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LCDC YT
87 abonnés
191 critiques
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3,5
Publiée le 7 décembre 2024
Sympathique mais très anecdotique, TAORMINA offre tout de même un portrait attachant et émouvant d'une famille américaine tout ce qu'il y a de plus classique, en s'attardant sur le commun, pour en faire ressortir une forme de beauté banale
Un film qui nous montre comment on fête Noël à Long Island, sans nous présenter les nombreux convives, donc c'est assez confus. La première partie fait de la joyeuse cacophonie à la Robert Altman; puis la seconde se lance dans le teen movie, comme un Supergrave sous Xanax avec Michael Cera passé du côté des flics. Le tout est trop indé pour être honnête.
Réalisé par Tyler Taormina, ce film de Noël nous présente une grande famille se réunissant dans la maison familiale. Alors que certains pensent qu'il faut la vendre, d'autres y sont très attachés. Pendant ce temps, l'adolescente du foyer décide de partir en ballade avec ses amis. Voilà, j'ai résumé le film de manière assez foutraque car c'est le sentiment que donne le film. J'ai en effet mis du temps à mettre un mot sur le sentiment que j'avais durant toute la projection, en dehors de l'ennui, celui de ne jamais vraiment pleinement rentrer dans le délire. On a en effet un film fourre-tout avec une multitude de personnages, tous avec des problèmes et des trajectoires différentes. On a alors tout simplement du mal à rentrer dedans car le film ne s'arrête jamais mais paradoxalement on s'ennuie. On s'ennuie beaucoup. Car le film est dans son délire d'entre-soi, n'incluant jamais le spectateur ; en fait, c'est comme si nous étions à un repas de famille dont on ne connaitrait personne. On essaye d'apprendre à connaitre les autres mais tout le monde reste fermé. Ainsi, on commence à se détacher peu à peu de l'histoire dont on ne voit d'ailleurs pas vraiment le fil rouge. On passe des problématiques de la vente de la maison à la grand-mère puis au gamin puis au gars qui essaye d'écrire un bouquin puis à l'adolescente qui part en vrille puis aux deux flics qui ne servent d'ailleurs à rien hormis tirer la tronche pendant toute la durée du film. Heureusement, le réalisateur travaille son ambiance à fond, on a un peu ce côté rétro des années 90 et, pour le coup, l'aspect bordélique sert cette ambiance de repas familial un peu chaotique car personne n'est jamais d'accord sur les mêmes sujets. En dehors de ça et d'une mise en scène soignée, "Noël à Miller's Point" ne produira surtout que de l'ennui.
Quelle catastrophe ce film ! Scénario inexistant, aucun fil conducteur, des bribes de dialogues insaisissables, des ados et des jeunes adultes insupportables ... Même un téléfilm de Noël sur TF 1 aurait été supérieur à ce navet notoire ! ... La seule chose notoire que j'en retiens, c'est la présence au générique d'une actrice portant le nom de SCORSESE, et d'un jeune acteur avec le patronyme SPIELBERG ! Je ne sais pas si ces deux-là ont un lien de parenté avec les deux fameux réalisateurs, mais en tout cas, ils ne leur font pas honneur !
Présenté à la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes et en Compétition au Festival de Deauville, Noël à Miller’s point nous convie au réveillon d’une famille italo-américaine de Long Island. Tyler Taormina signe une œuvre emprunte de douceur et de nostalgie, composée d’une fontaine de saynètes et d’images. Un bonbon coloré que l’on peine malheureusement à avaler, faute à une absence criarde de scénario et de personnages
Le réveillon de Noel d’une famille italo-américaine dans et en dehors d’un pavillon de banlieue. Un film de circonstance qui papillonne entre trop de personnages qu’il ne finit que par effleurer. L’ennui, une marque de fabrique du réalisateur, arrive très vite alors que l’œuvre baille dans une sorte de faux rythme plutôt éprouvant. Et quand arrive enfin le générique final elle se vautre alors dans la ringardise.
D'un ennui abyssal. Le film ressemble a une très très longue publicité avant le film et le spectateur attend longuement à l'extérieur. c'est bien la première fois que j'ai une salle se vider au fur et à mesure.
Les images des décors de Noël, de la table de fêtes et de certains extérieurs sont superbes. Le reste, c'est n'importe quoi. Des personnages qui sont des silhouettes dont on ne sait pratiquement rien, auxquels on ne peut pas s'intéresser, des dialogues qui n'en sont pas (ceux des deux flics, notamment ) des acteurs qui n'en sont pas (à nouveau les deux flics, mais pas que) et des sous-histoires sans aucun intérêt. Avant de réaliser un film, cette personne devrait apprendre à écrire un scénario. Et puis il y en a marre de ces films juke-box où l'on entend in extenso des dizaines de chansons d'une époque (en l'occurrence, des tubes des années 50 et 60) Quel rapport avec le film qui se déroule dans les années 90-2000, vu les téléphones ?
J'ai eu le bonheur de vivre samedi une journée placée sous le signe du cinéma indépendant américain avec la programmation de trois films présentés cette année à la Quinzaine des cinéastes cannoise, preuve qu'un vent de fraicheur nouveau souffle de l'autre côté de l'Atlantique, que ce soit en matière de contenus mais aussi de modes de production. Avec par exemple la société Omnes Films qui rappelle le modèle des "génies" argentins d'El Pampero, puisque les fonctions y sont en quelque sorte interchangeables, les membres pouvant produire, réaliser, scénariser, monter, etc, selon les films. Illustration avec deux d'entre eux, ce "Noël à Miller’s Point" et "Eephus" : le réalisateur du premier produit le second tandis que le réalisateur du second se retrouve directeur photo sur le premier.
