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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 5 décembre 2024
Deux jeunes mormones font du porte-à-porte dans l’espoir de convertir les habitants d’une petite ville. Après une journée infructueuse, elles se rendent chez Mr Reed, un homme charmant en apparence… sauf que son hospitalité va se retourner contre elles.
Après leur survival forestier aussi inoffensif qu’insignifiant (65 - La Terre d'avant - 2023), le duo de réalisateur Scott Beck et Bryan Woods change de registre et nous entraîne dans un huis clos horrifique ou plutôt psychologique devrait-on dire, puisqu’en réalité, le côté horrifique n’est que très peu mis en avant (pas de quoi se faire des frayeurs, de ce côté là, c’est le calme plat).
Heretic (2024) n’est pas le film d’horreur auquel on s’attendait et très clairement, de ce côté là, j’ai été déçu. C’est d’autant plus désagréable que le début s’avérait prometteur, jusqu’à ce que l’on finisse par comprendre qu’en réalité, le film n’est rien d’autre qu’un long (très long) tunnel de dialogues et autres joutes verbales idéologiques et philosophiques, à grands renforts de rhétoriques sur le monothéisme, le Monopoly (oui, oui, vous avez bien lu) et sur la différence que l’on peut faire entre la foi et la religion.
Bref, au début c’est sympa, vers le milieu ça commence à devenir lourd et puis à la fin, on est à la limite de l’indigestion. Malgré un excellent travail au niveau de l’écriture et un casting très sympathique (Hugh Grant grimé en Jeffrey Dahmer et les jeunes mais très prometteuses Chloe East & Sophie Thatcher), le film finit par devenir assommant et nébuleux, dommage.
De Scott Beck, Bryan Woods (2024). Une très bonne surprise avec un Hugh Grant incroyable ! Tout commence presque gentiment avec deux pécheresses mormones et un Mr Reed affable et semblant empli de délicate attention . Ainsi commence un huis clos qui lentement va tourner en cauchemar horrifique ! Un huis clos comme le cinéma d'horreur nous en a pas donné depuis un certain temps ! Pas de monstres, de créatures venues de l'au delà mais un face à face avec un psychopathe comme on en n'en a pas vu à l'écran depuis longtemps . Et surtout au départ un débat peut être perturbant pour les croyants sur la religion, ses origines et ses contradictions. L'histoire se déploie et aussi les sentiments parfois troubles et contradictoires jusqu'à nous montrer la dérive mortifère d'un psychopathe totalement déjanté d'un cynisme à tomber . La partie du film traitant de la religion presque analytique et scientifique s'imprimant de diatribes de célèbres polémistes spécialistes de la religion . Cette partie fonctionne à merveille et permet au film d'embrayer vers une autre dimension à savoir la folie meurtrière et horrifique . Hugh Grant , il faut le dire est exceptionnel dans ce premier rôle de composition dans un film d'horreur . Témoignant de sa grande qualité de grand acteur . Sophie Thatcher et Chloe East sont deux jeunes comédiennes en devenir car elles aussi campant admirablement les deux mormones . Enfin l'autre personnage du film est cette maison labyrinthique particulièrement angoissante !
Voilà un savoureux petit thriller qui ne paye pas de mine au premier regard mais qui à le mérite avec des effets plus psychologiques à nous mettre dans une petite tension. Tension qui va monter doucement mais surement tout du long. Porté par un Grant top vraiment dans le rôle de cette homme qui est charmant et accueillant mais cachant un homme prêt à tout pour tromper son petit monde et assouvir une forme de connaissance malsaine. Donc pas de gore, pas de monstre ou esprit non non, tout est dans le psyché et franchement j'ai apprécié cela. Les deux soeurs Tatcher et East que je connaissais pas ne seront pas les victimes faciles et vont lui donner du fil à retordre. Et un conseil, soyez attentif au petit détail par moment qui donne tout le sens à certaines scène et même si parfois on peut remarquer des petites anicroches , ce film est une des belles surprises de l'année. NOTE : 8.25/10
En soit c'est sympa mais j'ai l'impression d'avoir déjà vu pas mal de films comme celui ci. Je comprends pas forcément ce que le film essaie d'expliquer je vois des bribes mais je comprends pas tout. Hugh Grant joue vraiment incroyablement bien mais bon l'histoire pêche parfois. C'est stressant mais pas terrifiant.
