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Bertie Quincampoix
108 abonnés
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4,0
Publiée le 26 septembre 2015
Pierre et Jacques, deux amis quarantenaire à la vie familiale tourmentée incarnés par Jean-Pierre Marielle et Victor Lanoux, partent en vacances dans le sud de la France avec leurs filles respectives tout juste sorties de l'adolescence (Christine Dejoux et Agnès Soral). Au cours d'une soirée arrosée, Pierre finira par coucher avec Françoise, la fille de Jacques... Simple et sans artifice, ce film de Claude Berri – qui sonde avec justesse les mutations profondes de la vie familiale à partir des années 60/70 – parvient à instaurer avec intelligence et finesse des situations de tensions parfois très fortes. Une réussite.
Un sujet traité avec beaucoup de simplicité, de pudeur et de sensibilité, comme toujours, d'ailleurs, dans les films de Claude Berri. Les acteurs y sont impeccables, mention spéciale à Agnès Soral.
Mouais... Pas grand chose à sauver de ce film qui est vraiment chiant. C'est le premier film réalisé par Claude Berri que je vois... et franchement... ça ne me donne pas envie d'en voir d'autres, c'est extrêmement mal rythmé et s'il n'y avait pas Marielle pour sauver un peu tout ça de par sa classe atemporelle... ben franchement il y aurait de quoi sauter d'un pont.
Berri filme toute ça on ne peut plus platement, on voit des nichons mais ça ne fait rien, c'est même pas érotique, c'est rien du tout... on ne sent rien, aucun désir, aucune ambiguïté, rien, le néant. Bon faut dire qu'Agnès Soral n'est pas non plus magnifique, mais quand même, on a des films qui font naître une tension sexuelle folle avec une actrice bien moins jolie... Rohmer arrive à le faire sur un genou... Berri n'arrive pas sur des seins... c'est quand même compliqué.
Alors je ne sais pas si ça veut se la jouer un peu naturaliste ou que sais-je pour sembler aussi distant, reste que c'est mal fait puisqu'on se fout des enjeux, on se fout du couple, je n'ai ni envie qu'ils restent ensemble, ni qu'ils se séparent j'ai juste envie que le film se termine.
Il y a bien un petit charme film de vacance des années 70 au début, mais ça s’estompe bien vite ! On se retrouve avec Louis la Brocante qui râle tout le temps, Soral qui ne sait pas jouer... pfff... faut se la taper l'heure vingt du film !
Je sauverai la fin, le dernier plan pour être exact, c'était comme ça qu'il fallait finir le film si le reste avait été intéressant et si on avait pu s'intéresser aux personnages.
Le film relate bien les années 70, leur insouciance et l'évolution des mœurs. Marielle joue formidablement le Français moyen. certaines scènes sont très drôles; Dommage que le tout s'arrête en queue de poisson laissant place à l'interprétation.
Une comédie douce-amère sur le temps qui passe et l'incompréhension des générations, entre attitude rebelle et premiers émois interdits. Dans ce registre, Marielle et Lanoux sont en terrain connu et jouent splendidement de leurs différences, en mâles triomphants soudainement désarçonnés par leurs filles après l'avoir été par leurs épouses. Le film est délicieusement amoral, fort heureusement assez bref car il évite des développements fumeux. Son sujet reste universel même si, bien sûr, l'atmosphère et certains questionnements de l'époque sonnent bizarrement aujourd’hui. Néanmoins, on se laisse prendre au jeu et le film se suit avec plaisir.
En 77, Claude Berri nous compte une amitié virile entre Victor Lanoux (...Louis-La-Brocante) et Jean-Pierre Marielle (Sex-Shop, du même réalisateur) mise en péril de manière assez cocasse par la présence de leurs fille sur leur lieu de vacances... Bien que le scénario de ce film soit assez original, ce dernier souffre de quelques longueurs auxquelles ne nous avait pas habitué Berri précédemment, mais soit; il nous donne droit à quelques situations amusantes et révèle une jeune fille de 17 ans en pleine forme, Agnès Soral (Tchao Pantin), future double césarisée 7 ans plus tard...
