Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
14 040 abonnés
12 481 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 11 août 2013
il manque ce grain de folie pour faire de "The Whistle Blower" une rèussite du film d'espionnage dont la seule qualitè est l'excellente composition de Michael Caine! il n'a jamais compris les rèvolutionnaires! Maintenant si! Bouleversant, par moments, surtout quand Caine pleure la mort de son fils! Dans la tradition des ouvrages de John Le Carrè, ce film utilise une technique narrative très dèpouillèe et le rècit souffre de sa sècheresse! il y a tout à dire de la mise en scène de Simon Langton, simple travail de confection, multipliant les bavardages dans les bureaux, sur un toit ou dans un hippodrome, l'enquête ne servant finalement que de ressort dramatique! Les scènes d'action sont pauvres et limite supprimèes (l'assassinat du fils, la voiture sabotèe...) où tout est sacrifiè à l'espionnage èmotionnel! Du beau monde pourtant dans les seconds rôles: James Fox, John Gielgud, Gordon Jackson...Mais ça ne fait pas tout! En revanche, Felicity Dean est toujours aussi mignonne, avec de faux airs de Gwyneth Paltrow! Sinon la version française est absolument exècrable pour ce film lui donnant un côtè vieillot...
Une réalisation dans un cadre un peu trop tassée, qui manque d'ampleur, mais un scénario convaincant, à part sur la fin un rebondissement tiré par les cheveux, qui montre de manière réaliste certaines méthodes écœurantes et illégitimes des services secrets. Quand à Michael Caine, il ne serait pas Michael Caine s'il n'était pas l'acteur charismatique et talentueux que l'on connait et capable de donner beaucoup d'émotion et de profondeur à un personnage tout en portant un film entier sur ses épaules, et comme c'est bien Michael Caine dans le rôle principal c'est donc une très bonne occasion d'admirer le comédien.
Une mise en scène extrêmement inégale. Manquant presque toujours de rythme, mais parfois alerte et subtile dans certaines transitions de scène. Les ressorts dramatiques de l'intrigue sont, surtout au début, si brouillonement présentés par des dialogues si souvent obscurs que beaucoup des ressorts dramatiques du roman ne causent que l’ennuie prolongé du spectateur. Obscurité qui fait que les causes du cas de conscience du « whistle blower », les causes de l'acharnement des services secrets à se débarrasser de ce dénonciateur sont difficilement crédibles. Et lorsqu’au terme d’une enquête très convenue et peu réaliste, le père découvre la vérité, on lui déclare qu’il ne pourra jamais inquiéter les comploteurs. Si c’était le cas pourquoi tant d’assassinats ? Le seul intérêt du film semble résider en cet ultime face à face où Sir Gielgud donne une leçon d’art dramatique en incarnant dans un monologue magistral la suffisance et l’aveuglement idéologique de tous ceux qui tout en faisant partie de la bourgeoisie occidentale, et tout en profitant du système libéral, ont choisi l’idéal communiste en fermant les yeux sur ses crimes et ses échecs.