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Omg151
64 abonnés
48 critiques
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0,5
Publiée le 16 août 2023
Quelle tristesse. Almodovar est devenu une marque, sponsorisé par Yves Saint Laurent ou Chanel. Placement de produit, manque d'inspiration pour 2 courts métrages stylisés ultra chiadés , sans émotion et vains.
Quel ennui ! Dans le premier court-métrage, Tilda Swinton cabotine à mort dans des costumes et des décors style Maisons du Monde pour millionnaires, zéro émotion, zéro humour dans ce monologue d'une femme névrosée, on comprend que son mec se soit barré et on a presque envie d'en faire autant. Dans le second, un shérif et un cow-boy, anciens amants, se retrouvent 25 ans après leur liaison. Des dialogues comme on n'oserait plus en écrire, des clichés à n'en plus finir. S'il y avait un peu d'humour ou de décalage, on se dirait qu'Almododo a voulu réaliser un pastiche de western, lui qui refusa de réaliser Le Secret de Brokeback Mountain à l'époque. Mais non, tout ça est très sérieux, mais le jeu caricatural d'Ethan Hawke n'aide guère à y croire. Il faudrait vraiment qu'Almomo ne tourne que lorsqu'il a vraiment un sujet intéressant à raconter. Le seul point positif , c'est qu'on est au frais pendant une heure, et en cette fin d'été caniculaire, c'est toujours ça de pris.
Ça lui trottait depuis longtemps. A l’origine « Femmes au bord de la crise de nerfs » partait sur le principe de l’adaptation de la pièce de Jean Cocteau . Dérivation loufoque, il l’oublie, revient avec « La loi du désir » à son projet qui voit enfin le jour par la grâce d’un confinement inattendu. C’est une pièce de théâtre et un film tourné en studio pour un monologue magnifiquement rapporté par Tilda Swinton sur l’attente, le désespoir, l’amour. Le décor est visible, les apparats almodovariens évidents. Le chatoiement des couleurs, le rouge bien évidemment, le vert, mélange de folie et de mélancolie de l’héroïne qui résiste. Nullement soumise, elle esquive la réalité, mais ne cache plus rien de son désespoir. Il faut saluer l’aura de Tilda Swinton, ce qu’elle porte en elle et transmet de manière singulière. Pedro Almodovar est à mes yeux l’un des plus grands réalisateurs au monde. Ils se sont trouvés. AVIS BONUS Une rencontre par vidéotransmission entre la comédienne et le réalisateur. Pour en savoir plus :lheuredelasortie.com
Ce que l'on a envie de se dire à la fin de "strange way of Life", c'est : "Pourquoi??? Pourquoi!!!!Mais Comment est ce possible??". Pedro!! Faire un film sur l'homosexualité dans le monde du far west et des cow boys, mais quelle excellente idée !?mais fais le ton film!! Un vrai! Avec le foisonnement de tes histoires, la folie et la sensibilité de tes personnages baroques et touchants!!!Mais ça! Cette caricature de tous les instants ! Ces plans tellement prévisibles qu'ils en sont ridicules!! Ces dialogues franchement inintéressants. L'anglais te va si mal!!! J'ai été affligée et gênée pour les acteurs. Je n'ai pas compris ce que tu as voulu faire: une blague? Un pastiche? Je ne crois pas. Le propos est beau et grave, la dernière phrase laisse augurer d'un film qui pourrait être magnifique et fort même en étant très court! Mais là franchement c'est très , très raté!! Pour le deuxième court métrage, tu retrouves tes pantoufles , tes décors , tes couleurs , ton style. Tilda swinton est excellente comme d'habitude. Tu la filmes parfois même avec douceur. C'est la première fois que je vois de la douceur sur son visage, merci pour elle!! Sinon rien de bien original. Mais c'est pas mal ! Reviens nous avec un vrai western bien fignolé cette fois ci!! Par ce que là! Ce n'est pas possible!!!
Almodovar n'a pas grand chose à raconter et on peut se demander l'intérêt de la sortie de ses deux courts qui s'apparentent à de longues publicités pour Saint Laurent ou Chanel. Alors oui, visuellement, c'est très beau avec un admirable travail sur les couleurs et les décors qui rend l'ensemble regardable. Le film de cow boy gay est assez bien interprété mais manque de chair malgré quelques jolies scènes tandis que le court-métrage avec Tilda Swinton est un monologue fatigant dans lequel Almodovar recycle platement certains de ses thèmes. Bref, l'ensemble est vain et ne présente pas grand intérêt. Une belle esthétique pour un produit creux loin des grandes réussites du cinéaste.