Film poignant pendant une grosse partie. On se sent mal avec les acteurs. Personnellement ça ne m'a pas fait rire, mais c'est tout de même un bon petit drame; dommage que la fin ait été en dessous de mes espérances.
Un moment d’égarement de Claude Berri est un beau drame (à l’inverse du remake de Jean-François Richet plutôt porté sur la comédie) typique des années 70. En effet, le cinéaste montre la liberté sexuelle de cette époquespoiler: (nombreux seins nus sur la plage, les pères évoquant de façon réaliste le fait que leurs filles puissent prendre la pilule, les filles ignorant le couvre-feu, la suggestion du lesbianisme de Martine, la maitresse de Jacques évoquant sa multiplication d’amants …) se confrontant à un machisme encore très importantspoiler: (les nombreux propos machistes, le refus des hommes de voir leurs femmes travailler, l’évocation de la violence conjugale, le thème de l’amitié virile, la réaction de Jacques apprenant que sa fille couche avec un homme beaucoup plus âgé …) . Claude Berri filme simplement mais très justement son histoire en restant crédible (le surjeu comique qu’aura François Cluzet dans le remake n’est ici jamais présent) grâce à sa volonté d’éviter tout effet de mise en scènespoiler: (à l’exception un peu lourde du coup de l’orage lors de la révélation) et tout jugement. Cette justesse est due en grande partie au quatuor principal : Victor Lanoux, Christine Dejoux (beaucoup moins présente que ses partenaires mais tout aussi juste) et surtout le couple formé par Jean-Pierre Marielle et la révélation Agnès Soral. Ces deux derniers font totalement croire par leur jeu à cette histoire d’amour limite et à toutes les phases qu’elle rencontrespoiler: (spontanéité de l’instant, tentative de rupture liée à la morale, victoire du désir sur la réflexion, volonté de dissimulation, rejet de cette liaison par Jacques …) . On regrette juste une fin un peu trop ouverte donnant l’impression que Claude Berri ne sait pas véritablement comment conclure son histoire. Même si Un moment d’égarement est loin d’être une révolution de réalisation, la justesse de ton du scénario, de la mise en scène et du jeu des acteurs font de ce film un drame très crédible traitant avec simplicité un sujet au thème sensible qu’il ne faut surtout pas mettre en comparaison avec son remake par Jean-François Richet dont le ton est totalement différent et qui traite d’une autre époque.
Deux quinquas partent sur la côte pour les vacances d’été avec leurs deux filles respectives de 17 ans. L’un des deux va succomber aux avances de la fille de l’autre. Ils vont cacher un amour si différent pouvant choquer le père de la fille. Claude Berri est un vrai bon conteur d’histoire reflet de son époque. Longtemps sous-évalué par la critique du fait de la faiblesse de sa mise en scène, ce film est une comédie de mœurs audacieuse et de haute volée. Dans les 70’s, Claude Berri assume une relation entre un quinqua et une jeune fille de 17 ans ; assume aussi le quinqua qui craque hyper vite aux avances ; assume aussi les ados revêches et réactionnaires loin des images d’Epinal ; assume aussi une fin ouverte avec une histoire d’amour hors norme encore possible. Richet dans son remake de 2015 est clairement dans le politiquement correct et élimine tout ce qui pourrait faire polémique aujourd’hui et qui ne posait aucun problème 40 ans auparavant. Puis quelle bonheur de se plonger dans la France de la seconde moitié des 70’ s. Il dépeint à merveille ces hommes de l’époque n’ayant pas pris le train de la révolution féminine et paraissant peu éclairés sur la nouvelle donne dans le couple. Paraissant beauf au premier abord ; la belle prestation de Jean Pierre Marielle rend ce personnage sensible, touchant et attachant. Un comédien d’exception dans le cinéma français de cette époque capable de valoriser les personnages populaires. Berri rend une histoire qui pourrait être glauque et peu convaincante crédible et palpitante par un crescendo de tension et d’émotion toujours juste. 