AlloCiné
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Votre avis sur 37 : l'ombre et la proie ?
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Film tendu et intense.Premier long métrage d'un jeune réalisateur à suivre. Distribution au top. Je recommande.
Irrespirable du début à la fin ... un petit chef d'œuvre sue un sujet d'actualité ! A voir absolument...
Une grosse déception. La bande-annonce est belle, mystérieuse et vénéneuse. Le film est plat, terne, avec des incohérences énormes. Vincent est un routier tourmenté, il cauchemarde, un être triste dont l'existence semble être en état d'alerte. Son plus grand regret va être de croiser la route de 37, une passagère enceinte, qui ne tarde pas à afficher ses intentions les plus glauques. Le cadre est posé, puisque le film est très court, autant abréger, ce n'est pas plus mal, ça permet de se retrouver face à quelque chose de nerveux et original. Sauf qu'une fois le pot au rose découvert, le film n'est plus qu'incohérences, et la spécialité Française, un propos social éclate, en faveur des migrants, un propos qui implique une vengeance où la psychologie des personnages est basée sur deux flashbacks ridicules, et des scènes contradictoires. Si l'objectif était de la rendre un peu sympathique, c'est très malsain. Si l'objectif était de le rendre moins sympathique, c'est raté. Impossible de choisir un camp dans ce film où l'émotion est contradictoire avec la "violence" du film. Parlons maintenant du scénario et des incohérences qui sont légion, Vincent affiche un comportement de soumission qui facilite la tâche au réalisateur, mais qui est un poids total pour le spectateur, contraint de supporter un boulet qui avait la possibilité de fuir cette situation toutes les 3 minutes, c'est vraiment stupide la plupart du temps comme pas permis. J'aime défendre le cinéma de genre en France, quand il est bien fait et divertissant. 37 affiche des ambitions multiples, et ça ne prend pas. Reste deux acteurs principaux qui jouent bien leur rôle à défaut d'être impressionnants, et Agnès Sourdillon que je ne connaissais pas, qui assure le meilleur second-rôle du film. Je ne recommande pas, encore moins aux amateurs du genre.
Un bon Thriller, nerveux, original, prenant jusqu'à la dernière minute ! et avec de bons personnages en plus !
Bon, je m’attendais évidemment pas à ce que le film atteigne des plafonds d’excellence. C’est effectivement bof bof, en partie à cause d’un scénario pas terrible et un jeu d’acteur à revoir. C’est surtout le fait qu’une immigré clandestine devienne une tueuse en série injouable avec un sang froid hors pair et que son otage soit un petit agneau le plus passif du monde sans aucune révolte qui rend le film autant ridicule que frustrant (et très marrant).
D'autres critiques sur le compte IG : lecinema.clement
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Un thriller français bien fichu et bien interprété dont on imagine le remake américain avec les gros moyens en plus même si ic on fait de son mieux avec un budget riquiqui de 1 million d'euros.
Beaucoup de rebondissement et surtout un cliff hanger qui renverse un peu les rôles au dernier tiers du film !
Vraiment un film qui vaut le coup d'être vu
Beaucoup de rebondissement et surtout un cliff hanger qui renverse un peu les rôles au dernier tiers du film !
Vraiment un film qui vaut le coup d'être vu
Super film. Haletant et surprenant, les deux acteurs sont supers (révélation de l’année). À aller voir !
Vraiment nul...je me suis endormi ... c'est aussi mou qu'un épisode de Un si beau soleil...
Et il faudra me dire où est la tension dans ce film...car la mienne était vraiment au plus bas...
Et il faudra me dire où est la tension dans ce film...car la mienne était vraiment au plus bas...
Que justice soit faite! Le thriller façon retour de karma chez les routiers avec pour juge une migrante déterminée.
Malgré quelques incohérences dans l’histoire, on se prend au jeu.
Malgré quelques incohérences dans l’histoire, on se prend au jeu.
🎬 RENGER 📼
Vincent, chauffeur-routier, prend en stop une jeune femme enceinte. Très rapidement, son comportement étrange éveille les soupçons du routier…
Le film fait partie d’une nouvelle structure “Parasomnia Productions” visant à promouvoir le film de genre en France, avec pour objectif de révéler des talents émergents et surtout, à les produire à bas coût (un million d’€). D’ailleurs, le faible budget se ressent constamment tout au long du film mais cela ne nous empêche pas de pouvoir l’apprécier à sa juste valeur.
