Votre avis sur Parthenope ?
1,5
Publiée le 12 mars 2025
Parthenope est née sur les bords de la Méditerranée, à Naples, au sein d’une famille fortunée, au début des années 50. Elle y passera sa vie.

"La Grande Bellezza" avait eu un tel succès que Paolo Sorrentino essaie de refaire pour Naples ce qu’il avait réalisé pour Rome : un film qui en capte l’essence et qui ralliera tous ceux – et ils sont nombreux – qui sont amoureux de la cité parthénopéenne. Car, à ceux qui, comme moi, l’ignoraient, ce film aura eu au moins le mérite de nous apprendre que Parthenope était le nom de la colonie grecque qui donna naissance à Naples.

Hélas, ce qui a marché une fois ne fonctionne pas deux. Comme sa bande-annonce le laissait augurer, qui ressemblait plus à une publicité pour Dior qu’à la bande-annonce d’un film, "Parthenope" s’égare dans ses belles images et dans la contemplation masturbatoire de sa splendide héroïne, l’ancienne mannequin Celeste Dalla Porta.

Le film raconte moins une histoire qu’il ne met en scène une série de rencontres. Avec John Cheever (Gary Oldman), le célèbre romancier américain dont Parthenope dévore tous les romans et qui finit sa vie à Capri. Avec une professeure de théâtre obsédée par son image. Avec une ancienne diva qui professe un mépris souverain pour sa ville de naissance. Avec un professeur d’anthropologie dont Parthenope fera à la fois son père de substitution et son mentor. Avec un mafieux terriblement séduisant. Avec un évêque ambitieux et libidineux… Le tout sur fond d’une musique envahissante qui fait alterner les grands airs classiques aux tubes dégoulinants de la pop italienne (les fans de Richard Cocciante – s’il en existe encore – en auront pour leur argent)

Ces rencontres sont autant de courtes saynètes qui, prises isolément, ont leur intérêt (la scène avec le mafieux est malaisante à souhait, l’évêque ne se laisse pas oublier de sitôt) ; mais, mises bout à bout, elles ne font pas grand sens. On aurait pu en rajouter quelques unes, en ôter quelques autres, sans que l’architecture de l’ensemble en soit modifiée. Parthenope reste identique à elle-même, n’évolue pas, clouée au drame séminal qui a endeuillé la fin de son adolescence.

