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FaRem
« Je vous ai tellement parlé de la mort que je voudrais vous parler de la vie. » La ville de Paris sert de décor à ce film choral sur des gens de différents milieux, et même de différentes nationalités. Une capitale qui voit leurs chemins se croiser ou pas... Il y a notamment une chanteuse d'opéra désespérée d'être tombée dans l'oubli, une adolescente dépressive, un cascadeur qui tente de se rapprocher de son fils ou un serveur qui n'arrive pas à oublier sa femme disparue. Comme on le comprend avec cette introduction, c'est une histoire qui a la mort, et tout ce qu'il y a autour, comme thème central. On va tous y passer, s'exclame un personnage, donc il faut profiter de la vie. Côtoyer la mort pour apprécier la vie, c'est la philosophie du film de Marjane Satrapi, qui délivre son message à travers des histoires aussi moyennes les unes que les autres. Avec tout ce qu'il y a, c'est quand même frustrant de ne voir aucune partie sortir du lot. La plupart commencent bien puis les personnages deviennent antipathiques et agaçants. Bref, un film décevant de la part d'une réalisatrice qui nous a habitués à mieux.
Yves G.
Une dizaine de personnages se croisent à Paris : un vieux producteur d’une émission de télé à succès (André Dussollier), un jeune maquilleur gay, un cascadeur professionnel, une diva dont les journaux annoncent par erreur le décès (Monica Bellucci) et sa femme de ménage, une ado traumatisée par la diffusion d’une sextape, un veuf inconsolable (Alex Lutz), un flic taiseux (Roschdy Zem)….
Marjane Satrapi, l’auteur de l’irrésistible Persépolis, une bande dessinée puis un film d’animation qui ont marqué leur époque, poursuit cahin-caha sa carrière sans jamais être parvenue à retrouver l’inspiration de ses débuts. Elle livre ici un film déroutant, qui a divisé la critique et n’a pas réussi à trouver son public. Deux semaines après sa sortie, il a quasiment disparu des écrans. Je me demande d’ailleurs si c’est un ratage total ou au contraire une sympathique bizarrerie.
Il s’inspire directement des films à sketches italiens, qui furent à la mode dans les années soixante. Quelques décennies plus tard, Danièle Thompson s’employait encore sans grand succès d’en filmer de pâles succédanés ("Fauteuils d’orchestre"). Pour éviter l’accumulation d’histoires indépendantes, le scénario de "Paradis Paris" essaie assez malignement, même si son écriture tourne vite au procédé, de les lier entre elles.
Le problème des films à sketches est que certains sont plus réussis que d’autres… et que d’autres le sont beaucoup moins que certains. Ici par exemple, on peut trouver fort drôle l’autodérision avec laquelle Monica Bellucci joue une diva jadis renommée aujourd’hui oubliée du public dont la mort n’est guère saluée que par quelques brefs entrefilets dans la presse. André Dussollier est beaucoup plus prévisible dans le rôle d’une vieille star du petit écran à laquelle on diagnostique une maladie incurable. Le rôle de Roschdy Zem n’a aucune épaisseur, un vrai gâchis quand on connaît le talent de cet acteur – et l’admiration que je lui voue.
Celui qui m’a le plus touché, en deux ou trois scènes à peine est Alex Lutz, décidément excellent dans tous les registres.
Marjane Satrapi, l’auteur de l’irrésistible Persépolis, une bande dessinée puis un film d’animation qui ont marqué leur époque, poursuit cahin-caha sa carrière sans jamais être parvenue à retrouver l’inspiration de ses débuts. Elle livre ici un film déroutant, qui a divisé la critique et n’a pas réussi à trouver son public. Deux semaines après sa sortie, il a quasiment disparu des écrans. Je me demande d’ailleurs si c’est un ratage total ou au contraire une sympathique bizarrerie.
Il s’inspire directement des films à sketches italiens, qui furent à la mode dans les années soixante. Quelques décennies plus tard, Danièle Thompson s’employait encore sans grand succès d’en filmer de pâles succédanés ("Fauteuils d’orchestre"). Pour éviter l’accumulation d’histoires indépendantes, le scénario de "Paradis Paris" essaie assez malignement, même si son écriture tourne vite au procédé, de les lier entre elles.
