Il faut savoir car ce n'est pas vraiment précisé, que ce film est un film prosélytique à la gloire de la religion évangéliste. Produit en famille, réalisé et interprété en famille, le film ne livre pas un seul morceau de musique alors qu'il est présenté comme un film musical, mais le parcours en forme de "sucess story" d'une famille motivée par la foi et épaulée par la communauté religieuse. C'est donc une déception autant par la forme, vide de musique, et le fond, purement orienté vers la foi. Avis aux amateurs....
Épopée d une famille nombreuse australienne se retrouvant sans argent aux États Unis. Et comment ils vont s en sortir, jusqu a l avènement de la chanteuse rebecca St james
Après avoir peut-être rêvé trop grand, David Smallbone perd tout ce qu'il avait bâti sauf sa famille qui est sa plus grande richesse. Avec les siens, il quitte l'Australie pour les Etats-Unis dans l'espoir de vivre le rêve américain. Un nouvel environnement et surtout une nouvelle vie à reconstruire, là où personne ne l'attend vraiment. Dans cet énième film basé sur la foi, il y a énormément de galères, ce qui est parfois too much tellement rien ne va dans leur sens, mais aussi beaucoup de solidarité et d'entraide. On semble être dans un monde illusoire où tout le monde est bon et aidant, mais c'est le genre qui veut ça. Pour eux, tout arrive pour une raison, et même si l'on peut être insensible à cela, l'histoire est souvent touchante. Le désarroi du père, le courage de la mère, l'union des enfants, Joel Smallbone, qui est à la fois coréalisateur et coscénariste en plus d'incarner son père à l'écran, rend un bel hommage à ses parents et raconte par la même occasion la naissance d'une artiste. Bref, c'est pas mal pour le genre.