Votre avis sur Parthenope ?
2,0
Publiée le 10 février 2025
« C'est impossible d'être heureux dans le plus bel endroit du monde. » Baptisée selon le nom de la sirène qui se serait noyée dans les eaux où elle est née, Parthénope est d'une beauté à couper le souffle. Elle ne laisse personne indifférent, ce que l'on découvre à travers un récit qui s'étale sur plusieurs années. Paolo Sorrentino, qui a l'habitude de s'intéresser à la jeunesse et à la beauté, présente une femme aussi belle qu'intelligente, mais c'est son charme envoûtant qui est sans cesse mis en avant dans les différentes relations. Son nouveau film est proche de la parodie avec cette contemplation de la perfection juste lassante au bout d'un moment. Tout le monde est beau, les décors sont agréables, les images sont séduisantes, mais c'est un joli tableau qui n'a aucune profondeur. Tout se passe sans accroc même quand il y a un drame. Un parcours de vie sans obstacle pour une histoire ridiculement superficielle. La première partie se laisse suivre, car agréable à l'œil puis au bout d'un moment, on se demande si on ne teste tout simplement pas nos limites... Bref, ça ne raconte rien.
2,0
Publiée le 30 mai 2024
Si vous voulez une belle carte postale des paysages méditerranéens ensoleillés, sans rien d'écrit au dos, alors Parthenope est fait pour vous. Si, en revanche, vous cherchez autre chose qu'une photo donnant envie de vacances, vous allez vous ennuyer ferme. Parthenope est un bel emballage, qui ne contient rien. Une longue histoire de jeune femme qui croise des personnages pendant cinq minutes, juste pas assez pour qu'ils la fassent évoluer, et continue son périple jusqu'à un spoiler: curé aux mœurs légères
(allez, critique de l'église aussi fine qu'un éléphant dans 3,2,1...) qui, étonnamment, la marquera plus sa construction que toute la flopée de personnages qu'elle a croisé jusque-là (quelle perte de temps, autant commencer le film avec celui-ci). Aussi, si vous venez pour le toujours impeccable Gary Oldman, faites de suite demi-tour : il n'a que cinq minutes de temps d'écran, et tout au plus un rôle de figurant parlant. On espérait pourtant beaucoup de son personnage touchant, celui d'un écrivain soiffard et torturé par le mal-être de l'artiste, qui aurait pu nourrir grandement le personnage de Parthenope, faire un écho émouvant avec son frère spoiler: suicidé
, aurait pu l'accompagner dans ses aventures comme une âme en peine qui met un peu de contraste au soleil éclatant de la méditerranée... Eh bien non. En cinq minutes (inutiles), voilà que le seul personnage un peu touchant et construit, disparaît, rideau, rendez-vous dans deux heures pour le générique de fin salutaire. Parthenope nous a plus qu'assommé, avec son seul intérêt situé sur son esthétique très propre et ses décors balnéaires, qui délaissent complètement le scénario, les jeux d'acteurs (ils s'ennuient aussi, non ?), l'évolution de Parthenope (elle lambine émotionnellement jusqu'à rencontrer le cureton immoral), avec une fin "chars de foot" qu'on n'a toujours pas comprise. Sorrentino aime les belles images, en zappant tout ce que le personnage de Gary Oldman aurait pu apporter d'amertume poétique à son récit resté fade, long, mou, et qui nous fait dire qu'il ferait bien de prendre des vacances au soleil.
2,0
Publiée le 15 mars 2025
Parthenope est une jeune femme magnifiquement belle, très intelligente et envoûtante. Finalement, le nouveau Sorrentino se résume bien à ça, et uniquement ça. Du coup, le film est à la fois très esthétique mais particulièrement creux. Il ressemble globalement à une publicité pour parfum étirée sur deux heures. Ce n'est d'ailleurs pas désagréable à regarder. C'est une errance dans de jolies images. Mais c'est tout.
2,5
Publiée le 4 juin 2024
C’est l’histoire de Parthenope, de sa naissance à maintenant. Au cœur de Naples, elle évolue dans un monde de liberté et d’insouciance. Le film débute plutôt bien, avec une histoire d’amour et de séduction captivante, bien mise en scène, profitant des couleurs du paysages italien mais dérive trop vite dans une intrigue plus sombre, plus rocambolesque et moins intéressante… L’actrice principale est la révélation de ce film, tant elle crève l’écran. Film vu en compétition à Cannes.
2,0
Publiée le 13 mars 2025