« Heretic » se distingue par la performance glaçante de Hugh Grant et l’interprétation poignante de Sophie Thatcher et de Chloe East. Le décor labyrinthique, véritable piège, amplifie l’angoisse à chaque pas, transformant la maison en un personnage à part entière où chaque porte mène à une nouvelle menace.
La BA est un peu trompeuse. Je m'attendais à de la "stratégie" pour sortir de la maison. Le début est un peu long avec des des répliques à rallonge. Par contre, Hugh Grant est excellent!
Bonne surprise Tension omniprésente et dialogues forts anti-religion Hugh grant épouse le rôle du grand mechant loup et ça lui va bien Scenario bien ficelé, mais la fin est décevante
Heretic est un film de Scott Beck et Bryan Woods sorti en 2024. Ce thriller d'épouvante, porté par une magistrale performance de Hugh Grant, n'est que partiellement réussi. Dans sa construction, le film donne le sentiment d'être scindé en deux. Passé une séquence introductive longue et sans trop d'intérêt, la première partie du long métrage (spoiler: lorsque les deux sœurs sont seules avec Hugh Grant pour des discussions presque philosophiques au tour de la religion et de la déformation de son message d'origine ) est très réussie, avec une montée en tension permanente, un décor très anxiogène et des mécaniques horrifiques plus inhabituelles qui rendent ce thriller assez angoissant. La deuxième partie (spoiler: dans les souterrains de la maison ) est de facture beaucoup plus classique, peine à convaincre notamment à cause de l'écriture de certains personnages (spoiler: le changement de personnalité de sœur Paxton qui devient tout d'un coup ultra futée alors qu'elle ne comprenait rien 10 minutes avant pose question ) et d'une fin qui semble moins bien maitrisée. Ce thriller horrifique vaut surtout pour la performance de son acteur principal mais ne reste qu'une réussite partielle, et c'est vraiment dommage.
Grosse, grosse daube ce film !!! 1h30 de monologue de Hugh Grant qui offense, et manque de respect à presque toutes les religions comme un monopoly ok.... ) et rien d'autre ne se passe. J'en ai subi une heure pourtant. Je précise que je suis athée. A fuir !!!
L'élégant Hugh Grant endosse machiavéliquement un premier rôle pernicieux, loin de ses romances britannique des années 90 mais d'avantage proche de "Le Repère du ver blanc" qui avait signé son début de carrière, un personnage étonnant dans sa conception et dans les fondements idéologiques qu'il partage. Des fondements non sans risques. Surtout loin de anticléricalisme américain, le film se veut hypothétique à souhait, c'est de l'énigme qui pousse parfois jusqu'à être un peu alambiquée. Mais le rendu est surtout très original et surtout dans son premier acte dont le goût diffère remarquablement de la vogue cinématographique actuelle dans le milieu du thriller horrifique. Privilégiant un dialogue sinistre et subtilement atterrant dans sa tournure claustrophobique qui exacerbe sans cesse l'aspect huit clos et sa pesanteur climatique.
Ce qui sauve le film c’est le jeu des acteurs: excellent. L’idée principale du film pourrait être intéressante, et mériterait une vraie réflexion. Le scénario débute en forme pour finir en n’importe quoi ! Dommage
Ne perdez pas votre temps, allez voir autre chose. Scénario pauvre et mal écrit. C'est longuet et lourdingue. On ne comprend pas où veut en venir le réalisateur.
Heretic est une opposition entre d’un côté le conditionnement, le sectarisme et de l’autre un athéisme cynique. Un film qui tient davantage du thriller que de l’horreur pure.
Son scénario et son discours sont remarquables de qualité, surtout dans sa première moitié dans laquelle tout repose sur des dialogues à l’écriture clinique. La manière dont le film installe son ambiance et embarque le spectateur est une masterclass. Malheureusement la seconde moitié - qui devient beaucoup moins bavarde et doit résoudre son postulat de base - perd en puissance, en subtilité et donc en intérêt.
La manière dont le film questionne la religion, plus précisément la foi, est très maline. Avec dans le rôle du contradicteur érudit un Hugh Grant au sommet, qui semble prendre plus de plaisir que jamais dans sa carrière. Il forme un trio remarquable avec ses deux acolytes Sophie Thatcher et Chloe East.
Enfin la patte A24 est bien visible. On y retrouve l’esthétique habituelle et une mise en scène léchée qui vient souligner la pertinence d’un film qui sait prendre la température de son époque, à l’heure où chacun érige sa croyance en vérité absolue et c’est d’autant plus fort de la part d’une oeuvre américaine, pays de la post-vérité et où la foi est centrale.