Le premier moyen métrage est une belle histoire d'amour en cow-boys qui peut rappeler un célèbre film en deux cow-boys gay ;-) Certains clichés sont de la partie et les dialogues , surtout les dix premieres minutes , sont assez pauvres. Mais l'ensemble est plutôt plaisant .
Le deuxième moyen métrage est une interprétation magistrale de Tilda Swinton sur un texte de Jean Cocteau hyper moderne , avec un photographie sublime : un pur plaisir !
Almodovar m'a donné des moments de cinéma inoubliables, mais ça ne passe pas en anglais. Un seul frisson, au début de Strange Way of Life, quand le jeune chante (comme par hasard) en espagnol.
Deux très beaux court métrages. Le premier bénéficie du charisme et de l'interprétation de Pedro Pascal. Visuellement superbe, la musique de Alberto Iglesias est toujours aussi inspirée. Seul bémol, on aurait aimé rester plus longtemps avec ces personnages. La voix humaine, libre adaptation de Cocteau est également un très beau film. Tilda Swinton brille dans ce film.
Mitigée ,pour moi Almodovar est le plus grand, mais je ne sais pas trop quoi penser de ses 2 moyens métrages Pas fan de Tilda Swinton je confirme et ça fini en queue de poisson, Pedro Pascal connait pas ,Ethan Hauke plutôt pas mal du coup ma note n'est ni bonne ni mauvaise,et pour les acteurs Espagnols oui il y en as c'est à ni rien comprendre
Sous le titre L expérience Almodovar, il s'agit de deux courts métrages. Le premier est un western à la sauce Brokeback Lointain. Le second un long monologue, adaptation d une pièce de Cocteau. Le tous est en Anglais, ce qui est une hérésie. La photographie, surtout du premier est réussi. Pour le reste on s ennuis malgré la petite heure que dure cette "expérience"
Deux moyens métrages qui valent largement le déplacement, en tout cas pour les amateurs d'Almodovar. Il nous propose successivement une histoire de cow-boys homosexuels puis une histoire d'amoureuse délaissée. En anglais, pour une fois. Contrairement à d'autres spectateurs, j'ai apprécié la forme courte, même si on n'y atteint évidemment pas l'émotion des longs métrages. Mais la qualité des images et l'intensité des sentiments sont bien présents.
C'est un court-métrage de 30min réalisé par Pedro Almodóvar et tourné dans la province d’Almeria (dans les mêmes décors qui avaient servis autrefois à la « trilogie du dollar » de Sergio Leone). A noter aussi qu’il est produit par la maison de haute-couture Saint Laurent (qui à cette occasion, a fourni l’ensemble des costumes crées par le styliste Anthony Vaccarello).
C’est aussi et surtout un "western queer" qui nous replonge en 1910 en mettant en scène deux anciens tueurs à gages dont l’un d’eux est devenu shérif. Tous deux ont eu une relation dans leur jeunesse et se retrouvent le temps d’une nuit…
Il en résulte un très beau film, magnifié par une somptueuse photo, sublimé en CinémaScope. Entre mélancolie & amitiés viriles entre deux anciens hors la loi, on regrettera sa courte durée, tant on commençait à se prendre d’affection pour eux.
C'est un court-métrage de Pedro Almodóvar, librement adapté de la pièce de théâtre éponyme (en un acte) de Jean Cocteau. D’une durée de 30min, on suit les déambulations tragiques d’une femme (et son chien), dont le mari vient de rompre avec elle.
Je suis resté assez hermétique vis-à-vis de ce film et de ce qu’il raconte, néanmoins, j’ai apprécié la mise en scène, la façon qu’à le réalisateur d’utiliser l’espace (un studio de cinéma dans lequel a été reconstitué l’intégralité d’un appartement dans lequel évolue aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur l’héroïne et son chien). Voir l’envers du décor et la spatialisation des lieux, comme cela avait déjà pu être fait avec Dogville (2003) de Lars von Trier, avec Nicole Kidman.
L’Expérience Almodóvar est le regroupement de deux courts-métrages tournés par Pedro Almodóvar en anglais (ses seules expériences concrétisées dans la langue de Shakespeare jusqu’alors) de façon assez rapprochée mais étant très différents l’un de l’autre. En effet, si La Voix humaine, une adaptation de la pièce éponyme de Jean Cocteau qui revenait de façon récurrente dans sa filmographie, est un pur drame comme le cinéaste en avait plusieurs fois tournés, Strange Way of Life est un western surprenant qui arrive à associer habilement une intrigue typique de ce genre dans lequel il était difficile de l’imaginer avec l’aspect visuel et certaines thématiques qui sont propres au réalisateur (homosexualité, mélodrame…). Il est étonnant de constater que, même si les deux films présentés sont de très bonne qualité, on peut aisément préférer celui qui était totalement inattendu de la part du réalisateur de Talons aiguilles.