enfance dans un petit village indien isolé, où beaucoup de choses surviennent la nuit, des disparitions d'enfants, notamment, dans un climat trouble et paranoïaque. Au cœur des ténèbres, se mêlent ainsi prédications apocalyptiques, croyances religieuses et rumeurs invérifiables, le tout débouchant sur une sorte de délire collectif. A préciser, quand même, le film est d'une extrême lenteur, ce qui n'est pas en soi un défaut, mais il ne parvient pas à nous hypnotiser autant qu'il le voudrait, sans doute parce qu'il manque à la mise en scène de la fluidité et au scénario une plus grande limpidité. Dans ce qui apparaît comme une allégorie sociale, avec sa prégnante atmosphère nocturne, le scénario s'entête à ne pas délivrer toutes les clés et la beauté des images ne suffit pas pour que l'on s'intéresse davantage aux quelques péripéties du long-métrage et à ce qu'elles recèlent comme repères, dans ce monde sans boussole.
Un jeune garçon atteint de cécité nocturne malmené par ses camarades, les mauvais esprits et des étrangers qui rôdent dans la forêt autour du village, des hommes qui disparaissent et des rondes organisées la nuit pour se défendre. La peur qui s'installe, prophétie de l'Apocalypse, recours au chamanisme, influence et manipulation de la religion.
Magnifiques scènes des processions religieuse et funéraire, ainsi que la scène finale plongeant sur le village.
Inspiré de la propre cécité nocturne du réalisateur et d'un évènement vécu dans son enfance.
Ce deuxième volet d’une trilogie sur l’enfance du réalisateur Dominic Sangma capture la vie quotidienne d'un village perché dans le nord-est de l'Inde, où le chamanisme côtoie la foi chrétienne, et dépeint une communauté en proie à la tourmente suite à la mystérieuse disparition d’un villageois lors d’une chasse nocturne de cigales, ce qui déclenche une psychose collective et des soupçons envers d’invisibles étrangers. Les disparitions se multiplient, et les villageois se préparent à une prophétie évangélique annonçant une nuit sans fin durant laquelle tous les enfants seront enlevés. À travers les yeux du jeune Kasan, mal voyant, dont l’innocence est la victime des adultes et des autres enfants, le film nous invite à apprivoiser l'obscurité : entre la prédiction d'une apocalypse sombre et une violence brute, "Rapture" trouve son humanité en confrontant le chaos des âmes (superstitions et corruption) à l'harmonie des éléments. À ne pas manquer si vous êtes cinéphile.
Très belle photographie. Métaphore très élaborée de la condition humaine et notamment ce qu'elle a de sombre. Construction travaillée. Pour autant, ce film est d'un ennui extraordinaire. On attend environ une heure et demie, que l'on ressent comme s'il s'écoulait trois heures, avant qu'il ne se passe quoi que ce soit. Il y a un vrai problème de montage, probablement de scénario. Difficile de juger la direction d'acteurs compte tenu des barrières culturelles, mais on est déçu tout de même.
Encore un enieme film d "auteur" qui ressemble à un documentaire mais sans avoir les qualités. La forme est belle mais tout le reste est décevant. on attends autre chose d une fiction.