Avis : Le Déserteur - Page 3

Bof, scénario très leger. Des temps morts, et à prtir du milieu du film, cela part dans tous les sens...

Un sujet a priori très intéressant, mais le personnage principal est si stupide et sa motivation semble si dérisoire que j'ai eu bien du mal à adhérer à ce film trop long et pas très crédible.

Désarroi et malaise d'un très jeune soldat qui fuit la guerre pour retrouver sa petite amie.

Errance dans la ville de Tel-Aviv, fuite en avant, sur une musique rythmée.

Le conflit israélo-palestinien ne cesse de donner des films de qualité réalisés par le cinéma hébreu. On pense à l'excellent Fox-Trot, il y a quelques années. Le jeune Schlomi, belle gueule, musclé et d'une agilité remarquable, décide (mais est-ce vraiment une décision mûrie?) de déserter le Tsahal. Son objectif ? Rejoindre sa petite amie, Shiri, qui s'apprête à partir pour le Canada et l'empêcher de le faire. Sa fuite en avant prend des allures de road movie à travers Tel Aviv sous la menace d'attaques du Hamas. Le film est surprenant, tant les Israéliens qui continuent à boire en terrasse alors que les rockets sillonnent le ciel semblent pleins de désinvolture sereine.
Ce que j'ai beaucoup apprécié dans le film, c'est la remarquable clarté cinématographique de la narration, en même temps que des zones d'ombre qui, au bout du compte, révèlent une vérité profonde. Que pensent Schlomi et ses parents du conflit contre la Palestine et le Hamas ? On n'en saura rien: Schlomi, tas de muscles, semble avoir une réflexion assez limitée. Et, en même temps, ne cherche-t-il pas à nous dire quelque chose ? Qu'il veut vivre comme un humain normal, se marier, avoir des enfants, travailler, bâtir sa vie avec celle qu'il aime ? Ce conflit, en somme, ne le concerne pas. Sa mère ne semble pas plus investie : quand elle lui certifie qu'elle ne dira rien, c'est pour lui éviter la prison, pas parce qu'elle pense qu'il doit rejoindre sa base pour défendre la patrie. La grand-mère n'a visiblement que faire du conflit : quand on parle trop des événements en cours, elle change de chaîne et écoute de la musique. Au restaurant, alors que les consommateurs laissent éclater leur haine contre les Palestiniens, Schlomi se tait. Le film est remarquablement construit, allant de séquences à suspense à des épisodes comiques (les deux Français qui se font détrousser, sans doute des juifs qui ont fait leur alya, sont ridicules à souhait), conduisant vers une fin ouverte et ambiguë. Schlomi ne donne-t-il pas, en fin de compte, une vision du conflit (on est là en 2014, mais les événements récents reproduisent les mêmes schémas) originale et peu évoquée: cette jeunesse se sent-elle vraiment concernée par une guerre que les hommes politiques entretiennent à l'envi depuis 70 ans?

Poignant, témoigne du stress permanent des habitants qui continuent à essayer de “vivre normalement” acteur extraordinaire identifié à un jeune soldat déchiré par ce qu’il est obligé de subir, pris dans un terrible conflit de loyauté.
On n’aimerait pas y être

Très bon film bien pensé sous son air en apparence humour absurde une critique en filigrane de la situation en Israël et l’horreur de la guerre en négatif. Une aspiration viscérale d’un jeune à la vie qui se heurte à la folie des hommes. la scène dans l épicerie « je suis le soldat » est très amusante et décrit assez l absurdité de la situation en Israël (une guerre continue la peur , les horreurs de Gaza avec l opulence de Tel Aviv, les discours déshumanisants sur les Arabes, ) c’est un film intelligent et sous ses apparences humour noir très subtil à voir!

Un film drôle, déprimant et bien filmé dont les nuances paraissent être ratées par le public français

Dessein à la fois éclatant et sensible d'un jeune israélien en train de se bruler les ailes, d'une manière tout à fait ambiguë.

Comprendre le conflit israélien, ce qu'est la guerre et la vie en guerre d'Israël est bien difficile de notre fauteuil. Le déserteur en montre des aspects très instructifs pour nous. Allez le voir !!!