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Un visiteur
3,5
Publiée le 3 janvier 2013
Un bon film plein d'humour et basé sur les quiproquos et les changements de visages, qui tourne les membres de la Gestapo en bourriques ! Le jeu d'acteurs est très bon ! Et dire que ce film a plus de 70 ans...
Tout d'abord ce qui m'a marqué c'est la gravité du sujet, dans les autres Lubitsch que j'ai vu, les quiproquo et autres procédés d'humours restent très légers, ici non seulement on rit avec un sujet grave (très grave), mais en plus on rit de se sujet en 1942 alors que Hitler était encore au pouvoir en pleine WWII. Réglons nous ! Au programme comique de répétition, quiproquo, comique de situation, et malgré le ton grave du film on rit de bon coeur à ces situations improbables. Mais j'avoue que sur la fin le film m'a un peu embrouillé et que le dénouement final m'a semblé un brin brumeux. Je le reverrai donc, pour rire une fois encore. Si j'ai trouvé le film moins touchant que les autres Lubitsch que j'ai pu voir, on a ici un modèle d'écriture, mélangeant toutes sortes de d'humour, trompant le spectateur, ridiculisant les nazis avec leur "Heil Hitler" scandé toutes les 2secondes. C'est un petit bijou totalement délicieux. Lubitsch a un don pour parvenir à faire rire, créer des situations cocasses, et ça c'est fantastique.
Ce n’est pas le Lubitsch que je préfère mais je pense que c’est le plus abouti, le plus complexe, le plus intelligent et le plus utile. Cet humour là respire la vie telle qu’on peut la rêver et l’espérer face aux forces du mal. En sortant du film on n’a pas besoin de se poser la question : de quelle coté sont les êtres vivants? La réponse est évidente. Le titre original est parfait avec ses 3 significations: message secret, les vivants et les morts ou la pensée philosophique de Shakespeare. Le scénario sera encore plus complexe et il ne faut pas manquer une miette du spectacle qui commence avec les paroles du souffleur incapable de comprendre la concentration hors du commun du grand, très grand, immense Joseph Tura et se termine avec le suicide raté de ‘’camp de concentration Ehrhardt’’ qui en rendra encore responsable son aide de camp. Il est impossible de ne pas admirer Jack Benny qui aurait mérité une plus grande célébrité et de ne pas avoir une pensée pour Carole Lombard (et pour Clark Gable dont la vie sentimentale fut brisée) alors même que le film se termine dans un avion. To be or not to be est un des 100 films incontournables de l’histoire du cinéma.
Scénario bien ficelé avec des bons dialogues et pas mal de rebondissements. Le sujet du film est osé vu que la guerre venait de commencé lorsque cette comédie est sortie. Les acteurs sont tous très bien dans ce jeu de dupe bien enlevé. Il y a un petit manque de rythme de temps à autres.
Comédie satirique à l'écriture ciselée, ce film de Lubitsch se jouait avec une ironie mordante de l'imagerie nazie et des codes du film de guerre, avec une galerie de personnages réjouissants et un enchaînement d'imbroglios parfaitement maîtrisé. Les séquences s'enchaînent avec une fluidité impeccable, et le style de jeu des comédiens oscille entre charme désuet et modernité à venir. Une partition quasi parfaite et toujours aussi agréable.
J'ai vu un film... qui il y a très longtemps de cela, m'avait laissé un souvenir que j'estimais impérissable, tellement je pensais avoir ri... Et que j'ai revu au détour de l'été, en savourant mon doux souvenir d'il y a longtemps... Et là, j'ai ressenti une grande déception car je n'ai finalement pas trop ri... J'ai trouvé ce film trop bavard, pas assez intense, pas très vif... Et pourtant, le thème, l'histoire (ou l'Histoire), l'intensité (potentiellement) dramatique auraient dû me prendre, me tenir en haleine... Et ce ne fut pas le cas. Malgré les élans patriotiques pour une Pologne absorbée par les Nazis (et les Russes... et ce n'est pas dit- en 1939), malgré le fait de présenter les SS comme des demeurés (Ah la banalité du Mal d'Hannah Arendt...), malgré qq éléments de tension autour de la trahison d'une taupe polonaise, on n'assiste pas à une Comédie... Et peut-être que c'est parce que je m'attendais à une comédie que j'ai été déçu... Maintenant, en le regardant avec un autre regard -et c'est quand même la spécificité des grands films, n'est-ce pas ?-, on lui trouve des qualités, un ton, un langage d'un courage inouïe pour la période. La barbarie nazie est soulignée avec un aspect de farce grotesque, pour laquelle on ne sourit pas... ET finalement, ce qui fait que ce film reste appréciable, c'est qu'on observe que ces qq comédiens si humains tournent en dérision ce système déshumanisé...
Même si l'intérêt cinématographique de cette comédie est limité (c'est plus du théâtre) comparait au dictateur de Chaplin, la carte de l'humour contre l'allemagne nazi fonctionne à plein régime! Notamment grâce à ce jeu de piste et de faux semblants que le scénario et le rythme de Lubitsch font chantonnés sur un air d'avant Monty Python
Grand classique du cinéma hollywoodien, vu pour la troisième fois et toujours du plaisir devant cette comédie intelligente et sacrément gonflée pour l'époque (une farce sur les nazis et la résistance polonaise tournée en 1942 !!). Le scénario est très malin composé de nombreux quiproquos et d'une véritable réflexion sur l'orgueil, l'héroïsme et le jeu d'un acteur. Très bon à voir.
