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Arthur Brondy
233 abonnés
1 023 critiques
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2,5
Publiée le 23 décembre 2024
C’est Noël. Comme chaque année, pour le réveillon, cette famille de banlieue new yorkaise se réunit. Retrouvailles, repas de Noël, décorations kitch, blagues douteuses, discussions sérieuses, disputes, traditions s’entremêlent dans ce film attachant par moment mais brouillon dans l’ensemble. Le film se perd à rajouter du superflu dans ce qui aurait pu être un très bon film racontant le Noël américain typique. La réalisation est en revanche très soignée et dynamique.
On peut regretter l'absence d'actions et de trame, la difficulté à savoir qui est qui, le lien de chacun car pas de prénom, plus image assez floue, belles décos parfois mais vieillottes. Ce film de Noël est décomposé en 2 parties: une partie à l'intérieur de la maison familiale qui filme les petites tensions d'une famille lors du réveillon de Noël. La 2ème partie est tournée à l'extérieur: afin d'échapper à la tension qui règne, les jeunes de la familles sortent en pleine nuit du réveillon pour y retrouver d'autres ados. Le message n'est pas très clair mais peut-être un parallèle entre une famille qui a l'occasion de se retrouver au chaud pour les fêtes et les autres, qui ne peuvent pas en profiter soit par solitude, obligation professionnelle, désoeuvrement, pauvreté...
Le réveillon de Noel d’une famille italo-américaine dans et en dehors d’un pavillon de banlieue. Un film de circonstance qui papillonne entre trop de personnages qu’il ne finit que par effleurer. L’ennui, une marque de fabrique du réalisateur, arrive très vite alors que l’œuvre baille dans une sorte de faux rythme plutôt éprouvant. Et quand arrive enfin le générique final elle se vautre alors dans la ringardise.
Première partie intéressante puis c’est la dégringolade, creux, vide, inintéressant… Loin des attentes que j’ai pu avoir en lisant les critiques.. vue, revu, déjà vu .,film brouillon sans intérêt
Réalisé par Tyler Taormina, ce film de Noël nous présente une grande famille se réunissant dans la maison familiale. Alors que certains pensent qu'il faut la vendre, d'autres y sont très attachés. Pendant ce temps, l'adolescente du foyer décide de partir en ballade avec ses amis. Voilà, j'ai résumé le film de manière assez foutraque car c'est le sentiment que donne le film. J'ai en effet mis du temps à mettre un mot sur le sentiment que j'avais durant toute la projection, en dehors de l'ennui, celui de ne jamais vraiment pleinement rentrer dans le délire. On a en effet un film fourre-tout avec une multitude de personnages, tous avec des problèmes et des trajectoires différentes. On a alors tout simplement du mal à rentrer dedans car le film ne s'arrête jamais mais paradoxalement on s'ennuie. On s'ennuie beaucoup. Car le film est dans son délire d'entre-soi, n'incluant jamais le spectateur ; en fait, c'est comme si nous étions à un repas de famille dont on ne connaitrait personne. On essaye d'apprendre à connaitre les autres mais tout le monde reste fermé. Ainsi, on commence à se détacher peu à peu de l'histoire dont on ne voit d'ailleurs pas vraiment le fil rouge. On passe des problématiques de la vente de la maison à la grand-mère puis au gamin puis au gars qui essaye d'écrire un bouquin puis à l'adolescente qui part en vrille puis aux deux flics qui ne servent d'ailleurs à rien hormis tirer la tronche pendant toute la durée du film. Heureusement, le réalisateur travaille son ambiance à fond, on a un peu ce côté rétro des années 90 et, pour le coup, l'aspect bordélique sert cette ambiance de repas familial un peu chaotique car personne n'est jamais d'accord sur les mêmes sujets. En dehors de ça et d'une mise en scène soignée, "Noël à Miller's Point" ne produira surtout que de l'ennui.
Le plaisir des uns peut être le cauchemar des autres... C'est le cas de ce genre de grand repas de Noël avec toute la famille qui peut être aussi réconfortant qu'angoissant. Dans "Christmas Eve in Miller's Point", Tyler Taormina propose de simples retrouvailles familiales auxquelles nous sommes conviés. Il n'y a pas d'intrigue et/ou d'enjeux, c'est un réveillon de Noël tout ce qu'il y a de plus basique. C'est censé éveiller en nous un sentiment de nostalgie et de mélancolie, mais ça n'a pas marché de mon côté. Aucun sourire, aucun enthousiasme pour ce scénario peu inspiré et ce concept ennuyeux. Si je ne me suis pas senti de trop parmi eux comme ça peut parfois être le cas, je ne me suis jamais passionné pour ce chaos familial plein de personnages stéréotypés que je suis même incapable de nommer, car nous n'apprenons pas grand-chose sur eux. Bref, un film qui n'était pas pour moi devant lequel je n'ai pris aucun plaisir.
Un film qui nous montre comment on fête Noël à Long Island, sans nous présenter les nombreux convives, donc c'est assez confus. La première partie fait de la joyeuse cacophonie à la Robert Altman; puis la seconde se lance dans le teen movie, comme un Supergrave sous Xanax avec Michael Cera passé du côté des flics. Le tout est trop indé pour être honnête.
