Admirateur du cinéma de Bruno Podalydes depuis ses débuts, ainsi que de son frère Denis, j'attends toujours le dernier né avec une grande impatience et joie. il y a dans ce dernier opus ce que lon retrouve comme une marque de fabrique chez le réalisateur à savoir de la grâce par moments, de l'absurde et du comique, un peu de poésie et de la douceur. Chacun des comédiens a en effet droit à sa part avec une mention spéciale à Isabelle Candelier que j'adore. seulement le scénario est bancal, peu crédible et je suis désolé mais on y croit pas une seconde. je ne veux pas spolier mais au secours Daniel Auteuil dernier invité dans la troupe me pose un problème de bout en bout. Et au rythme des écluses qui s'ouvrent et se ferment les bâillements finissent par l'emporter. Raté.
Il est toujours bon de mettre du beurre dans les épinards notamment quand la situation financière est critique, ce qui est le cas pour Justine et son cercle d'amis qui sont chargés d'organiser un week-end en amoureux pour un homme qui dépense sans compter... "La petite vadrouille" est une petite comédie qui est totalement dans l'esprit de cette croisière fluviale. Tellement d'ailleurs que cette bande de potes semble oublier qu'ils tournent un film. L'histoire se limite à quelques gags pour soutirer le plus d'argent à Franck, mais il n'y a rien de très drôle. Pour une comédie douce-amère, il y a bien le calme, mais pas l'amertume, la nostalgie par rapport à la solitude ou au temps qui passe, car les personnages sont sous-développés. On se laisse porter sur ce canal à un rythme d'escargot, ce qui est plutôt apaisant, mais on est en droit d'en attendre plus d'un film. Au final, un film ni bon ni mauvais au scénario quelconque et répétitif.
Bruno Podalydès offre une nouvelle fable fluviale et bucolique où une troupe de trublions sans le sou voit une chance de se refaire grâce à un chef d'entreprise énamouré. On retrouve toute la poésie presque naïve du réalisateur-scénariste qui retrouve aussi sa troupe d'acteurs fidèles pour voguer sur un canal doucement burlesque. Le plus décevant reste le personnage du patron joué par Daniel Auteuil, où comment croire qu'un patron important puisse être aussi naïf, voir benêt ?! Par contre on apprécie la troupe d'amis-escrocs, touchants et soudés dont un Denis Podalydès particulièrement émouvants en jaloux pris à son propre piège. Le scénario manque pourtant de réelles rebondissements, presque trop sages, qui prend son temps sans combler les petits moments d'ennui. Il y a de jolis séquences comme un peu d'onirisme et de grâce avec la fillette sur la balançoire, ou l'instant émotion avec la chanson en triangle amoureux. Podalydès signe avec sa troupe une nouvelle aventure champêtre qui ne manque pas de charme mais qui reste sans doute un peu trop inoffensive. Site : Selenie.fr
Plaisant mais superficiel, comme tous les films de Bruno Podalydès. Ce vaudeville décalé arrache quelques sourires et la faiblesse du scénario est compensée par de belles prises de vue et des comédiens sympathiques.
La première moitié de cette comédie est très agréable avec un scénario inventif et une troupe d'acteurs inspirés. Ensuite ca devient longuet et improbable. On a l'impression que le scenariste ne savait pas comment finir le film et de fait la fin n'a ni queue ni tête
Une bande annonce légère, un casting sympathique, allez, on se laisse tenter pour ce film qui s'annonce léger, simple et vivifiant. Malheureusement, au fur et à mesure, on réalise vite que ce trop long métrage (1h36 qui en semble bien plus) se révèle beaucoup trop léger, redondant et mal abouti. Les situations peinent à se renouveler, les comédiens font de leur mieux avec la maigreur du scénario, mais rien ne sauve cette péniche qui prends l'eau progressivement. la fin semble même abandonné, lâchant le spectateur avec trois phrases dérisoires pour dénouement, nous laissant bouche bée. La chanson du film nous dit, "elle était si jolie, que je n'osais l'aimer", ce n'est clairement pas notre sentiment en sortant de la séance, on aurait aimer l'aimer nous, mais l'histoire n'était pas si jolie !
Une bonne surprise ! À mon grand étonnement, j'ai passé un bon moment avec cette comédie légère et bucolique... Une brochette de bons acteurs, de jolis paysages au bord du canal... Bon quatuor Auteuil + Kiberlain + frères Podalydes...