L’autre reproche que je ferai à "Parthenope" est d’être un film sur Naples qui ne nous en montre presque rien sinon quelques rares vues du Vésuve ou de Capri, du Castell dell’Ovo ou de la Galleria Umberto I. Je n’exclus pas dans mon reproche une part de mauvaise foi : si on en avait plus vu, j’aurais peut-être regretté une imagerie de carte postale. Mais l’attrait de Naples étant le ressort puissant qui m’avait donné envie de voir ce film, j’en suis ressorti bien frustré.
1,5
Publiée le 12 mars 2025
Comment peut on expliquer qu'on ait grandement apprécié "La grande Bellezza" et, surtout, "Youth", deux films du réalisateur napolitain Paolo Sorrentino, et qu'on ne retrouve pas ce même élan positif face à "Parthénope" du même réalisateur ? Cela vient il de vous, état d'esprit du moment, degré de fatigue, ou, tout simplement, du film, qui n'aurait pas les mêmes qualités que les 2 films précédemment évoqués ? En fait, les films de Sorrentino, "Parthénope" compris, sont toujours visuellement très beaux, certains diront trop beaux, avec une mise en scène très virtuose, certains diront trop virtuose. Mais pour dire quoi ? Dans "La grande Bellezza" et dans "Youth", il y avait de la matière. Dans "Parthénope", ce n'est pas vraiment le cas ! Le film se concentre sur le personnage de Parthénope, et est censé nous raconter en parallèle l'histoire récente de Naples. Parthénope, c'est une jeune femme, très belle, très intelligente, à qui ses parents, des gens très riches, ont donné ce prénom venant d'un personnage de la mythologie grecque qui avait beaucoup inspiré l'opéra baroque (Haendel, Vivaldi, Hasse, etc.), et qui serait à l'origine de la création de la ville de Naples. Au cours du film, dont le fond s'avère très creux, on verra de nombreux hommes graviter autour de cette Parthénope, son frère, son premier amour (fils de domestique), un cardinal, son professeur à la faculté, etc. Au bout du bout, l'étonnant est qu'on n'arrive pas à comprendre si "Parthénope" est un film misogyne ou féministe. Tout cela tourné de façon finalement beaucoup plus chichiteuse que virtuose. Alors oui, on saluera le premier grand rôle de Celeste Dalla Porta, l'interprète de Parthénope, qui semble promise à une belle carrière, mais il est douteux que ce film, présenté dans la compétition cannoise 2024, laisse une trace importante dans l'histoire du cinéma. Film vu au Festival de Cannes 2024.
1,5
Publiée le 15 mars 2025
Entre réflexion mélancolique sur la beauté, concupiscence des hommes, Parthenope flotte, libre, lumineuse et mystérieuse sur la superbe baie napolitaine, à la recherche du savoir. Une allégorie à l'esthétisme indolent et à la mise en scène parfois factice, presque utopiste. Le métrage manque en outre d'une cohérence, de clarté dans le récit, sur une durée fleuve.
1,5
Publiée le 19 mars 2025
Quel ennui.. bien trop long, bien trop lent, ...
Un scénario confus, des scènes de sexe inutiles, du nombrilisme... la beauté de l actrice semble être l essentiel du scénario, jusqu'à l overdose.et on oublie Naples... exercice de style, intello.
1,0
Publiée le 19 mars 2025
Quel ennui ; un film creux qui ne repose que sur la plastique de son actrice principale ; malsain aussi : relation incestueuse , relation avec un cardinal immonde sans que l’on comprenne le désir qu’il suscite chez l’héroïne , amoureux sincère malmené dont celle ci se joue , le tout sans approfondissement des ressorts censés animer ces situations ; la photo est belle mais ne suffit pas à sauver le film ; je regrette de ne pas être sortie avant la fin , sortant de la séance avec le sentiment d’avoir perdu mon temps
1,5
Publiée le 18 mars 2025
Quelle deception...Un fantasme de vieil homme on repense à david Hamilton et ses derniers films ...un viol est aussi mis en scène...les féministes ne pourront que lever des oppositions à ce déballage qui encore une fois positionne la femme comme victime.
1,5
Publiée le 14 mars 2025
Aussi pompeux que creux
Aussi prétentieux qu’ennuyeux
La beauté de l’actrice s’épuise à meubler les décors
Comment conjuguer fatuité à vacuité ?:
vous avez 2heures 16 !
1,0
Publiée le 15 mars 2025
Les paysages de l'Italie du bord de mer sont magnifiques ,l'actrice a vraiment beaucoup de charme et d une beauté réelle digne des italienne de l' époque et donc tient bien son rôle ,mais malgré cela c'est vraiment très décousu et surtout dans la deuxième partie qui n'a vraiment pas de sens.

En bref c'est très creux et juste basé sur la beauté de l'actrice .

Une scène avec un soi-disant évêque est vraiment ignoble .

Bref , même si c'est très bien filmé, je n'ai retenu que des paysages de l'Italie magnifiques et la beauté de l'actrice sinon tout le reste est décousu vide de sens,
voir amoral.
Je ne sais pas si c'est interdit au moins de 16 ans ?
Michael Rakotobe

Suivre son activité

1,0
Publiée le 18 mars 2025
J'ai aimé ce film même s'il a un côté woke et des quotas imposés. J'ai été emporté par l'histoire et j'ai bien aimé les effets spéciaux.
Tiphaine Capitant

3 critiques

Suivre son activité

1,0
Publiée le 14 mars 2025
Franchement, sans déconner… Ce film est d’une prétention ! Mis à part quelques beaux plans, ce film est un calvaire cinématographique. Seule la beauté de la jeune actrice est remarquable.
christian pluche

2 critiques

Suivre son activité

1,5
Publiée le 19 mars 2025
Une succession de belles images, voire une accumulation de plans fixes et trop longs travellings ne suffisent pas à faire un bon film. C'est creux, dommage les images sont belles comme des cartes postales de Napoli !
Les meilleurs films de tous les temps