Pour son premier long-métrage, Arthur Môlard réalise un thriller teinté de fantastique et nous immisce au coeur du milieu routier (avec lequel, hélas, on n’échappe pas aux clichés). Dans la veine de Hitcher (1986) avec Rutger Hauer, le film pâtit d’une écriture simpliste et peu inspirée, avec des protagonistes caricaturés à la truelle (les chauffeurs-routiers dans le bistro). Côté suspens, c’est le calme plat, digne d’un téléfilm du dimanche après-midi sur NRJ12 (c’est dire la qualité), il ne faudra rien en attendre de ce côté là. Seule chose à retenir et qui ne m’aura pas fait regretter le déplacement, l'excellente interprétation de Melodie Simina.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Le film fait partie d’une nouvelle structure “Parasomnia Productions” visant à promouvoir le film de genre en France, avec pour objectif de révéler des talents émergents et surtout, à les produire à bas coût (un million d’€). D’ailleurs, le faible budget se ressent constamment tout au long du film mais cela ne nous empêche pas de pouvoir l’apprécier à sa juste valeur.
Pour son premier long-métrage, Arthur Môlard réalise un thriller teinté de fantastique et nous immisce au coeur du milieu routier (avec lequel, hélas, on n’échappe pas aux clichés). Dans la veine de Hitcher (1986) avec Rutger Hauer, le film pâtit d’une écriture simpliste et peu inspirée, avec des protagonistes caricaturés à la truelle (les chauffeurs-routiers dans le bistro). Côté suspens, c’est le calme plat, digne d’un téléfilm du dimanche après-midi sur NRJ12 (c’est dire la qualité), il ne faudra rien en attendre de ce côté là. Seule chose à retenir et qui ne m’aura pas fait regretter le déplacement, l'excellente interprétation de Melodie Simina.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Un suspens français , assez rare pour le noter et assez réussi. Quelques incoherence et une fin qui laisse perplexe mais l'ensemble reste efficace.
De Arthur Môlard (2024).
Pour un film de genre, ce à petit budget, , sans non plus crier au chef d'ouvre , le premier film 'grand écran' d'Arthur Môlard est une bonne surprise infusant tout au long du scénario des sentiments contradictoires jusqu'à mettre le spectateur dans une situation presqu'inconfortable entre rejet et culpabilité . un début qui annonce plutôt un thriller pour finir voire se conclure en film sociétal , voire moral ou du moins traitant d'un sujet grave qui gangrenne les pays dit riches !
Un bon scénario servi par une bonne réalisation et interprétation avec même en prime à la fin un once d'humanité.
Avec Guillaume Pottier et Agnès Sourdillon. Mélodie Simina est exceptionnelle.
Pour un film de genre, ce à petit budget, , sans non plus crier au chef d'ouvre , le premier film 'grand écran' d'Arthur Môlard est une bonne surprise infusant tout au long du scénario des sentiments contradictoires jusqu'à mettre le spectateur dans une situation presqu'inconfortable entre rejet et culpabilité . un début qui annonce plutôt un thriller pour finir voire se conclure en film sociétal , voire moral ou du moins traitant d'un sujet grave qui gangrenne les pays dit riches !
Un bon scénario servi par une bonne réalisation et interprétation avec même en prime à la fin un once d'humanité.
Avec Guillaume Pottier et Agnès Sourdillon. Mélodie Simina est exceptionnelle.
Ce polar dans l'univers des routiers français débute lentement avant d'exploser dans une scène violente assez incroyable et maintient le suspense jusqu'au bout dans une atmosphère âpre et très noire. Melodie Simina et Guillaume Pottier font forte impression.
Bon 1er film d'Arthur Môlard qui met sous tension sur toute la durée du film ! On ressent les influences du réalisateur comme "Duel" et "Hitcher" !
Le message porté par le film a une portée Politique et Sociale pertinente !
Le message porté par le film a une portée Politique et Sociale pertinente !
Le thriller "37 : l’ombre et la proie", réalisé par Arthur Môlard, s’inscrit dans la lignée des œuvres jouant sur l’ambiguïté psychologique et les tensions morales. L’intrigue se déploie autour de Vincent, un chauffeur-routier interprété par Guillaume Pottier, et de Trente-Sept, une jeune femme enceinte énigmatique incarnée par Mélodie Wakivuamina, qu’il prend en stop sur une Aire d’autoroute. Dès les premiers instants, le film installe une tension palpable, construite sur un équilibre fragile entre la méfiance mutuelle des personnages et la montée progressive des révélations.