Le problème des films à sketches est que certains sont plus réussis que d’autres… et que d’autres le sont beaucoup moins que certains. Ici par exemple, on peut trouver fort drôle l’autodérision avec laquelle Monica Bellucci joue une diva jadis renommée aujourd’hui oubliée du public dont la mort n’est guère saluée que par quelques brefs entrefilets dans la presse. André Dussollier est beaucoup plus prévisible dans le rôle d’une vieille star du petit écran à laquelle on diagnostique une maladie incurable. Le rôle de Roschdy Zem n’a aucune épaisseur, un vrai gâchis quand on connaît le talent de cet acteur – et l’admiration que je lui voue.
Celui qui m’a le plus touché, en deux ou trois scènes à peine est Alex Lutz, décidément excellent dans tous les registres.
PLR
Une mise en scène étrange. Des situations différentes enfilées les unes aux autres non pas comme un collier de perles car il n’y a pas de fil (conducteur), du moins en apparence (enfin si, vous en trouverez un en lisant plusieurs chroniques cinématographiques y compris sur ce site si d’aucuns ont spoilé comme il m’est demandé de ne pas le faire). Malgré ce flou narratif, l’attention est captée, retenue. Le spectateur sera dans l’attente de quelque chose. Il essaiera de discerner au fur et à mesure le plus grand commun dénominateur de ces scènes et des personnages qui se succèdent. On est typiquement dans le registre Art et Essai, le film d’auteure. On se dit qu’il aurait peut-être été possible de faire un film complet de certaines situations plutôt que ce patchwork. La réalisatrice et scénariste fantasme t’elle quelque chose ? Un traumatisme ? Force est de constater que sur des passages isolés il y a du contenu, bien servi par des acteurs de renom déjà ou en devenir
Joli petit film sans prétention devant lequel j'ai passé un bon moment. Le casting est chouette et on a plusieurs scènes cocasses et d'autres émouvantes. Pas incontournable mais agréable à visionner. Comme quoi il faut de temps en temps faire fi des critiques et se lancer quand même.
Film brouillon et décevant. Les scènes s'enchaînent sans aucune cohérence. C'est dommage car c'est pas a la hauteur de la bande annonce clairement.
Plusieurs personnages, plusieurs destins se croisent dans un même quartier parisien : un cafetier, un policier, un comédien, une diva en fin de carrière… Film sans queue ni tête, où la multiplicité des personnages caricaturaux empêche le spectateur de s’atteler aux émotions. Un beau casting ne fait décidément pas un bon film.
Pas trop accroché car vraiment trop cliché...j'ai cherché vainement l'esprit Iranien dans la manière d'aborder les sujets mais je me suis rendu à ma première impression. Film à sketch avec un casting de beaux noms mais malheureusement l'ensemble ne tient pas la route...dommage car j'aime bien Marjana Satrapi mais on est loin de Persepolis....
Très décousu, on passe du coq à l’âne sans jamais rien comprendre ce qu’il se passe. C’est très bien joué , comme un film à sketchs , avec la mort en fil rouge. Cependant, on ne s’ennuie pas un seul instant.
Face à la mort, le mieux était encore de vivre ?