La petite vadrouille est un film "rafraîchissant", sans prétention et agréable à suivre au fil de l'eau dans une atmosphère de poésie fluviale dans un cadre naturel (parfois ennuyeux..). Musique classique à l'appuie pour se détendre avec nos hôtes amusants sans être vraiment drôles. L'histoire tient dans une mains, on privilégie les jeux d'acteurs et tous s'en sortent plutôt bien, c'est un réel plaisir de naviguer avec Daniel Auteuil, à l'aise dans son rôle absurde. Voilà une petite comédie sympathique, parfois longuette (le passage des écluses...) et qui se termine en nœud de boudin, dommage.
C'est toujours magique le "petit théâtre" de Podaydès avec sa troupe. C'est charmant, insolite, c'est précieux. Le film assume son propos. Il navigue doucement, un peu trop parfois. Frôlant l'anecdotique, mais c'est le cinéma de Podalydès qui veut ça. La deuxième partie souffre un peu alors que le postulat est hilarant.
Rythme de croisière oblige, le nouveau film de Bruno Podalydes nous invite à la flânerie et à la paresse. On y retrouve son ton décalé, son humour plein de poésie et sa troupe d'acteurs familiers qui s'amusent toujours autant et nous amusent toujours autant. Bonne surprise de voir Auteuil rejoindre cette troupe. Il est le seul à vouloir souhaiter accélérer le rythme (du bateau) et i la bine tort car l'acteur a su s'intégrer à l'esprit de cette troupe, il y a longtemps qu'il nous avait autant séduit. Bien sûr, tout cela est bon enfant et le scénario est surtout prétexte à rire. C'est déjà beaucoup. Si le titre rend hommage au film mythique de Gérard Oury, c'est surtout au "petit baigneur" de Robert Dhéry auquel on pense ici de temps en temps.
Monsieur Bruno Podalydes est devenu le Quentin Dupieux de la campapgne. Pres d'un film tous les deux ans (il est plus lent), presque le même casting à chaque fois (il est plus lent et moins inventif), exilé dans ce qui semble être sa campagne (il n'aime plus trop le déplacement), bercé par sa barque ou son navire (il est très lent) et les quelque kilos qu'il prend à chaque réalisation (il aime bien la terrine d'après sa petite vadrouille), son dernier film est... très lent, trop lent et tourne en rond jusqu'à s'échouer. Ça n'avance pas, ça s'arrête, ça cale et ça repart jamais très loin... Bref, ça nous a ennuyé car son scénario n'avance pas. Quel hachis encore une fois avec d'aussi bons comédiens qui se sont embarqués dans ce petit naufrage certainement par sens de la famille et de la camaraderie... mais ils ont du bien regretter à la projection. Comme moi, comme nous...
Film agréable a regarder et je dois reconnaître rigolo et ça fait penser a un théâtre de boulevard.
Les acteurs dégagent une belle énergie et tout le monde jouent le jeu pour nous divertir donc sur le principe c'est plutôt réussi.
Petit bémol toutefois : c'est un film assez inégal dans le sens où la première heure est très énergique avec un rythme qui monte en puissante très bien fait ...( soit la première heure ...) Puis ensuite quelque moment de flottement du coups on décroche c'est dommage ...
Après un Wahou! plus que décevant, dans lequel la poésie du cinéma de Bruno Podalydès avait perdu de son mordant pour basculer dans une certaine forme de niaiserie, qu'allait nous réserver ce nouveau long-métrage ?
Premier constat, Sandrine Kiberlain chez Bruno Podalydès, ça fonctionne vraiment très bien. Après Les 2 Alfred, l'actrice se fond une nouvelle fois parfaitement dans l'univers si particulier du réalisateur, apportant une forme de profondeur à des situations d'apparence si légères. Le reste de la distribution est absolument impeccable et Daniel Auteuil, nouvelle recrue de la bande, s'en sort à merveille.
Le fait que nous vivions une période particulièrement agitée et sombre a surement contribué à rendre encore plus plaisante l'expérience de se laisser porter et bercer par cette lente et douce croisière, totalement déconnectée de nos préoccupations actuelles. D'écluse en écluse, le film nous embarque dans une série de petites arnaques et quiproquos, traités avec beaucoup de tendresse, sans jamais aucune méchanceté.
Le ton assumé du vaudeville amène le film sur un terrain proche de celui du théâtre de boulevard, et donc nécessairement vers un certain manque de finesse. Et si l'on retrouve la poésie des précédents longs-métrages du réalisateur, ce dernier préfère continuer de creuser le sillon d'un cinéma au propos ultra naïf, entamé ces dernières années, plutôt que de revenir à la forme douce-amère de son cinéma post Wahou! Enfin, l'on peut déplorer une perte de rythme sur le dernier tiers du film.
La Petite Vadrouille n'en reste pas moins un film lumineux et optimiste qui fait du bien !