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Caro Cinéma
30 abonnés
147 critiques
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3,5
Publiée le 28 mai 2024
Un film avec des moments émouvants et d'autres plus loufoques. On suit Chiara un peu comme un parcours initiatique, psychologique où les souvenirs, la nostalgie refont surface. Elle joue son rôle avec sincérité.
Il faut avouer que jamais Chiara Mastroianni n'a été aussi cr"dible qu'en Marcello, sa ressemblance était déjà patente, mais là elle nous bluffe littéralement! Cela précisé,le film est sympathique, même si l'ensemble des intervenants tombe un peu; beaucoup, dan "l'entre soi", surtout le final guère crédible. Honorté visiblement ne savait top comment s'en sortir...
J'ai rarement vu un navet de cette qualité. Le jeu d'acteurs est peu convaincant. Même Catherine Deneuve qui joue son propre rôle, n'arrive pas à nous emporter dans son univers. Accompagné d'un ami, il voulait partir de la salle, avant la fin Nous sommes tous deux restés jusqu'à la fin, malgré la très forte envie de mettre fin au carnage. Une daube de 1ère !
Un film de troupe (au sens théâtral ) et non un film nombriliste comme on peut parfois lire. Un film qui place le cinéma au dessus de la vie, qui croit en sa magie consolatrice. Un portrait de femme toujours ramené à son héritage et vu seulement par ce prisme. Un film doux et gracieux loin des injonctions d'efficacité que nous infligent tant de films... Deneuve et Luchini s'amusent à s'auto interpréter avec bcp d'esprit et de joie. Chiara est solaire de bout en bout. .
Terriblement ennuyeux. Les acteurs jouent leur propres rôles. Les lieus semblent être les lieux de vie des acteurs. Film entres potes, nombriliste au possible. Le film se regarde sans cesse, c est très prétentieux. Je n ai pas vu une ombre de poésie.
Je ne sais d'où vient cette idée à Christophe Honoré de faire incarner, par Chiara, le fantôme de son père, mais le résultat est une magnifique ode à l'amour filial. Bravo à toute l'équipe d'acteurs qui ont accompagné Chiara.
Genre de comédie qui scindera les spectateurs en deux clans, ceux qui aiment voir et revoir des actrices telles Chiara Mastroianni et Catherine Deneuve, ou acteur comme Benjamin Biolay, et d'autres pour qui cela ne suffit pas.... On attend un vrai scénario, une histoire construite et pas une psychanalyse si on peut la caractériser comme ça ! Je fais partie des deux.... et un certain plaisir à voir Chiara se déguiser, car il se dégage toujours une élégante classe de sa personne, mais pas son personnage, désagréable voire détestable ! Le casting comprend même Melvil Poupaud, Fabrice Luchini ou Nicole Garcia ! Sans occulter un hommage vibrant et personnel au Grand Marcello Mastroianni, avec des références bien vues et mises en scènes, attitudes, costumes, regards, avec des longueurs, je reste réservé sur une comédie qui s'apparente au final à une jolie farce - Une photographie impeccable par contre.....!!**
Chiara Mastroianni, alors qu’elle porte son visage en bandoulière depuis sa naissance, décide de se prendre d’un seul coup pour son illustre père. Honoré joue la carte de la fantaisie pour ce film qui parle des traces du passé alors qu’il ne m’en a laissé aucune dans ma mémoire suite à sa projection. J’ai eu l’impression d’avoir été invité à une fête chez une famille emblématique du cinéma qui m’aurait laissé tomber à peine la porte d’entrée franchie.
Du vrai cinéma, celui qui fait rêver plutôt que celui qui veut endoctriner, une histoire d'amitié, une histoire de bienveillance, une histoire de famille, une histoire de deuil et de fantômes, une histoire de cinéma et d'acteurs et trices
Quelle belle idée de scénario ! Chiara en tete, accompagnée de cette pléiade d'artistes talentueux et hyper attachants dans leurs rôles, on se laisse entraîner dans cette aventure entre fiction et réalité avec intérêt, nostalgie ou amusement. Très agréable moment
Une actrice se mue dan la peau de son père disparu et entraîne dans sa transformation tout son entourage avec elle. Déambulations dans Paris et Rome. Les acteurs sont tous parfaits et dans leur rôle. Un plaisir de les retrouver.
Une superbe BO signée Alex Beaupain, de très jolis moments musicaux entre Etienne Daho et Benjamin Biolay, entre chansons italiennes et musique classique.
Un film sur les sentiments, le temps passé, qui file, la filiation et les êtres chers disparus. Un brin original, un film dans le film entre réalité et fiction, mélancolique et nostalgique, empreint d'une certaine sensibilité et tendresse. Superbe, à voir !
D’abord il faut dire que le dernier film de Christophe Honoré est très plaisant. Il nous promène aussi bien dans les rues de Paris, que celles de Rome ou de Livourne. On y traverse paisiblement les époques, de l’âge d’or du cinéma italien à aujourd’hui, au gré de raccords souvent étonnants, nous transportant d’une simple loge à un hôtel classieux au bord de la Mer Tyrrhénienne. Des déambulations tranquilles et charmantes, hommages au cinéma, qui savent rester légères malgré le sujet très sérieux : comment être soi tout en étant fille de ?
Et Marcello mio de jouer habilement des ressemblances. Celle de Chiara, bien sûr, avec son père Marcello, qui a frappé tout spectateur découvrant le visage de la fille dès ses débuts dans le cinéma, un visage sculpté dans le même marbre que l’acteur tant aimé. Il n’est pas besoin de beaucoup de maquillage, de beaucoup d’artifices pour que cette ressemblance saute aux yeux. Chiara Mastroianni se prête au jeu et porte le masque du père avec sensibilité et délicatesse, suscitant l’émotion. Avec sa silhouette fragile et ses yeux de biche, elle semble la première surprise d’un tel degré de similarité. Comme éblouie par les phares d’une voiture, le miroir tendu par la caméra semble générer chez elle autant de surprise que chez le spectateur. Confusion des identités, des sexes.
Là où Honoré me paraît louper le coche, et même si le parti pris est assumé jusque dans le titre, c’est quand il ne rend pas l’image de l’acteur à l’imaginaire collectif. Avec son choix de final décevant, il semble renfermer celle-ci à son appartenance filiale voire à un microcosme (que l’on sait très proche du cinéaste) qui renvoie stricto sensu au milieu fermé du cinéma. Comme j’aurais aimé voir des images de Marcello père se superposer à celles de sa fille, des images de ses films se mêler à celui qui se déroule sous nos yeux. Quel dommage de ne pas avoir bouclé la boucle sur, par exemple, la rencontre avec une dame âgée sur une plage romaine, qui aurait pu avoir été une jeune fille tentant de parler à l’inaccessible icône dans un ultime mouvement de vanité mondaine, si bien incarnée par lui dans La Dolce Vita.