Depuis radioactive en 2019, Marjane Satrapi, la franco-iranienne rendue célèbre par sa BD et son film Persépolis, n’était pas revenue derrière la caméra. Elle s’essaie ici, pendant 110 minutes, à l’exercice casse-gueule du film choral. Ex-star de l’opéra, Giovanna fulmine : alors qu’elle a été déclarée morte par erreur, les hommages de la presse tardent à venir. Mike, cascadeur anglais, peut-il décemment trembler devant la mort alors qu’il la défie tous les jours ? Fumer tue, mais Dolorès s’en fout : le jour des 15 ans de sa petite-fille, elle passe unilatéralement un pacte avec Dieu. Alors qu’elle essaie de se suicider, Marie-Cerise, ado harcelée, humiliée et déprimée, est kidnappée et va tout naturellement faire de son ravisseur son psy. Edouard, bien qu’il présente depuis des années une célèbre émission criminelle à la télé, accuse le coup quand sa mortalité se rappelle à lui. Dans les rues vivantes et cosmopolites de Paris, ces destins s’entremêlent et se répondent, connectés les uns aux autres par des figures universelles du quotidien : une femme de ménage, un flic, un cafetier. Beaucoup d’histoires qui s’entremêlent avec plus ou moins de bonheur, mais toutes reliées, - parfois artificiellement – au thème universel de la vie et de la mort. Artificiel ! Le reproche principal est identifié. Ce n’est pas sans intérêt, mais souvent confus, malgré l’humour noir et la prestation d’un casting +++
Même si le tragique est souvent tourné en dérision, même si l’ode à la vie est touchante et réjouissante, même si l’amour de la réalisatrice pour la Ville Lumière est évident, cette mosaïque pèche, paradoxalement, par son trop plein d’idées et l’inégalité d’intérêt entre les différents personnages, – un défaut récurrent pour les films choral -. Heureusement la note d’espoir permanente flotte sur tout le film, car, honnêtement, il ne se passe pas grand-chose à l’écran, dans de jolis décors où s’agitent mollement d’excellents comédiens qui débitent – par fois mollement – des dialogues très élégants. Je vous l’ai dit : artificiel !
C’est sûr, quand on accumule à l’affiche les noms de Rossi de Palma, André Dussolier, Eduardo Noriega, Ben Aldridge, Monica Bellucci, Roschdy Zem, Alex Lutz, ça donne envie. Ils font le boulot avec le talent qu’on leur connaît – en particulier la belle Monica dans un rôle à contre-emploi qu’elle assume parfaitement -. Le tout baigne dans une sorte de philosophie de comptoir, peut-être réjouissante, mais surtout un peu fadasse. La dessinatrice est tenante de ce qu’on appelle en BD « la ligne claire », mais dans son film, le moins qu’on puisse dire, c’est que nettement moins évident.
Depuis radioactive en 2019, Marjane Satrapi, la franco-iranienne rendue célèbre par sa BD et son film Persépolis, n’était pas revenue derrière la caméra. Elle s’essaie ici, pendant 110 minutes, à l’exercice casse-gueule du film choral. Ex-star de l’opéra, Giovanna fulmine : alors qu’elle a été déclarée morte par erreur, les hommages de la presse tardent à venir. Mike, cascadeur anglais, peut-il décemment trembler devant la mort alors qu’il la défie tous les jours ? Fumer tue, mais Dolorès s’en fout : le jour des 15 ans de sa petite-fille, elle passe unilatéralement un pacte avec Dieu. Alors qu’elle essaie de se suicider, Marie-Cerise, ado harcelée, humiliée et déprimée, est kidnappée et va tout naturellement faire de son ravisseur son psy. Edouard, bien qu’il présente depuis des années une célèbre émission criminelle à la télé, accuse le coup quand sa mortalité se rappelle à lui. Dans les rues vivantes et cosmopolites de Paris, ces destins s’entremêlent et se répondent, connectés les uns aux autres par des figures universelles du quotidien : une femme de ménage, un flic, un cafetier. Beaucoup d’histoires qui s’entremêlent avec plus ou moins de bonheur, mais toutes reliées, - parfois artificiellement – au thème universel de la vie et de la mort. Artificiel ! Le reproche principal est identifié. Ce n’est pas sans intérêt, mais souvent confus, malgré l’humour noir et la prestation d’un casting +++
Même si le tragique est souvent tourné en dérision, même si l’ode à la vie est touchante et réjouissante, même si l’amour de la réalisatrice pour la Ville Lumière est évident, cette mosaïque pèche, paradoxalement, par son trop plein d’idées et l’inégalité d’intérêt entre les différents personnages, – un défaut récurrent pour les films choral -. Heureusement la note d’espoir permanente flotte sur tout le film, car, honnêtement, il ne se passe pas grand-chose à l’écran, dans de jolis décors où s’agitent mollement d’excellents comédiens qui débitent – par fois mollement – des dialogues très élégants. Je vous l’ai dit : artificiel !