Notez le bruit que fait une baudruche : pffffffhhhhhh…. scheubeuleuleu pfffffhhhhh. C’est l’image que j’ai de ce film, un bien belle baudruche avec de très beaux plans, de très jolis jeunes humains dans de très beaux paysages.
Mais qu’en reste-t-il après l’avoir vu ?
2,0
Publiée le 16 mars 2025
Un esthétisme baroque au service d'une histoire dont on cherche en vain le sens profond pendant plus de deux heures, ou plutôt une successions de scènes viscomntiennes avec des personnages étranges, mystérieux, grotesques ou monstrueux, avec comme ténu fil de trame la vie d'une jeune femme belle, triste qui va devenir professeur d'anthropologie dans avoir jamais savoir ce qu'était l'anthropologie.
le cadre est celui de Naples, sa baie, ses palais, ses rues sordides, la mafia et le football/
Des images parfois insolites, une musique supportable et un prof humaniste nous aident à passer le temps d'un film bien trop long et trop abscons
2,5
Publiée le 14 mars 2025
Le titre fait référence à la sirène (créature grecque mi-femme, mi-oiseau) Parthénope (du grec παρθένος, vierge) qui donna son nom à Naples, fondée au VIIIe s avant J-C par les Grecs. C’est aussi le nom d’une jeune femme d’une grande beauté, dont la naissance s’est déroulée dans la mer et que l’on suit depuis l’adolescence (1968), au cours de ses études d’anthropologie (sujet de thèse sur le suicide retoqué en étude sur les frontières culturelles du miracle), jusqu’à l’âge de la retraite (jouée par Stefania Sandrelli, 78 ans), en 2023, alors que le SCC Napoli devenait champion d’Italie de football pour la 3e fois. Après 2h16, le film, très maniéré, est lourd et indigeste comme des lasagnes aux abats. La présence d’une très jolie fille (Celeste Dalla Porta, 27 ans) dont tout le monde est amoureux, de beaux paysages (baie de Naples et île de Capri) et des décors somptueux (villas, églises) ne suffisent pas à un sauver un scénario, certes allégorique (« Naples ville vivante, seule et frivole »), mais inconsistant et grotesque, où le réalisateur se prend trop au sérieux, lorgnant du côté de Federico Fellini [« Fellini Roma » (1972) et « Amarcord » (1973)] et Terrence Malick [« Knight of cups » (2015)], voire de Jean-Luc Godard [« Le mépris » (1963), tourné dans la villa Malaparte à Capri]. C’est une successions de scènes, souvent bavardes et plates, relevant plus de l’inventaire à la Prévert : spoiler: Parthénope passe son examen, lit et rencontre l’écrivain John Cheever (1912-1982) (Gary Oldman, 66 ans) qui obtint le prix Pulitzer de la fiction en 1979, rencontre d’un corbillard (transportant le cercueil de Raimondo, le frère de Parthénope) et d’un véhicule à l’allure de monstre tentaculaire et désinfectant les rues pour cause de choléra (sic), rencontre de Flora Malva au visage caché suite à une opération de chirurgie esthétique ratée, et de Greta Cool, influenceuse qui dit leurs 4 vérités aux Napolitains, assistance gênée à la copulation en public dans un café d’un jeune couple, miracle de la liquéfaction du sang de San Gennaro (ou Saint Janvier), saint patron de la ville de Naples (summum du kitsch avec la rencontre charnelle entre Parthénope, nue sous des bijoux religieux et l’évêque en slip rouge), rencontre du fils monstrueux de son professeur d’anthropologie, Marotta
. Les mauvaises langues évoqueront le placement de produits par la société coproductrice Yves Saint Laurent : pas d’inquiétude à avoir : ceux qui connaissent et achètent ces produits de luxe ne vont probablement pas au cinéma !
2,0
Publiée le 19 mars 2025
Je savais pas qu'au cinéma on pouvais voir des scènes de sexe où il y a juste les parties génitales cachés, ormis ça le film est étrangement sans réel but ou du moins difficile à saisir, c'est l'histoire d'une vie parmis d'autres
2,0
Publiée le 19 mars 2025
Film assez contemplatif avec des longueurs sur une femme, indéniablement très belle, mais qui en surjoue. On ne croit pas trop aux passages qui se passent à la fac d'anthropologie. Relations assez malsaines avec son frère puis avec le prêtre. Ce film m'a mis mal à l'aise. Globalement assez sombre et déprimant.
2,0
Publiée le 20 mars 2025
Il fallait s’y attendre : Paolo Sorrentino a encore frappé. Avec Parthenope, il nous offre une œuvre qui ressemble à une publicité de parfum étirée sur deux heures. Naples y est sublimée, magnifiée, mythifiée – et paradoxalement vidée de toute substance. Comme un plat gastronomique qui aurait oublié d’avoir du goût.

