Film tourné - très important à l'indiquer - avant les évènements du 7 octobre 2023 - "le déserteur" n'en reste pas moins une photographie de la société israélienne et de ses fractures, particulièrement dans sa jeunesse.
C'est un film nerveux et haletant et dont l'acteur principal tout en présence physique "habite" réellement l'histoire.
A noter ça et là des moments assez drôles ou des situations burlesques qui sont probablement pensées pour faire retomber la tension de ce qui est raconté. Une sorte "d'humour juif" dont seul un réalisateur israélien peut trouver le bon dosage.
Je partage tout à fait l'avis de Vélocio; "Quelle que soit son opinion sur ce qui se passe actuellement au Moyen-Orient, on se sent forcément attiré par un film israélien ayant pour titre "Le déserteur". Très vite, on est déçu en s'apercevant qu'on passe de scènes qui cherchent à être burlesques mais qui ne sont que grotesques à des scènes invraisemblables et, surtout, on comprend que Shlomi, le "soldat disparu" (traduction du titre original), n'a pas "déserté" pour des raisons éthiques mais tout bêtement pour revoir sa petite amie qui est sur le point de partir au Canada"
Le sujet du film était une bonne idée de base mais le film est vraiment mauvais Une vraie perte de temps , il ne se passe rien à part un soldat qui court, qui court… Et pour rendre les scènes intenses alors qu’il n’y aucune intensité, le réalisateur à la mauvaise idée d’ajouter de la musique à fond Franchement en règle générale les films israéliens (comme les séries) sont d’un autre niveau Très déçue par ce film
Sans temps morts, une réalisation qui prends le pouls d Israël assiégée. Un jeu d acteur tout à fait convaincant donne un témoignage crédible et dépaysant
Super film, intrigue originale, sur un jeune israelien de 18 ans qui décide de quitter l'armée pour aller son amoureuse et faire coucou à ses parents. Hélas son départ est pris pour un enlèvement par Gaza et les conséquences sont terribles. Difficile pour lui de savoir comment faire marche arrière en ayant le moins d'impact possible sur les autres. Bien rythmé et bien filmé, pas de longueur. Foncez !
Ce n’est pas un film “dopinion ( comme on parle des chaînes d’opinion) sur le conflit en cours actuellement pendant lequel on verrait une fraternisation entre les camps opposés. Il y a bien longtemps qu’il n’y a plus de communication et donc d’empathie possible entre les populations des 2 camps, donc inutile de rêver ou de vouloir soulager sa conscience. Mais ce n’est pas une raison pour arrêter de faire du cinéma qui tienne compte de la situation actuelle. Et c’est la grande force du film, on est plongé dans le camp israélien, dans un pays en guerre avec en toile de fond le bouclier anti missile en action, mais comme le personnage principal, on n’y prête pas plus attention que ça même lors des attaques alors que tout le monde court se protéger, Par contre, aucun des dommages générées par le conflit ne (lui) sont épargnés sur le plan familial, sentimental, intime … et ça en fait un film en temps de guerre sans être vraiment un film de guerre Comment faire pour assumer sur le long terme un choix sur lequel le film ne s’appesantit d’ailleurs pas ? Et nous nous retrouvons happés par les conditions de survie de notre jeune recrue sans avoir l’occasion de pouvoir penser aux raisons qui ont mené à cette situation. L’acteur porte le film du début à la fin.
Une réflexion sur l’intérêt individuel contre le collectif dans un pays qui cherche à profiter de chaque minute de la vie malgré la menace permanente du terrorisme et des roquettes. Filmé avant le 7 octobre, il prend une autre dimension aujourd’hui. Les acteurs sont incroyables, la musique et la bande son encore plus! Une belle découverte 🥰
Le film démarre vite, avec un soldat qui hésite, attend, puis qui fuit comme un dératé une zone de combat. Quelques minutes qui imposent deux constats qui vont se vérifier ensuite : d'abord une mise en scène rythmée et un récit toujours en mouvement pour traduire une course frénétique et un personnage nerveux et stressé, mais ensuite aussi un scénario parsemé d'invraisemblances plus ou moins stupides, de la part du personnage lui-même ou du réalisateur-scénariste. Une collection d'incohérences qui gâchent une histoire au potentiel certain. La plus grosse bêtise repose sur l'armée qui croit à un enlèvement alors que le B.A.BA du processus d'un rapt par la Hamas reste la revendication, ce qu'il y a jamais. Même sur le fond le film râte sa cible, voir est même mensonger sur le propos, car Shlomi fuit juste pour revoir sa petite amie comme un ado immature. Jamais il n'est question de sa peur ou de son expérience du front, et donc d'une dimension psychologique et/ou politique et donc, NON ce n'est pas "une ode à un jeunesse qui se bat contre des idéaux qui ne sont pas les siens." Dommage... Site : Selenie.fr
Shlomi a dix-huit ans et accomplit son service militaire. Sans l’avoir vraiment prémédité, il déserte l’unité combattante dans laquelle il est engagé à Gaza pour revenir à Tel Aviv y dire adieu à sa copine qui émigre au Canada le lendemain.