Concernant le film lui-même, comme l'indique son titre, Tyler Taormina y revisite un genre plus qu'essoré et on ne peut pas considérer qu'il révolutionne quoi que ce soit, respectant même des codes éculés tout y en injectant des dialogues qui rappellent son ancrage indé à la Woody Allen. La partie plus décalée et intéressante, plus proche des errances vaporeuses de son stimulant "Ham on Rye", est la seconde, où l'on perd enfin ses repères, où les personnages, très nombreux, apparaissent et disparaissent, leurs "petites" histoires de vie avec. Cet aspect non explicatif, ce choix de ne pas creuser les situations, l'absence de linéarité dans le récit sont clairement la force du film, là où son indépendance artistique est la plus marquée. Autre point qui nous dépayse : le casting où de nouvelles têtes en grande partie venues du théâtre côtoient des filles et fils de qui rappellent l'importance du Nouvel Hollywood pour Taormina & Co. Sans oublier la présence de Michael Cera, également producteur, dans un rôle tout droit sorti d'un Wes Anderson. En résumé c'est un film parfois déstabilisant mais aussi et trop souvent convenu et référencé.
C’est le film le plus ennuyeux que j’ai vu depuis longtemps… on ne comprend rien à l’histoire, deux policiers déblatèrent , des parents font la fête, des enfants partent en voiture… ça m’arrive très rarement mais là je suis partie avant la fin.
On peut regretter l'absence d'actions et de trame, la difficulté à savoir qui est qui, le lien de chacun car pas de prénom, plus image assez floue, belles décos parfois mais vieillottes. Ce film de Noël est décomposé en 2 parties: une partie à l'intérieur de la maison familiale qui filme les petites tensions d'une famille lors du réveillon de Noël. La 2ème partie est tournée à l'extérieur: afin d'échapper à la tension qui règne, les jeunes de la familles sortent en pleine nuit du réveillon pour y retrouver d'autres ados. Le message n'est pas très clair mais peut-être un parallèle entre une famille qui a l'occasion de se retrouver au chaud pour les fêtes et les autres, qui ne peuvent pas en profiter soit par solitude, obligation professionnelle, désoeuvrement, pauvreté...
Dès le générique de début on est happé (ou pas) par ce film indé américain qui se passe à Long Island le soir de noël dans une famille middle class d'origine italienne. Une très belle image saturée de noir et d'éclats de lumières colorées nous éclabousse la pupille en nous intriguant. On y voit un paysage de maisons toutes illuminées qui avance comme dans une lanterne magique mais avec le toit en bas. A cette magie immédiate, qui va soit vous ensorceler soit vous laisser de côté, se conjugue une musique enivrante de rock des années 60 qui semble coller à l'image, faisant un tout assez psychédélique. On se rend compte que ce que l'on voit, c'est ce que voit un enfant à l'arrière de la voiture de ses parents qui se rendent à la fête de famille chez l'aïeule. Il a simplement rejeté la tête en arrière pour voir le monde à l'envers. C'est exactement comme cela qu'il faut voir ce film sans intrigue, mais avec une galerie de personnages, adultes et enfants qui n'existent que par ce groupe familial qui les réunit cette nuit de Noël. Au bonheur exubérant dès le premier quart d'heure, on sent une nostalgie et une certaine tension arriver. En effet, Grandma Antonia, chez qui la fête de noël se déroule tous les ans,va être mise en maison de retraite et il a été décidé de vendre la maison pour payer les frais. Tout le film sera construit comme cela, avec des scènes de joie (on rit beaucoup) et de nostalgie qui sont très chaloupées, ce qui crée un rythme très agréable et surprenant. On peut voir par exemple la grand-mère qui se retrouve seule dans l'ombre derrière des carreaux gris recouverts de givre alors que la vingtaine d'invités est sortie voir un traîneau conduit par des pompiers en fête. Les deux scènes se suivent avec un grand contraste. Je ne raconterai rien des scènes avec deux policiers qui rehaussent le ton doux amer de ce moment d'enchantement qui ne pourra que ravir les amateurs de comédies musicales. Tyler Taormina fait jouer deux jeunes acteurs aux noms bien connus : Sawyer Spielberg et Francesca Scorsese, fils et fille, de...comme si ce film s'inscrivait dans la continuation d'une histoire du cinéma américain. Du moins, vue l'incroyable capacité qu'a eu le réalisateur à nous raconter une fresque familiale le temps d'une nuit, à camper des personnages, à nous émouvoir, à créer un monde avec ses fulgurances (les découvertes des choses de la vie pour les ados), mais aussi ses doutes (chez la plupart des personnages adultes), je pense que Tyler Taormina est un nom plein de promesses à retenir.
Noël à Miller’s Point : Un Noël visuellement enchanteur, mais narrativement confus
Points forts :
• Visuel sublime : Le film offre des paysages et une esthétique qui captivent, parfaits pour l’ambiance des fêtes 🎄 • Personnages bien écrits : Les protagonistes sont attachants et ajoutant de la profondeur à l’histoire 🎭 • Un Noël atypique : Ce n’est pas votre film de Noël habituel, avec une approche originale et rafraîchissante 🎥
Points faibles :
• Récit confus : L’histoire devient difficile à suivre à certains moments, perdant ainsi son impact narratif 🤔 • Écriture médiocre : Malgré des personnages intéressants, l’intrigue peine à captiver sur la durée, provoquant l’ennui 📖
Note : 6/10 ⭐
Noël à Miller’s Point avait tout pour devenir un classique des fêtes, mais une écriture plus soignée aurait fait toute la différence.
Première partie intéressante puis c’est la dégringolade, creux, vide, inintéressant… Loin des attentes que j’ai pu avoir en lisant les critiques.. vue, revu, déjà vu .,film brouillon sans intérêt