« Jeux dangereux » tourné en 1942 valorise l’effort de guerre des métiers du spectacle. Ernst Lubitsch s’y colle sur le fil du rasoir entre drame et comédie. La récupération parodique d’une situation locale désespérée responsabilise la résistance plus ou moins théâtrale d’un peuple conquis dont la moindre habitation est au ras des pâquerettes.
« Jeux Dangereux ” n’est pas un film de propagande ou d’investissement forcé envers une participation plus ou moins exigée en fonction d’un rapport avec un contexte historique guerrier catastrophique mais une œuvre de solidarité entre sourires et larmes offrant la possibilité à des techniciens de l’image de s’exprimer par une ironie évitant une sinistre neutralité.
Malgré quelques escapades comiques, l’œuvre reste grave en montrant la lutte parfois euphorique et farfelue d’un peuple brisé désirant retrouver sa liberté. Quelques frivolités ne s’exécutant envers l’occupant que pour le bien d’une nation.
Ernst Lubitsch a le mérite d’offrir à des contemporains tendus la possibilité de dérider par certains détachements comiques des visages extrêmement préoccupés par les évènements.
Charlie Chaplin préférant en rire avait choisi la même piste avec « Le Dictateur » permettant à un peuple reclu de muscler sa force envers une domination par le courage et la dérision.
Le pouvoir des images ayant pignon sur rues, il est possible de manipuler l’histoire, d’en changer le cours, de ridiculiser des pouvoirs destructeurs et de faire triompher la justice dans une pseudo bonne humeur entretenant les principes d’un réalisateur aux messages festifs mais toujours responsabilisés
Délicieuse comédie un petit peu lente a démarrer mais une fois la mécanique lancé , ça devient un véritable bonheur.Une vraie leçon de la part du maître Lubitsch qui utilise le contexte grave et bien réel du conflit en Europe (nous sommes en 1942) afin de tourner en dérision le Nazisme et ses horreurs ,il participe ainsi a sa manière ,tout comme Chaplin et son Dictateur ,a l'effort de guerre Américain.Tous les acteurs sont formidables et s'en donne a cœur joie pour créer cette sorte de pièce de théâtre vivante dont nous sommes les témoins complices.Lombard en épouse/espionne est sexy a souhait ,Benny parfait en mari dont la jalousie est a la base de toute l'histoire et Stack (futur Eliott Ness) joue de son physique avantageux.Dommage que les comédiens incarnant le colonel Ehrhardt et son adjoint le capitaine Schultz ,par ailleurs très bons,ne possèdent pas le physique de "vrais" Allemands.Bon ok ,je pinaille et l'important est que Mr Lubitsch nous prouve que l'on peut rire de tout.
Evidemment, le film est vieux et le son, en français, exécrable. Mais quel esprit ! On assiste à une jonglerie entre les apparences (les acteurs de théâtre, les savoureux quiproquos) et la sinistre réalité de la guerre 39-45. Manifestement, les nazis sont profondément ridiculisés et certaines scènes sont même totalement hilarantes. Je comprends pourquoi ce film est considéré par beaucoup comme un chef d'oeuvre jubilatoire. En plus tourné en 1941 ! Indiscutablement à voir
Très sympathique comédie, sans surprise mais réalisée dans un esprit très attachant. L'ensemble de la troupe séduit donc, et ce malgré quelques longueurs.
Une comédie absolument hilarante, dont on pourrait difficilement dire qu'elle a mal vieilli tant les situations sont drôles. Le jeu d'acteur, les quiproquos et situations dans lesquelles se trouvent les personnages, tout concourt à faire de "To be or not to be" un petit bijou cinématographique. La fluidité des scènes et l'écriture du scénario en font une belle réussite, car on n'a pas le temps de s'ennuyer. C'est d'autant plus fort que le film est sorti en période de guerre. Un classique à voir absolument.
Un grand film classique, subtile comédie autour du nazisme, deux ans après le "Dictateur" de Chaplin. Plus sérieux néanmoins que ce dernier, "To be or not to be" propose également une réflexion intéressante sur le métier d'acteur et le théâtre en général. Bien interprété, bien réalisé... et peut-être une inspiration certaine pour Tarantino au moment de l'écriture d'Inglorious Basterds... ?
"To Be or Not To Be" est une comédie réalisée au début de la seconde guerre mondiale sur l'invasion nazie en Pologne. Très drôle, on voit Hitler imité excellent, beaucoup de quiproquo qui mènent à des situations mémorables. Bref un classique du cinéma anglais, très moderne malgré sa date de sortie. Un humour qui critique et qui essaye de faire remonter le moral de la population qui est au plus bas avec Hitler qui envahit l'Europe. Les acteurs sont excellents, interprétant d'autre acteurs comme pour dire que comme une pièce de théâtre, la guerre se finira aussi.