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Pierre Phdb
14 abonnés
217 critiques
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1,5
Publiée le 29 avril 2024
Peu ou pas d’intérêt...
Pour l'histoire un déserteur presque par hasard... L’intérêt est les a coté. Où les israéliens sont habitués a réagir a des alertes en rejoignant des abris en cas d'alerte. Semblent être abreuvés d'opération militaires en Palestine se traduisant par des morts. L’intérêt donc les premières images où avant sa désertion le héro patrouille parmi des ruines, des civils morts dans un paysage en ruine. A part cette vision de la perception du conflit au maximum une dizaine de minutes nulle raison d'aller voir ce film.
Malgré une certaine originalité, notamment dans la mise en scène, très physique, et dans les choix musicaux, avec des dialogues à l’économie et un rythme assez soutenu où l’on voit notre jeune déserteur hyperactif, sans cesse courir, pédaler, rouler vite et se jeter sur la nourriture, le film peine à convaincre car trop bancal et maladroit dans ce qu'il veut montrer.
Il y avait sans doute là possibilité d’imaginer une intrigue passionnante, montrant le cas de conscience auquel est confronté ce garçon, pris entre un désir de liberté et le refus de combattre ou de mourir. Mais le film se disperse sans cesse, à l’image de son personnage, Shlomi, qui ne sait pas vraiment où aller et qui raconte finalement peu de choses de la situation qu’il vit.
Ce n’est pas un film “dopinion ( comme on parle des chaînes d’opinion) sur le conflit en cours actuellement pendant lequel on verrait une fraternisation entre les camps opposés. Il y a bien longtemps qu’il n’y a plus de communication et donc d’empathie possible entre les populations des 2 camps, donc inutile de rêver ou de vouloir soulager sa conscience. Mais ce n’est pas une raison pour arrêter de faire du cinéma qui tienne compte de la situation actuelle. Et c’est la grande force du film, on est plongé dans le camp israélien, dans un pays en guerre avec en toile de fond le bouclier anti missile en action, mais comme le personnage principal, on n’y prête pas plus attention que ça même lors des attaques alors que tout le monde court se protéger, Par contre, aucun des dommages générées par le conflit ne (lui) sont épargnés sur le plan familial, sentimental, intime … et ça en fait un film en temps de guerre sans être vraiment un film de guerre Comment faire pour assumer sur le long terme un choix sur lequel le film ne s’appesantit d’ailleurs pas ? Et nous nous retrouvons happés par les conditions de survie de notre jeune recrue sans avoir l’occasion de pouvoir penser aux raisons qui ont mené à cette situation. L’acteur porte le film du début à la fin.
Quelle que soit son opinion sur ce qui se passe actuellement au Moyen-Orient, on se sent forcément attiré par un film israélien ayant pour titre "Le déserteur". Très vite, on est déçu en s'apercevant qu'on passe de scènes qui cherchent à être burlesques mais qui ne sont que grotesques à des scènes invraisemblables et, surtout, on comprend que Shlomi, le "soldat disparu" (traduction du titre original), n'a pas "déserté" pour des raisons éthiques mais tout bêtement pour revoir sa petite amie qui est sur le point de partir au Canada. Si on ajoute qu'on a droit à la sempiternelle scène de trémoussage et que la musique qui accompagne le film est très vite insupportable, on voit que le bilan global n'est pas très positif. Même si on doit reconnaître que ce film, tourné avant le 7 octobre, nous parle de ce qui se passait depuis des années à Gaza d'une façon qui n'est pas trop favorable à Israël il reste que, d'un point de vue cinématographique, "Le déserteur" n'est pas du tout au niveau de ce que les cinémas israéliens et palestiniens nous montrent d'habitude. Le meilleur moment du film, finalement, c'est lorsqu'on voit pendant quelques secondes un concert de la grande chanteuse argentine Mercedes Sosa à la télévision. Certes, on se demande ce que cela vient faire dans un film israélien mais on profite du moment !
J'ai été déçu par ce film dont j'attendais beaucoup... J'ai vu pas mal de films israéliens et palestiniens, je connais le genre...
Dans ce film il y a un soldat de Tsahal qui déserte et qui court tout le temps, il y a sa petite amie avec, eventuellement, son enfant en bas âge, il y a la radio qui annonce 50 morts en représailles du kidnapping supposé...
Aucun dialogue, aucun scénario digne de ce nom...
Circulez, il n'y a rien à voir...
Pourtant, aux 7 Parnassiens, à la séance de 15h40, la salle était pleine à craquer!
Il est vrai que le thème était accrocheur!
Mais on reste sur un goût d'inachevé... le sujet donne l'impression de ne pas avoir été traité...
Film tourné - très important à l'indiquer - avant les évènements du 7 octobre 2023 - "le déserteur" n'en reste pas moins une photographie de la société israélienne et de ses fractures, particulièrement dans sa jeunesse.
C'est un film nerveux et haletant et dont l'acteur principal tout en présence physique "habite" réellement l'histoire.
A noter ça et là des moments assez drôles ou des situations burlesques qui sont probablement pensées pour faire retomber la tension de ce qui est raconté. Une sorte "d'humour juif" dont seul un réalisateur israélien peut trouver le bon dosage.
Présenté en première française au festival Cinemed de Montpellier, Le Déserteur de Dani Rosenberg résonne fortement avec l'actualité tragique israélo-palestinienne. Comme souvent dans le cinéma israélien, le film joue la carte de l'absurde pour prendre le pouls d'une société paranoïaque. Il pourrait s'agir d'une version juive du After Hours de Martin Scorsese, tellement les situations s'y enchaînent de manière inéluctable et cependant irrationnelle. On y voit un soldat en fuite, traumatisé, qui choisit l'amour plutôt que la guerre, dans une épopée de Gaza à Tel-Aviv, en autobus, à vélo et à pied, avec de brèves escales auprès des membres de sa famille. Cette tragi-comédie, sous forme de course haletante, montre aussi le traitement de l'information dans les médias et comment le mécanisme de la peur se transmet. Au centre du récit, l'acteur Ido Tako oppose aux circonstances un faciès qui montre volontairement peu d'émotions et qui semble comme hagard devant sa propre désertion. On rit souvent mais un peu nerveusement devant ce film très représentatif du cinéma de la région, qui traite avec un fort sens de la dérision de situations inextricables qui devraient plutôt amener à pleurer de désespoir.