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SuperMadara
89 abonnés
935 critiques
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2,0
Publiée le 30 avril 2012
Un thriller dramatique urbain qui n'arrive jamais a créer l'effet souhaité , une histoire qui ne prend pas et des acteurs pas tous au top . Comme un mauvais ersatz du fantastique "Taxi Driver" de Scorsese , le scénario raconte la galère d'un journaliste qui , après avoir publié un article devenu populaire mais fictif , doit trainer entre la compagnie d'un mac dangereux et redoutable et sa vie professionnel et sentimentale , une histoire qui part bien mais perd tout son intérêt au fil des évènements , le monde de la rue ne passionne jamais vraiment dans cette vision . Pour sortir du costume de Superman , Christopher Reeve reste très poli , très plat et gentillet dans sa façon de jouer , et ce style très fade contraste avec l'exagération d'un Morgan Freeman en roue libre , parfois bon parfois pathétique... Loin de ses premiers films reconnu , Jerry Schatzberg essaye de retranscrire la violence et la chaleur inhumaine de la rue avec respect et style , une mise en scène bien aidé par une bonne BO (le meilleur point du film) mais pas toujours comme on espère. Un thriller dramatique oubliable , un potentiel bon film qui au final ne l'est pas tant que ça.
13 920 abonnés
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2,5
Publiée le 8 mars 2017
Christopher Reeves est le journaliste / reporter Jonathan Fisher, et Morgan Freeman interprète le proxènète, « Fast Black » , personnage complexe, effrayant et imprèvisible! Grâce à ces deux bons comèdiens, "Street Smart" se regarde sans ennui! Quant à Kathy Baker, essentielle pour une telle oeuvre, elle se montre remarquable en prostituèe usèe par la vie et les coups durs! Pas le meilleur Jerry Schatzberg cependant, dècrivant bien malgrè tout la vie et les crimes d'un dangereux proxènète! Le spectateur plonge direct dans le Time Square des 80's avec ses rues malfamèes, ses nèons clinquants, ses chambres de passe et ses bars! L'atmosphère est plutôt bien rendue, encore faudrait-il pouvoir s'attacher au personnage principal! Et puis on se demande à quoi sert Mimi Rogers dans ce film passè par la Quinzaine des rèalisateurs à Cannes en 87 ? Bref, les admirateurs de Schatzberg n'en ont pas moins fait un long-mètrage à (re)dècouvrir et le tiennent pour l’un des meilleurs de la « Cannon Group » . Ce qui est dèjà pas si mal...
Le metteur en scène acclamé de "L'épouvantail" et de "Panique à Needle Park" s'attaque ici aux médias et à la bourgeoisie américaine, dépeignant, non sans un certain humour noir, un monde crasseux où les plus riches se repaissent de la misère la plus noire, au nom de l'audimat ou du simple amusement. Si l'ensemble a quelque peu vieillit et n'échappe pas à quelques clichés, il n'en demeure pas moins une satire efficace et pertinente, porté par un casting impeccable.
De Jerry Schatzberg j'avais bien apprécié Panique à Needle Park et L'Epouvantail 2 films typiques des années 70 avec La Rue j'espérais retrouver le même ton malheureusement sans être raté cette fois-ci le côté dénonciateur fonctionne moins. Christopher Reeve prouve dans ce film qu'il est un bon acteur qu'il ne faudrait pas limiter au rôle de Superman (soit dit en passant ses successeurs ont du mal à le faire oublier en super-héros à la cape et slip rouge) face à lui Morgan Freeman incarne un proxénète inquiétant et violent. D'ailleurs il a droit à la meilleure scène du film lorsqu'il menace de crever les yeux de la prostituée jouait par Kathy Baker ; un instant vraiment très tendu (rien que pour cette scène La Rue mérite d'être vu car je la classerais parmi les scènes les plus tendues que j'ai vu dans un film). Pour le reste sans être mauvais La Rue ne marquera pas les esprits, pas un indispensable mais pas à négliger non plus. A savoir que La Rue est produit pas le duo Golan/Globus qui avait l'envie de produire aussi des films autres que leurs fameux films d'action.
Risquant d'être mis à la porte, un journaliste invente de toute pièce une interview avec un mac pour pondre un article intéressant. Sauf que le succès va dépasser ses espérances, et qu'il va se retrouver mêlé à un vrai proxénète et à un procureur. En 1987, Christopher Reeve cherchait depuis plusieurs années un financement pour "Street Smart", et l'obtint auprès de la Cannon, à condition qu'il joue dans leur "Superman" (la Cannon ayant racheté les droits sur la franchise). Faire produire "Street Smart" valait-il le coup de tourner dans le méga nanar qu'est "Superman IV" ? La réponse est plutôt oui, avec ce drame original sur les bas-fond new-yorkais. Plutôt que de pointer du doigt la misère sociale, le scénario tacle le racolage des médias, et le voyeurisme du public aisé. Si l'intrigue contient quelques faiblesses, les prestations des deux protagonistes valent le coup d’œil. Reeve casse son personnage de super héros en incarnant un journaliste dépassé et vulnérable, qui en vient à embrasser la bassesse de ses "sujets". Quant à Morgan Freeman, son rôle de proxénète impulsif, passant allègrement du dompteur cruel au protecteur suave, donna un boost à sa carrière avec une nomination aux Oscars. Un drame intéressant, qui n'a pas mérité son échec au box office de l'époque.
«Street Smart» (USA, 1987) ou comment parler de la perversion des médias. Jerry Schatzberg, réalisateur, décide cette fois de s'attaquer au milieu des médias. C'est là l'histoire d'un homme, Jonathan Fisher (Christopher Reeve) qui doit écrire un reportage sur un maquereau. Ne trouvant pas de maquereau à interviewé, il va nécessairement inventer l'histoire d'un poxénète. L'article va faire un tabac tant dans le milieu du journalisme que dans le milieu de la prostitution. Et l'on ne va pas tarder à comparer le maquereau inventé à Fast Black (Morgan Freeman), un vrai maquereau new-yorkais. Tout va se compliquer quand on va inculper Fast Black de meurtre et que Fisher sera contraint par Fast Black d'être son faux alibi. Là où Schatzberg illustrera la fausseté de la politique dans «Reunion», il illustre ici la fausseté des médias, avec moins de brio certes, Harold Pinter n'étant pas au scénario. Cependant même si le scénario de David Freeman est de bonne facture, construit comme un allée sans-retour vers l'enfer, ceci inculquant un suspens inhérent au récit, la photographie d'Adam Holender fait souffrir le film. En effet, rien ne semble discerner la qualité visuelle de «Street Smart» d'un simple téléfilm des années 80. Là où les autres oeuvres de Schatzberg brille par leur singularité plastique, à mi-chemin entre la captation de l'essence de toutes les choses et la froideur extatique, ici rien n'émane de l'image. Heureusement, Schatzberg sait crée l'harmonie d'un plan et possède toujours dans ce film la magie de sa direction d'acteurs. D'autant plus que Morgan Freeman, un peu plus que Christopher Reeve, éblouit par la justesse de sa performance. Conclusion, «Street Smart» est une déception inattendue dans l'oeuvre d'un si grand cinéaste, sans pour autant être un gâchis puisqu'il montre les limites proches des médias et du pouvoir de l'information.