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Charly Ferruda
34 abonnés
41 critiques
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5,0
Publiée le 10 juin 2024
Les Podalydes c'est de la pure gourmandise, des films aux ingrédients tout simples qui vont à contrepied de la comédie traditionnelle. Chaque séquence est jubilatoire d'invention comique, dans les dialogues et les gags visuels. L'idée de l'homme-sac poubelle du générique donne déjà le ton. On rencontre toujours les mêmes inadaptés sociaux qui cherchent à s'en tirer par des combines improbables et hilarantes, joués par les mêmes acteurs depuis une trentaine d'années, dont les cheveux blanchissent sans que leur fraicheur ne soit entamée. Leurs films sont des hymnes à la vie et à l'amour sans jamais verser dans la mièvrerie, le sentimentalisme bon marché, encore moins la flatterie. Daniel Auteuil, dont la carrière était sérieusement en berne, est proprement bidonnant dans son personnage de birbe énamouré.
Admirateur du cinéma de Bruno Podalydes depuis ses débuts, ainsi que de son frère Denis, j'attends toujours le dernier né avec une grande impatience et joie. il y a dans ce dernier opus ce que lon retrouve comme une marque de fabrique chez le réalisateur à savoir de la grâce par moments, de l'absurde et du comique, un peu de poésie et de la douceur. Chacun des comédiens a en effet droit à sa part avec une mention spéciale à Isabelle Candelier que j'adore. seulement le scénario est bancal, peu crédible et je suis désolé mais on y croit pas une seconde. je ne veux pas spolier mais au secours Daniel Auteuil dernier invité dans la troupe me pose un problème de bout en bout. Et au rythme des écluses qui s'ouvrent et se ferment les bâillements finissent par l'emporter. Raté.
Très déçue, ça n'a rien d'une comédie! c'est lent à mourir et il n'y a même pas de bons gags ,on ne rit même pas. Je me suis ennuyée presque endormie. Pourtant j'adore Daniel Auteuil. Un.navet
Les Poladyles nous ont habitué à mieux. Certes on passe un agréable moment, mais le scénario très répétitif manque un peu de reliefs. Décès comédiens de haut niveau, on attend plus.
« Vadrouiller » : se promener sans but précis – presque « à l'aventure »... Voilà ce que « Justine » (Sandrine Kiberlain, une habituée des frères Podalydès) va proposer à son patron, « Franck » (Daniel Auteuil, un petit nouveau), prenant comme départ la mission d'occasion de « Jocelyn » (Bruno Podalydès, qui se distribue comme à l'accoutumée – là en marin d'eau douce), sur un des si pittoresques canaux de France (en l'espèce, celui du Nivernais, en Bourgogne – même si le tracé du film est de fantaisie, de grande fantaisie). Il s'agit d'une aubaine, car l'enveloppe est très généreuse, et la « troupe » de familiers recrutée pour le circuit (deux jours), « branquignolesque » en diable, le tire justement par la queue – le diable ! D'autres habitués sont au rendez-vous : BP n'oublie pas de distribuer Isabelle Candelier, Jean-Noël Brouté ou Florence Muller... Mais le « pigeon » (DA, alias Franck) se la joue « romantique » - d'où des péripéties et déconvenues diverses, promises au spectateur. On retrouve avec plaisir la fantaisie et la verve de BP auteur, mais avec un poil de déception par rapport à ces vraies réussites que sont « Berthe » ou « Les deux Alfred » - la forme assurée en collaboration avec une équipe technique solide n'appelant pas la même réserve, cependant... Pour autant, cette balade cinématographique, décalée (bien sûr), initiée façon comique et achevée (en pointillés) façon lyrique, peut se tenter – évidemment !
Merci Monsieur Podalydes pour ce film plein d humour, de fantaisie, de légèreté et de poésie. Que cela fait du bien par ces temps difficiles. Bravo a tous vos acteurs qui interprètent la participation avec brio.
Si vous étiez mon pire ennemi, je vous inviterais chaudement à aller voir ce film. C'est grotesque dans le sens lamentable, lourd, répétitif, s'il m'est arrivé de sourire c'était par gêne devant un tel "spectacle". C'est tellement mauvais que je ne m'acharnerai même pas à perdre plus de temps sur le sujet, j'ai déjà assez souffert pendant 1h30. J'ai mal à mes 13 balles.
Il y a longtemps, très longtemps, 32 ans pour être précis, j'avais beaucoup aimé le premier film cinématographique de Bruno Podalydès, le moyen métrage "Versailles Rive-gauche" : de la fraîcheur, de l'inventivité, y'a pas, on sentait qu'on pouvait attendre beaucoup de ce réalisateur. Depuis, un peu dans l'espoir de retrouver les qualités de ce premier film, beaucoup à cause des critiques qui, inexorablement, sont toujours extrêmement louangeuse, je me suis senti obligé d'aller voir ses films et, tout aussi inexorablement, je les ai trouvés au mieux très moyens, au pire d'une grande médiocrité. "La petite vadrouille" n'est peut-être pas le plus mauvais, mais, franchement, entendre ou lire certains qui osent comparer Bruno Podalydès à Jacques Tati, cela me hérisse le poil au plus haut point tellement on est loin du compte. Il faut toutefois être honnête : il y a dans "La petite vadrouille" 30 secondes durant lesquelles la comparaison avec Jacques Tati a du sens : spoiler: la scène où la pénichette passe sous un pont auquel est accroché une balançoire sur laquelle se balance une jeune fille . Toutefois, cette scène, superbe, ne suffit pas pour sauver le film car il y a, à côté, 95 minutes bien pauvres en bons moments.
J’espérai mieux des frères Podalydes. J’avais ri tellement avec « Liberté Oleron » que j’imaginais le même plaisir. Le scénario ne monte jamais en gamme et Tati a dû le remarquer. Les acteurs jouent sans trop de conviction et Daniel Auteuil paraît s’ennuyer. Je le comprends.