C’est sûr, quand on accumule à l’affiche les noms de Rossi de Palma, André Dussolier, Eduardo Noriega, Ben Aldridge, Monica Bellucci, Roschdy Zem, Alex Lutz, ça donne envie. Ils font le boulot avec le talent qu’on leur connaît – en particulier la belle Monica dans un rôle à contre-emploi qu’elle assume parfaitement -. Le tout baigne dans une sorte de philosophie de comptoir, peut-être réjouissante, mais surtout un peu fadasse. La dessinatrice est tenante de ce qu’on appelle en BD « la ligne claire », mais dans son film, le moins qu’on puisse dire, c’est que nettement moins évident.
Bonjour tout le monde,
Autour de chacun de nous, il y a les autres, nos semblables différents ou dissonants mais vivants, et, Marjane Satrapi filme très bien la vie quotidienne et extraordinaire de plusieurs personnages plus ou moins liés entre eux et qui essaient de vivre avec la routine mais aussi l' imprévu comme un puzzle vivant et harmonieux.......
Le lieu de vie commun à tous ces protagonistes est Paris qui est filmé avec amour .............
" La vie est ce qui arrive lorsque l' on a prévu autre chose " de Jean Christophe Seznec
Monica Bellucci et André Dusolier campent deux personnages particulièrement denses et ils sont entourés par des comédiens qui font vivre d' autres personnages pertinemment dessinés par un scénario aboutit et un découpage filmique à l' unisson........
La musique est tantôt illustrative et tantôt démonstrative suivant les scènes parfois sublimes et parfois plus convenues .
La manière de filmer est par contre sans surprise.
Une méditation sur le temps, qui affleure tout au fil du temps cinématographique, nous questionne sur notre humanité au quotidien ?
Et vous , comment répondriez - vous à ce questionnement ?
Bien à vous.
Gérard Michel
Autour de chacun de nous, il y a les autres, nos semblables différents ou dissonants mais vivants, et, Marjane Satrapi filme très bien la vie quotidienne et extraordinaire de plusieurs personnages plus ou moins liés entre eux et qui essaient de vivre avec la routine mais aussi l' imprévu comme un puzzle vivant et harmonieux.......
Le lieu de vie commun à tous ces protagonistes est Paris qui est filmé avec amour .............
" La vie est ce qui arrive lorsque l' on a prévu autre chose " de Jean Christophe Seznec
Monica Bellucci et André Dusolier campent deux personnages particulièrement denses et ils sont entourés par des comédiens qui font vivre d' autres personnages pertinemment dessinés par un scénario aboutit et un découpage filmique à l' unisson........
La musique est tantôt illustrative et tantôt démonstrative suivant les scènes parfois sublimes et parfois plus convenues .
La manière de filmer est par contre sans surprise.
Une méditation sur le temps, qui affleure tout au fil du temps cinématographique, nous questionne sur notre humanité au quotidien ?
Et vous , comment répondriez - vous à ce questionnement ?
Bien à vous.
Gérard Michel
Paris magnifie et si beau. Bravo. La vie , l’amour et la mort les thèmes si forts et si profonds sont merveilleusement interprétés par des comédiens cosmopolites et doués. Merci pour cette parenthèse drôle et grave si bien filmée et mise en scène par des décors superbes.
un bien joli film. un hymne a la vie, pas vraiment a paris.....on ne s'endors pas un seul instant dans ce film ou les acteurs jouent tres bien . merci
c'est une curiosité, un film a sketch une très belle distribution. une Fable sur la vie, la mort, nos peurs. c'est parfois très drôle et plein de gravité, peut être à revoir mais certainement à y réfléchir .
Un beau casting mis en valeur dans ce film qui raconte l’amour et l’horreur de la vie à la fois. Je me suis également fait surprendre à être touchée par le maquilleur qui était drôle mais sensiblement touchant. Toutefois, je m’attendais à une fin différente.
Ennuyant, sans fil conducteur, pas drole, sans emotion et meme sans jolie fille. Personnages sans charisme. Fuyez!
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