Depuis les attaques du Hamas du 7 octobre et la guerre totale déclenchée à Gaza, ce film israélien, tourné par un jeune réalisateur qui ne cache rien de son hostilité viscérale à la politique menée par Benjamin Nétanyahou, prend un relief particulier.
Il témoigne d’abord de l’extraordinaire liberté d’expression qui prévaut en Israël : quelle régime accepterait, en pleine guerre, un film dont le héros serait un déserteur ?
Il témoigne surtout d’une jeunesse prise en otage par une spirale guerrière qu’elle ne veut pas. Shlomi, incroyablement habité par le jeune acteur Ido Tako, n’est pas un militant pacifiste. C’est juste un fils, attaché à ses parents et à sa grand-mère, menacée par Alzheimer. C’est juste un gamin, amoureux de sa petite amie avec la folle déraison qui caractérise les gamins de cet âge. Il y a quelques pans cachés dans sa personnalité : il ne nourrit aucun projet professionnel, on ne lui voit pas d’amis. Ce personnage m’a déconcerté : il n’est pas tout entier défini par un trait de caractère comme le sont habituellement les héros hollywoodiens.
Le film, assez déroutant, repose sur un motif à la fois tragique et burlesque : Tsahal, persuadé que Shlomi a été kidnappé par le Hamas, lance une offensive de grande ampleur à Gaza pour le libérer. Aussi Shlomi se retrouve-t-il face à un dilemme : continuer à se cacher et laisser les combats faire rage ou se rendre et être sévèrement puni. J’ai eu peur un instant que le scénario faute de savoir se dépêtrer de cette alternative nous laisse en plan ; mais j’ai beaucoup aimé la manière astucieuse dont il s’en sort.
décevant, un peu trop facile pour rendre le coté nerveux et du pays et de la jeunesse, je vois pas par exemple pourquoi il doit bouffer systématiquement comme un porc, et certaines choses sont pas très cohérentes (l'accident de voiture totalement sans raisons). Dommage, l'idée est intéressante, la bande son bonne mais ça ne suffit pas....
La première partie du film ( la fuite) est plutôt prenante. Ensuite, les errances dans Tel Aviv de ce jeune soldat qui n'a pas grand'chose dans le citron et agit à l'instinct se succèdent sans logique , ni véritable issue. Au-delà de l'action, on ne discerne pas non plus de message particulier dans ce récit, si ce n'est que la vie en Israël, en particulier sous les roquettes du Hamas n'est pas très enviable. Pas inintéressant, bien filmé mais longuet.
Tourné avant le 7 octobre, "Le déserteur" suit le parcours d'un jeune soldat israélien qui, au cours d'une opération périlleuse dans la bande de Gaza, va prendre la fuite comme le titre l'indique. Ce film peine à trouver son rythme, alternant entre course -poursuite, amourette de jeunesse et gravité de l'acte. Avec sa musique percutante, Dani Rosenberg aurait gagner à recentrer son intrigue à la manière d'un thriller haletant, sans s'égarer dans des histoires secondaires. Un goût d'inachevé pour ce qui aurait pu être un grand film, mais ce n'est que mon humble ressenti... .
Doté d'un scénario minimaliste ( c'est le défaut majeur du titre) et de dialogues rares qui restent à la surface des choses, ce portrait d'un jeune conscrit Israélien m'a laissé un impression en demi-teinte.
Ce sera au spectateur d'interpréter, selon son inspiration et ses propres déductions ce qu'on lui montre. Coincé par le vent de l'histoire, la liberté du personnage principal sera tellement circonscrite, qu'il n'aura même pas la possibilité de fuir.
Son sort, celui de son pays et de ceux qui lui font face semblent liés dans un enchevêtrement, dont on espère qu'il sortira de ses imbrications funestes. C'est ( selon moi) ce que veut montrer ce titre sans effet de manche, ni fioriture, mais formellement un peu trop sec (à mon goût), mais jamais ennuyeux.
Un jeune soldat décide de déserter pendant une opération militaire. Qui va avoir d'énorme répercussions. Il tente de se faire discret mais avec maladresse. Il enchaîne les problèmes. Je m'attendais à mieux dans le fil de l'histoire.