Votre avis sur Parthenope ?
2,0
Publiée le 10 février 2025
« C'est impossible d'être heureux dans le plus bel endroit du monde. » Baptisée selon le nom de la sirène qui se serait noyée dans les eaux où elle est née, Parthénope est d'une beauté à couper le souffle. Elle ne laisse personne indifférent, ce que l'on découvre à travers un récit qui s'étale sur plusieurs années. Paolo Sorrentino, qui a l'habitude de s'intéresser à la jeunesse et à la beauté, présente une femme aussi belle qu'intelligente, mais c'est son charme envoûtant qui est sans cesse mis en avant dans les différentes relations. Son nouveau film est proche de la parodie avec cette contemplation de la perfection juste lassante au bout d'un moment. Tout le monde est beau, les décors sont agréables, les images sont séduisantes, mais c'est un joli tableau qui n'a aucune profondeur. Tout se passe sans accroc même quand il y a un drame. Un parcours de vie sans obstacle pour une histoire ridiculement superficielle. La première partie se laisse suivre, car agréable à l'œil puis au bout d'un moment, on se demande si on ne teste tout simplement pas nos limites... Bref, ça ne raconte rien.
olympecarles

6 critiques

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2,5
Publiée le 22 juin 2024
A la fois magistral et (trop) personnel, PARTHENOPE est avant tout un hommage extraordinaire à Naples et ses habitants !
2,5
Publiée le 4 juin 2024
C’est l’histoire de Parthenope, de sa naissance à maintenant. Au cœur de Naples, elle évolue dans un monde de liberté et d’insouciance. Le film débute plutôt bien, avec une histoire d’amour et de séduction captivante, bien mise en scène, profitant des couleurs du paysages italien mais dérive trop vite dans une intrigue plus sombre, plus rocambolesque et moins intéressante… L’actrice principale est la révélation de ce film, tant elle crève l’écran. Film vu en compétition à Cannes.
2,0
Publiée le 30 mai 2024
Si vous voulez une belle carte postale des paysages méditerranéens ensoleillés, sans rien d'écrit au dos, alors Parthenope est fait pour vous. Si, en revanche, vous cherchez autre chose qu'une photo donnant envie de vacances, vous allez vous ennuyer ferme. Parthenope est un bel emballage, qui ne contient rien. Une longue histoire de jeune femme qui croise des personnages pendant cinq minutes, juste pas assez pour qu'ils la fassent évoluer, et continue son périple jusqu'à un spoiler: curé aux mœurs légères
(allez, critique de l'église aussi fine qu'un éléphant dans 3,2,1...) qui, étonnamment, la marquera plus sa construction que toute la flopée de personnages qu'elle a croisé jusque-là (quelle perte de temps, autant commencer le film avec celui-ci). Aussi, si vous venez pour le toujours impeccable Gary Oldman, faites de suite demi-tour : il n'a que cinq minutes de temps d'écran, et tout au plus un rôle de figurant parlant. On espérait pourtant beaucoup de son personnage touchant, celui d'un écrivain soiffard et torturé par le mal-être de l'artiste, qui aurait pu nourrir grandement le personnage de Parthenope, faire un écho émouvant avec son frère spoiler: suicidé
, aurait pu l'accompagner dans ses aventures comme une âme en peine qui met un peu de contraste au soleil éclatant de la méditerranée... Eh bien non. En cinq minutes (inutiles), voilà que le seul personnage un peu touchant et construit, disparaît, rideau, rendez-vous dans deux heures pour le générique de fin salutaire. Parthenope nous a plus qu'assommé, avec son seul intérêt situé sur son esthétique très propre et ses décors balnéaires, qui délaissent complètement le scénario, les jeux d'acteurs (ils s'ennuient aussi, non ?), l'évolution de Parthenope (elle lambine émotionnellement jusqu'à rencontrer le cureton immoral), avec une fin "chars de foot" qu'on n'a toujours pas comprise. Sorrentino aime les belles images, en zappant tout ce que le personnage de Gary Oldman aurait pu apporter d'amertume poétique à son récit resté fade, long, mou, et qui nous fait dire qu'il ferait bien de prendre des vacances au soleil.
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