Ce film qui raconte une fête de Noêl dans une famille américaine n’est pas très original, ni très enthousiasmant. Le scénario est plutôt mince et sans grande consistance. On s’ennuie ferme durant la projection de ce film trop long, insipide et sans intérêt à mon avis.
Bernard CORIC
(film visionné en projection de presse au Club Marbeuf à PARIS le 28/11/2024)
Vu en avant première, annoncé comme le renouveau du cinéma indépendant américain. Plein d’idées de court métrage mais qui ne font pas un long métrage. Une qualité certaine technique et de mise en scène. Un bel emballage pour un cadeau décevant. Un film immersif puisque je me suis ennuyé autant que les personnages (voir même les comédiens) dans une soirée de Noël déprimante où aucune lueur ne vient justifier pourquoi ce film. Il y a des films qui ne vous donnent pas envie de retourner au cinéma. En voilà un.
D'intrigue, dans Noël à Miller's Point, il n'y en a point. Il faut se contenter d'une collection de saynètes qui doivent signifier quelque chose pour le réalisateur, Tyler Taormina, mais dont il ne nous rend jamais complices, comme si l'on assistait à une fête (plutôt une défaite) de Noël où tout nous est étranger, à commencer par les bribes de conversations qui ne sont pas loin d'être lunaires, à moins qu'elles ne soient inconsistantes. La forme chorale n'arrange rien, bien au contraire, avec le sentiment d'être convié à une célébration qui ne nous concerne pas. Aucun personnage n'est clairement identifié et il vaut mieux renoncer à essayer de comprendre qui est l'oncle machin ou la cousine trucmuche. Par ailleurs, la B.O, de par sa volontaire mièvrerie, contribue à l'ennui persistant qui se fait jour très vite. La dernière partie du film nous sort un peu du marasme mais rien d'exceptionnel non plus. Pourtant, Tyler Taormina essaie de varier les tonalités : de la cruauté, de la tendresse, du romantisme, de l'absurde et des tentatives d'humour presque pathétiques. La mise en scène essaie de surprendre par quelques cadrages biscornus mais l'ensemble ressemble à un soufflé vite retombé. Surtout si vous n'aimez pas plus que ça le soufflé, surtout cuisiné à la mode du cinéma indépendant américain si souvent insipide (oui, c'est un avis personnel).
J'ai eu le bonheur de vivre samedi une journée placée sous le signe du cinéma indépendant américain avec la programmation de trois films présentés cette année à la Quinzaine des cinéastes cannoise, preuve qu'un vent de fraicheur nouveau souffle de l'autre côté de l'Atlantique, que ce soit en matière de contenus mais aussi de modes de production. Avec par exemple la société Omnes Films qui rappelle le modèle des "génies" argentins d'El Pampero, puisque les fonctions y sont en quelque sorte interchangeables, les membres pouvant produire, réaliser, scénariser, monter, etc, selon les films. Illustration avec deux d'entre eux, ce "Noël à Miller’s Point" et "Eephus" : le réalisateur du premier produit le second tandis que le réalisateur du second se retrouve directeur photo sur le premier.
Concernant le film lui-même, comme l'indique son titre, Tyler Taormina y revisite un genre plus qu'essoré et on ne peut pas considérer qu'il révolutionne quoi que ce soit, respectant même des codes éculés tout y en injectant des dialogues qui rappellent son ancrage indé à la Woody Allen. La partie plus décalée et intéressante, plus proche des errances vaporeuses de son stimulant "Ham on Rye", est la seconde, où l'on perd enfin ses repères, où les personnages, très nombreux, apparaissent et disparaissent, leurs "petites" histoires de vie avec. Cet aspect non explicatif, ce choix de ne pas creuser les situations, l'absence de linéarité dans le récit sont clairement la force du film, là où son indépendance artistique est la plus marquée. Autre point qui nous dépayse : le casting où de nouvelles têtes en grande partie venues du théâtre côtoient des filles et fils de qui rappellent l'importance du Nouvel Hollywood pour Taormina & Co. Sans oublier la présence de Michael Cera, également producteur, dans un rôle tout droit sorti d'un Wes Anderson. En résumé c'est un film parfois déstabilisant mais aussi et trop souvent convenu et référencé.
Film en compétition au festival de Deauville qui n'a reçu aucun prix et c'est assez logique. Le réalisateur nous invite à vivre une soirée de Noël dans une grande maison américaine avec une famille nombreuse qui se réunit pour cette occasion. Entre des bribes de conversations sans intérêt, certains personnages mal joués et des situations inabouties, on ne comprend pas trop où on va, à priori nulle part. Heureusement certaines scènes humoristiques viennent rompre l'ennui. C'est dommage car quelques sujets auraient mérités d'être approfondis, comme spoiler: la vente de la maison de famille qui divise la fraterie ou spoiler: les relations compliquées entre mères et filles .
Je m'attendais à un repas de famille qui tourne au règlement de compte, un sujet qui s'avère efficace s'il est bien écrit, mais on passe à côté. C'est simplement un repas de Noël bruyant et dans l'ensemble joyeux entre les membres d'une grande famille, sans réel enjeu particulier. Si l'ambiance gaie nous plaît dans un premier temps, elle nous lasse ensuite, comme si la réalisatrice voulait faire de son film un souvenir d'enfance, mais qui nous met tout de même de côté.