1h25 de pur plaisir pour un film en fait beaucoup plus osé que son remake apparemment plat de nouille. A voir ne serait ce que pour le grand Marielle
Un moment d'égarement qui comme le suggère le titre est un moment ou on perd les pédales,on ne sait plus ce qui nous arrive ni contrôler ses pulsions..ce joli film plus psychologique qu'il n'y parait de prime abord et pas du tout comédie genre "L'hôtel de la plage"m'a intriguée,intéressée malgré le dénouement dramatique inévitable..Ces deux hommes joués par Pierre Marielle et Victor lanoux partent en vacances dans une villa avec leur filles âgées de 17 ans qui sont en pleine opposition paternelle et veulent s'amuser et s'affranchir des contraintes paternelles..or l'une des deux filles jouée par Agnès soral assez dévergondée quand même il faut le dire,se baladant seins nus en toute indécence et jouant de sa séduction naissante tombe amoureuse de Jean pierre marielle après une soirée bien éméchée ou l'inévitable se produit.Je vais pas faire un dessin, tout le monde saura ce qui s'est passé..c'est pas choquant ceci dit car tout en finesse malgré le mal être de Jean Pierre Marielle qui veut mettre un terme a cette idylle considérant la fille de son ami comme une jeunette mais elle de son coté ne l'entend pas de cette oreille et les confrontations vont s'enchainer.
Ceci dit est ce bien de l'amour ou une amourette de vacances? Il n'y aucun jugement la dessus a aucun moment de la part du réalisateur Berri mais a 17 ans comme tout le monde le sait la confusion des sentiments n'est pas rare et on est en pleine quête identitaire et Françoise ou Agnès Soral est aussi en manque de mère et de repères d'ou peut être cette attirance irrésistible..elle cherche l'amour et la sécurité..Son amie jouée par Christine Dejoux bien que plus fade semble plus mature. Finalement j'aurais tendance a dire que ce sont deux coeurs,Jean pierre Marielle et Agnès Soral paumés qui se sont trouvés et se consolent mutuellement..
Tout sonne tout de même juste dans ce film très libertaire ,très années 70 ou les jeunes rêvaient de liberté totale et même VIctor lanoux dans un rôle peu habituel sort très bien son épingle du jeu et sa réaction finale en apprenant qui est l'amant de sa fille est naturelle ..Quel ami ne se sentirait pas trahi si il apprenait que son ami du même âge ait couché avec sa fille? Je pense que bien peu d'hommes le prendraient bien.;la fin est bien évidemment dramatique et on sait que cet amour ou attirance aura duré le temps d'un été..En résumé ce film fait quand même réfléchir sur la paternité,la peur de vieillir chez les hommes quadras ou quinquas,la quête d'une nouvelle jeunesse,la confusion des sentiments.;a ne pas rater!!
Un moment d’égarement. C’est un film qui date. Il a été tourné en 1977 et Agnès Soral, alors âgée de 17 ans. Son premier rôle. Elle deviendra une immense actrice. Un film réalisé par Claude Berri et tourné dans le village balnéaire de Saint-Tropez. Il y a aussi deux immenses acteurs. Jean-Pierre Marielle et Victor Lanoux. Un chef d’œuvre. Un film très spécial. Saint-Tropez et ses baignades nocturnes.
