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Yolande Samson
1 critique
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4,0
Publiée le 9 juin 2024
Un conte bien mené, peu importe que certains considèrent que l'on est dans l'entre soi, les acteurs sont épatants, l'histoire m'a fait rêver et je suis sortie de la salle de cinéma avec un sourire aux lèvres. Bravo pour cette belle histoire.
Terriblement ennuyeux. Les acteurs jouent leur propres rôles. Les lieus semblent être les lieux de vie des acteurs. Film entres potes, nombriliste au possible. Le film se regarde sans cesse, c est très prétentieux. Je n ai pas vu une ombre de poésie.
J'ai beaucoup apprécié ce film. Les acteurs principaux sont tous excellents. Ils jouent leur propre rôle avec beaucoup de sobriété dans l'ensemble, sauf Lucchini bien sûr, mais c'est un peu ce qu'on attend de lui. Chiara Mastroianni est fantastique dans un rôle assez difficile il me semble. Catherine Deneuve est extraordinaire aussi. Le film est joue dans la nostalgie bien sûr, mais sans tristesse. Il dépeint aussi la vie d'artiste, qui n'est pas aussi rose et aussi facile qu'on le pense, même pour des artistes connus. Un très bon moment de cinéma.
Admirable interprétation de tous les acteurs, un peu ésotérique par moments, parfois quelques longueurs mais au final, un beau moment de cinéma. Merci.
De très bons acteurs qui jouent leur rôle mais ce rôle n’est pas vraiment eux 😉 Une belle histoire de cinéma Qui joue un rôle ? Père mère fille ? Quel triangle quand le père a disparu et que ce qui en reste est un mythe qui n’est pas celui des souvenirs de son enfant ?
C'est un film déroutant et décevant basé sur une idée intéressante pourtant :la réincarnation de Marcello Mastroianni à travers sa propre fille Chiara qui sauve la situation car elle joue remarquablement bien. .Catherine Deneuve elle même joue le rôle de sa propre mère, ce qu'elle est à la ville. Et puis ça déraille en dépit de clins d'oeil intéressants comme le bain dans la Fontaine de Trevi qui nous ramène à " la Dolce Vita"..... A part cela, le film s'en va à l'emporte pièce dans une sorte de patchwork mal monté dans une succession de scènes plus boiteuses les unes que les autres, celles ou le spectateur en cherche le sens ou bien se demande pourquoi elle est là comme les pires moments du prétendu cinéma intellectuel des années 60 et celles qui ont suivi.
Hommage au cinéma italien. Personnages ambigus mais pourtant crédibles, très beaux décors parisiens et italiens, scènes irréelles un peu oniriques. Ça m'a rappelé du Fellini. Au passage la télé berlusconienne en prend pour son grade quand la Marcello est propulsé dans un jeu télévisé vulgaire alors qu'elle croyait venir à une interview dans les studios romains.
Superbe film. Le choix des acteurs jouant leur propre rôle apporte une dimension extraordinaire à cette narration qui mêle réalité objective et subjective avec beaucoup de sensibilité, d'intelligence, de poésie et de nostalgie. Les prises de vue, la musique, tout est fin et magnifique. J'ai beaucoup aimé.
Très belle idée mais film laborieux voire prétentieux. Quelques scènes savoureuses avec Luccini et des éclairs poétiques. Pourquoi priver le film d’extraits avec Mastroaini , cela aurait donné du relief au film et aurait donné plus d’intérêt et des clefs pour la jeune génération qui ne le connaît pas. Vu avec ma fille de 23 ans qui a détesté. Dommage
Chiara Mastroianni est actrice. Depuis toujours, elle porte le poids de ses parents sur ses épaules. Alors qu’elle passe un casting aux côtés de Fabrice Luchini, Nicole Garcia lui rappelle à nouveau ses origines, créant une envie, celle d’explorer davantage son côté paternel. Elle choisit de lui ressembler, tant physiquement que psychologiquement, créant du trouble parmi ses proches. Le trouble, se retrouve aussi parmi les spectateurs, tantôt gênés d’entrer dans l’intime de la famille Deneuve Mastroianni, tantôt amusés par certaines répliques de Catherine Deneuve. Malgré quelques jolies scènes, le film échoue à toucher et laisse trop souvent de marbre. Décevant.
D’abord il faut dire que le dernier film de Christophe Honoré est très plaisant. Il nous promène aussi bien dans les rues de Paris, que celles de Rome ou de Livourne. On y traverse paisiblement les époques, de l’âge d’or du cinéma italien à aujourd’hui, au gré de raccords souvent étonnants, nous transportant d’une simple loge à un hôtel classieux au bord de la Mer Tyrrhénienne. Des déambulations tranquilles et charmantes, hommages au cinéma, qui savent rester légères malgré le sujet très sérieux : comment être soi tout en étant fille de ?
Et Marcello mio de jouer habilement des ressemblances. Celle de Chiara, bien sûr, avec son père Marcello, qui a frappé tout spectateur découvrant le visage de la fille dès ses débuts dans le cinéma, un visage sculpté dans le même marbre que l’acteur tant aimé. Il n’est pas besoin de beaucoup de maquillage, de beaucoup d’artifices pour que cette ressemblance saute aux yeux. Chiara Mastroianni se prête au jeu et porte le masque du père avec sensibilité et délicatesse, suscitant l’émotion. Avec sa silhouette fragile et ses yeux de biche, elle semble la première surprise d’un tel degré de similarité. Comme éblouie par les phares d’une voiture, le miroir tendu par la caméra semble générer chez elle autant de surprise que chez le spectateur. Confusion des identités, des sexes.
Là où Honoré me paraît louper le coche, et même si le parti pris est assumé jusque dans le titre, c’est quand il ne rend pas l’image de l’acteur à l’imaginaire collectif. Avec son choix de final décevant, il semble renfermer celle-ci à son appartenance filiale voire à un microcosme (que l’on sait très proche du cinéaste) qui renvoie stricto sensu au milieu fermé du cinéma. Comme j’aurais aimé voir des images de Marcello père se superposer à celles de sa fille, des images de ses films se mêler à celui qui se déroule sous nos yeux. Quel dommage de ne pas avoir bouclé la boucle sur, par exemple, la rencontre avec une dame âgée sur une plage romaine, qui aurait pu avoir été une jeune fille tentant de parler à l’inaccessible icône dans un ultime mouvement de vanité mondaine, si bien incarnée par lui dans La Dolce Vita.
Un film subtil, créatif, poétique. Le sujet aurait pu le faire tomber dans le voyeurisme ou la mauvaise comédie. Le réalisateur a su le traiter de la meilleure façon. Les acteurs jouent sa partition avec un plaisir qui se ressent. Je me suis régalée, merci !