D’un point de vue formel, Arthur Môlard excelle dans l’installation d’une atmosphère oppressante, soutenue par une photographie travaillée, où dominent les jeux d’ombre et de lumière tamisée, et par une bande sonore immersive. La mise en scène, concentrée sur les espaces confinés — notamment la cabine du camion —, intensifie le sentiment d’enfermement et accentue la charge psychologique des interactions. Ces choix esthétiques contribuent à maintenir le spectateur dans un état d’alerte constante.
Les performances des deux acteurs principaux sont également dignes de mention. Guillaume Pottier donne à Vincent une présence taciturne et inquiétante, tandis que Mélodie Wakivuamina apporte à Trente-Sept une ambiguïté troublante, oscillant entre vulnérabilité et danger latent. Leur jeu nuancé réussit à maintenir l’intérêt, même dans les moments où l’écriture faiblit.
Si "37 : l’ombre et la proie" se distingue par la pertinence et la profondeur de son sujet — le trafic de migrants et les dilemmes éthiques des chauffeurs-routiers pris dans des systèmes d’exploitation —, il souffre néanmoins d’une écriture scénaristique trop superficielle pour rendre pleinement justice à cette thématique. Paradoxalement, ce n’est pas le traitement du sujet qui est survolé, mais bien la cohérence narrative qui s’effrite à mesure que le récit avance. Certaines décisions et réactions des personnages manquent de crédibilité, créant des ruptures dans l’immersion et affaiblissant l’impact émotionnel de scènes pourtant riches en potentiel.
D’un point de vue critique, le film met en lumière un conflit central particulièrement intéressant : celui d’un protagoniste déchiré entre son rôle dans un système oppressif et sa tentative de préserver une part d’humanité. Cette dimension aurait gagné à être davantage solidifiée par un scénario plus rigoureux.
En définitive, "37 : l’ombre et la proie" est une œuvre à la fois frustrante et captivante. Si Arthur Môlard démontre une véritable maîtrise formelle et une ambition thématique louable, les failles du scénario viennent ternir un tableau prometteur. Reste un thriller intrigant et engagé, qui, malgré ses maladresses, parvient à maintenir le spectateur en haleine tout en abordant une problématique contemporaine essentielle.
D’un point de vue formel, Arthur Môlard excelle dans l’installation d’une atmosphère oppressante, soutenue par une photographie travaillée, où dominent les jeux d’ombre et de lumière tamisée, et par une bande sonore immersive. La mise en scène, concentrée sur les espaces confinés — notamment la cabine du camion —, intensifie le sentiment d’enfermement et accentue la charge psychologique des interactions. Ces choix esthétiques contribuent à maintenir le spectateur dans un état d’alerte constante.
Les performances des deux acteurs principaux sont également dignes de mention. Guillaume Pottier donne à Vincent une présence taciturne et inquiétante, tandis que Mélodie Wakivuamina apporte à Trente-Sept une ambiguïté troublante, oscillant entre vulnérabilité et danger latent. Leur jeu nuancé réussit à maintenir l’intérêt, même dans les moments où l’écriture faiblit.
Si "37 : l’ombre et la proie" se distingue par la pertinence et la profondeur de son sujet — le trafic de migrants et les dilemmes éthiques des chauffeurs-routiers pris dans des systèmes d’exploitation —, il souffre néanmoins d’une écriture scénaristique trop superficielle pour rendre pleinement justice à cette thématique. Paradoxalement, ce n’est pas le traitement du sujet qui est survolé, mais bien la cohérence narrative qui s’effrite à mesure que le récit avance. Certaines décisions et réactions des personnages manquent de crédibilité, créant des ruptures dans l’immersion et affaiblissant l’impact émotionnel de scènes pourtant riches en potentiel.
D’un point de vue critique, le film met en lumière un conflit central particulièrement intéressant : celui d’un protagoniste déchiré entre son rôle dans un système oppressif et sa tentative de préserver une part d’humanité. Cette dimension aurait gagné à être davantage solidifiée par un scénario plus rigoureux.
En définitive, "37 : l’ombre et la proie" est une œuvre à la fois frustrante et captivante. Si Arthur Môlard démontre une véritable maîtrise formelle et une ambition thématique louable, les failles du scénario viennent ternir un tableau prometteur. Reste un thriller intrigant et engagé, qui, malgré ses maladresses, parvient à maintenir le spectateur en haleine tout en abordant une problématique contemporaine essentielle.
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