Avec Un Moment D'Égarement, Claude Berri réalise là un film traitant d'un sujet délicat avec justesse. En effet l'histoire nous fait suivre deux pères emmenant leurs filles âgées de dix-sept ans en vacances à Saint-Tropez, seulement l'un deux va se laisser séduire par la fille de son meilleur ami. Ce scénario évoquant un amour interdit dû à la différence d'âge des deux amants et de leur proximité est d'une grande simplicité et séduit pendant à peine un peu plus d'une heure-vingt grâce à son écriture réussie. Il prend sont temps et ce rythme paisible colle parfaitement à l'ambiance estivale qui se dégage. Tout le cœur du récit se noue dans les relations créés entre les quatre personnages interprétés par un casting agréable. Une distribution mettant en avant Jean-Pierre Marielle et Agnès Soral dans son premier rôle sur grand écran qui sont au centre de cette romance passagère, très bien accompagnés par Victor Lanoux et Christine Dejoux. Ces quatre rôles sont importants et appréciables, offrants des échanges sincères notamment via des dialogues emplis d'une belle authenticité, traitants comme il se doit les thèmes de l'amour et de l'amitié. L'ensemble est mis en scène de façon sobre mais efficace par Claude Berri, à l'image de son intrigue. Sa réalisation capte les moments d'intimité dans ce joli cadre offrant une jolie photographie. Le tout est accompagné pas une petite b.o. assez discrète composées de titres agréables. Reste une fin un peu abrupte nous laissant sur notre faim, venant clore cette parenthèse qu'est Un Moment D'Égarement.
Jusque là les réussites de Claude Berri cinéaste se limitaient à ses souvenirs autobiographiques. Les incursions dans un cinéma affranchi des récits de sa vie, donna “Mazel Tov” et “Sex Shop”, plus sympathiques que vraiment bons, et le catastrophique “Mâle du siècle”. “Un moment d’égarement” est donc une bonne surprise, du en partie à une mise en scène revenant à des constructions simples et semblables au “Vieil home et l’enfant”. Ainsi, le générique et l’arrivée sur le lieu de villégiature montre en deux panoramiques, l’usine à bronzage de viandes entassées. De même, si la scène avec les minettes seins nus au tennis de table appelant une remarque des deux pères de famille, elle sert uniquement à planter le décor relationnel, après avoir fait craindre le pire (genre “L’année des méduses”). Ainsi, le réalisateur explore cette relation tentatrice entre une lolita et un monsieur d’âge mur (44 ans). Là où ça se gâte, c’est que la petite (17 ans) est la fille du meilleur ami. La réussite du film doit aussi beaucoup à Jean-Pierre Marielle, exceptionnel dans le rôle de cet homme faible devant la chair et peureux devant son ami (Victor Lanoux d’abord butor, puis touchant en homme qui perd peu à peu toutes ses illusions). C’est également le premier rôle d’Agnès Soral qui ne soit pas de la figuration décorative. La fin, ambiguë est un joli moment de tristesse et d’illusion. Malheureusement, par la faute d’un script pas assez travaillé, certaines scènes perdent le rythme, même si de temps à autre quelques belles réussites (la discussion des amants dans le lit, la goutte de jaune d’œuf qui tombe de la cuillère de Marielle quand Lanoux se met à hurler à l’étage supérieur, la révélation de Françoise à son père…) apportent un sursaut de qualité. Enfin, il faut saluer la justesse avec laquelle cette étude sociétale est montrée. Le remake américain « Blame it on Rio » (1984) est plutôt moyen, et malgré la présence de Michael Caine n’apporte pas grand chose à la filmographie de Stanley Donen. Le remake de Jean-François Richet en 2015 livre une version tellement dans le politiquement correct de ce début de siècle, qu’elle est globalement une trahison. C’est dire si le film de Berri mérite quand même d’être vu.
Drôle et profond que ce film. Tout d'abord grace à son formidable duo d'acteur, Victor Lanoux et Jean-Pierre Marielle. Ce dernier n'a pas son pareil pour donner de l'épaisseur, de la dignité à des personnages de Français moyen. Il y a un vrai portrait de l'hétéro male occidental qui se dessine, balloté par les divorces, les nouveaux mœurs, le quotidien étouffant. Il se dessine également un portrait de la France des années 70 quand la naïveté et les élans amoureux existaient encore un peu (principale différence avec le remake qu'en a fait Jean-François Richet en 2014)
Un bon film qui nous raconte les mœurs des années 70 du siècle dernier. Le film est assez bon à suivre sauf la fin qui arrive sans dénouer les intrigues du film. J'étais resté sur ma faim. Entre cette version de 1977 et celle de 2015, cette dernière est de loin meilleure