L’histoire ? Une jeune femme au nom symbolique erre dans la ville, contemplant la vie avec la nonchalance d’une égérie Dior sous Prozac. Celeste Dalla Porta, choisie pour incarner cette muse napolitaine, semble moins jouer que poser. Mais ce n’est pas un problème : dans l’univers de Sorrentino, les personnages ne sont jamais vraiment des êtres humains, juste des concepts joliment éclairés.

Évidemment, la mise en scène est somptueuse. Plans séquences léchés, jeux de lumière étudiés au millimètre, ralentis extatiques – chaque image semble crier "Regardez comme je suis belle !". Et oui, c’est beau. Terriblement beau. Mais aussi terriblement vain. Sorrentino ne filme pas Naples, il la fantasme. Ici, pas de chaos urbain, pas de vie réelle, juste un décor de cinéma où chaque pierre semble avoir été retouchée sous Photoshop.

Quant aux personnages secondaires… enfin, “secondaires”, c’est un bien grand mot. Le frère ? Une silhouette. L’ami épris ? Un vague souvenir. Gary Oldman en écrivain américain ? Une apparition aussi absurde qu’inutile. À croire que Sorrentino ne sait plus quoi faire de ses figurants de luxe.

Alors oui, Parthenope est un film d’une rare beauté plastique. Mais c’est aussi un film où l’émotion réelle semble s’être fait la malle. Une fresque somptueuse et creuse, un rêve éveillé dont on sort étrangement indifférent.
2,5
Publiée le 16 mars 2025
Un film faussement intellectuel qui s'essouffle à partir de la moitié, malgré un début plaisant et des paysages magnifiques. Le film n'a pas beaucoup de substance et on finit par se perdre dans un déluge de non-sens qui nous sort du film. Dommage, car la première partie du film donnait vraiment envie.
2,5
Publiée le 13 mars 2025
Rude déception. Cette actrice est bien sûr très belle, mais les un ou deux épisodes qui mériteraient d’être développés ne le sont pas, la collection d’amants ne fait plus un thème depuis Casanova, et les sempiternels gros plans ont été mieux faits autrefois par Ennio Morricone
2,0
Publiée le 13 mars 2025
Malgré une mise en scène baroque et exubérante, souvent jusqu’à l’excès, cela n’empêche pas d’apprécier la beauté perturbante et envoûtante de Naples. Par ailleurs, le regard porté sur les femmes soulève beaucoup d’interrogations.
2,5
Publiée le 13 mars 2025
Dans la magnifique Baie de Naples se font et défont les amours de notre superbe héroïne. Sûr font de musiques du top 50 italien, on se demande où on va , et on s’ennuie un peu.
olympecarles

6 critiques

Suivre son activité

2,5
Publiée le 22 juin 2024
A la fois magistral et (trop) personnel, PARTHENOPE est avant tout un hommage extraordinaire à Naples et ses habitants !
Les meilleurs films de tous les temps