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xlr8
67 abonnés
73 critiques
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3,0
Publiée le 9 novembre 2015
Film britannique de 1985, typique d'un film européen de cette décennie. Il m'a plu pour son côté "le héros est un homme ordinaire mis dans une situation extraordinaire qui ne peut se fier à personne". Pas d'action spectaculaire, très peu d'érotisme, musique du film pas bonne. Les scénaristes d'Hollywood, qui manquent d'imagination, devraient penser à en faire un remake, Ludlum ayant cartonné au cinéma ces 15 dernières années (je n'ai pas lu le livre).
Il est vrai que cette adpatation du roman de Robert Ludlum n'est pas toujours très convaincante et a une légère tendance à nous laisser perplexe. Les soi-disants coups de théâtre s'avèrent étonnament prévisibles, et ce notamment dans les différents personnages qui apparaissent au fur et à mesure de l'oeuvre. De plus, le scénario parait parfois bien fumeux et certains comportements de personnages sont difficilement explicables. Pourtant, il faut reconnaitre qu'en définitive, ces défauts apparaissent assez peu importants tant le rythme de l'ensemble s'avère bien mené. La mise de Frankenheimer est en effet très efficace, et certaines scènes parfois vraiment surprenantes. Et il faut avouer qu'en définitive, cette difficulté à pouvoir se fier à qui que ce soit (même si les ficelles apparaissent parfois nettement) donne à l'oeuvre un petit côté parano ma foi plutôt plaisant. A noter quelqus jolis numéros d'acteurs, notamment ceux de Lilli Palmer et de Mario Adorf face à un Michael Caine moins en verve que d'habitude. Rien d'inoubliable donc, mais un assez bon moment à passer.
On ne peut pas dire que Frankenheimer a été très inspiré sur ce coup-là, adapté d'un roman de Robert Ludlum (que je n'ai pas lu) voici une histoire d'espionnage sur fond de nazisme qui va nous transporter dans différentes villes. L'acteur principal n'est autre que Michael Caine (qui est tout simplement mon acteur préféré) secondé par quelques têtes connues parmi lesquelles le Français Michael Lonsdale (ils se sont déjà croisés dans Une Anglaise romantique de Joseph Losey) ; l'intrigue n'est pas mauvaise bien que pas toujours très claire (on sent une envie de compliquer un peu les choses) malheureusement niveau réalisation ce n'est pas très vif, les rebondissements tombent par-ci par-là sont vraiment nous surprendre. Il y a quand même quelques bonnes scènes mais dans l'ensemble ce film n'a rien de palpitant. Le début est pas mal toutefois au bout d'une demi-heure le manque de suspense voire d'action se fait ressentir, j'ai eu du mal à me passionner pour Le Pacte Holcroft et c'est sûrement grâce à la présence de Michael Caine que j'ai pu tenir jusqu'au bout.
Le début est prometteur, intéressant, un peu original mais très vite l'histoire s'embourbe, devient lassante et confuse et le film perd tout intérêt, le plaisir disparaît faisant place à l'ennui et ce jusqu'au dénouement !!
Frankenheimer a du savoir faire. Mais, d'une part, les histoires de trésor nazi ont beaucoup servi ; d'autre part, la naïveté idéologique du propos est pitoyable. Alors que la chasse au gigantesque magot aurait pu mettre en lumière la cupidité et le cynisme, elle ne donne lieu qu'à un affrontement entre méchants nazis et anti nazis. Certains aspects sont tout bonnement grotesques, tel ce personnage qui conserve en permanence sur lui la liste de tous les terroristes du monde. Quant au suspense, il lorgne un peu du côté de Hitchcock : un honnête homme pris dans un tourbillon d'événements qui le dépassent, mais n'en a pas la finesse.
Comment la rencontre entre Michael Caine, John Frankenheimer et Robert Ludlum a t'elle put sombrer dans l'oublie ? C'est bien simple, la faute en revient en grande partie à une réalisation manquant de pêche s'emmêlant dans son récit, ses personnages et ses enjeux pour un résultat brouillon ou les scènes spectaculaires sont bien souvent ratés. Ce qui est d'autant plus dommage que le matériaux de base est incroyablement riche et que cet affrontement entre Nazis et anti-Nazis avait tout pour être passionnant ce qu'il n'arrive à être que par intermittence lorsque de quelques séquences bien troussés bien souvent situé en début de métrage.
On regrette assez vite que la production ne soit pas américaine le manque de moyen est criant, les images dignent d'un tvfilm et l'action insipide, de plus la réalisation est d'une grande platitude et les acteurs peu convaincants.
La réunion de John Frankenheimer et de Michael Caine sur une intrigue tirée d'un roman de Robert Ludlum (auteur de La mémoire dans la peau) avait de quoi susciter l'intérêt. Hélas, le film ne tient à aucun moment ses promesses. On ne croit pas un seul instant au pacte et à cet héritage volé au troisième Reich. Pas plus qu'au mouvement néonazi qui essaye de le récupérer. Michael Caine, pourtant si charismatique dans des films comme La loi du milieu ou L'homme qui voulut être roi, semble errer dans le film comme une âme en peine. Il faut dire que son personnage d'architecte faisant soudain le coup de poing est lui aussi très peu crédible ! Et n'espérez pas vous rattraper sur les scènes d'action. Elles sont d'une telle mollesse qu'elle plonge rapidement le spectateur le mieux disposé dans une intense torpeur à peine perturbée par l'infâme partition, très années 80, qui accompagne le film. Bref, Le pacte Holcroft est un vrai ratage sur toute la ligne.
Réalisation pépère et musique atroce n'aide pas à apprécier le film malgré les péripéties scénaristiques dues au roman de Ludlum. Caine semble être en pilote automatique également. Le pire c'est quand même l'atroce musique qui gâche tout le film avec ses envolées de synthé ridicules et sa batterie électronique lamentable.