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    Les Chambres rouges
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    120 critiques spectateurs

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    LaBrute
    LaBrute

    14 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2024
    L'aspect thriller n'est pas abordé de façon classique dans ce film, puisque les horreurs de l'histoire ne sont jamais montrées, aucune scène choquante n'est filmée, mais l'on ressent la tension et les émotions des personnages sont bien retranscrites.
    Shawn777
    Shawn777

    574 abonnés 3 463 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2024
    Le Québec est à l'honneur au cinéma en ce début d'année 2024, enfin du moins en France puisqu'il est sorti durant l'été 2023 au Canada, avec ce film qui fait pas mal parler de lui, notamment avec ses nombreuses récompenses et ses critiques très positives. Personnellement, je n'attendais pas grand-chose du film, je n'avais d'ailleurs pas vu la bande-annonce, juste lu le synopsis en diagonale mais après un an à parler d'un film de procès ("Anatomie d'une chute", qui reste excellent au demeurant) et de quelques autres (je pense notamment au "Procès Goldman"), j'en avais un peu marre du genre surtout que je n'en suis pas vraiment fan. Mais bref, j'ai finalement été happé dès les premières minutes du film qui s'ouvre dans un tribunal d'un blanc immaculé - en opposition avec les fameuse chambres rouges - dont les murs ne demandent qu'à être salis par les différents propos qui s'y tiennent. Cette scène prend d'ailleurs beaucoup son temps mais parvient à fasciner notamment avec les argumentaires des deux avocats, chacun défendant évidemment son camp. Mais cette fascination vient également des actes de l'accusé qui aurait mis en ligne des vidéos le montrant torturer et tuer des jeunes filles ; vidéos qui sont ensuite mises aux enchères sur le dark web. Eh oui, il y a toujours une fascination morbide pour ce genre de choses, le succès des nombreux documentaires Netflix (qui n'ont d'ailleurs rien inventés puisque les émissions concernant les affaires criminelles et tueurs en série existent depuis longtemps à la télévision) le prouve par exemple. Et ici, le film s'intéresse justement à deux femmes qui sont fascinées par cette affaire, l'une qui est en faveur de son inculpation et l'autre qui pense qu'il est innocent. C'est très intéressant car, à la manière des avocats au début du film, nous avons deux interprétations de cette histoire et on se rend alors compte qu'il est si facile de se laisser manipuler par des mots, des preuves, des accusations et des argumentaires. Néanmoins, je dois bien avouer que je me suis quelques fois ennuyé. En effet, je trouve que le film n'arrive pas à captiver son spectateur sur la durée, étant quelques fois trop flou dans ses intentions. Comme la relation entre les deux femmes qui ne sert pas à grand-chose si ce n'est à cerner un peu plus le personnage principal mais était-ce vraiment nécessaire ? Néanmoins, j'ai beaucoup apprécié le fait que le film ne tombe pas dans le sensationnalisme avec des effets racoleurs en racontant la violence plutôt qu'en la montrant. Et je pense par exemple aux scènes du tribunal où les faits sont expliqués mais également à la scène durant laquelle les deux femmes regardent les vidéos en question, seuls le son et leur regard suffisent à presque dégouter le spectateur. Car l'imagination est bien-sûr toujours plus forte que les images. Du côté du casting, nous retiendrons surtout Juliette Gariépy au physique aussi mystérieux et froid que son personnage et puis Laurie Babin qui joue également très bien. "Les Chambres rouges" est donc un film particulier, quelques fois envoutant, quelques fois choquant mais également quelques fois un peu ennuyant.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 146 abonnés 7 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2024
    Le procès hypermédiatisé du serial killer surnommé le "Démon de Rosemont" vient de commencer. Chaque matin, on se bouscule pour y assister, notamment deux jeunes femmes qui semblent être totalement fascinées par ce monstre accusé d’avoir filmé la mise à mort de trois adolescentes.

    Les Chambres rouges (2023) détonne totalement dans le paysage cinématographique et s’avère être un brillant et passionnant thriller où l’on se retrouve confronté à la psychologie dérangée d’une belle jeune femme aux deux visages. Kelly-Anne est mannequin le jour et lorsque la nuit tombe, spoiler: elle se mue en une sociopathe atteinte d’hybristophilie (une paraphilie qui rend l’individu sexuellement attirée par une personne ayant commis un crime).


    Pascal Plante dresse le portrait d’une jeune femme fascinante et déroutante, obnubilée par le tueur et ses victimes. On se retrouve littéralement plongé au coeur de son univers et de ses névroses. Il réalise ici un thriller à la fois psychologique et technologique, en nous immisçant dans le monde feutré des “red rooms” (ces sites malveillants sur le dark web où sont diffusés (parfois en direct) des mises à mort, des viols et divers sévices).

    On se retrouve de plein fouet dans une société déshumanisée et terriblement ancrée dans la réalité (avec Guenièvre, cette I.A. omniprésente), un univers glacial où la solitude prédomine. La mise en scène nous offre des plans remarquables (le huis clos du procès avec cette caméra qui alterne les travellings et les panoramiques, c’était brillant). De même que les interprétations sont toutes convaincantes, à commencer par Juliette Gariépy qui porte littéralement le film sur ses épaules, face à la jeune Laurie Babin. Les Chambres rouges (2023) nous happe d’entrée de jeu sans jamais relacher la pression et ce, jusqu’au dénouement final (saisissant gros plan de Kelly-Anne spoiler: lorsqu’elle parvient enfin a voir la vidéo du 3ème meurtre et où l’on devine son léger rictus de satisfaction).


    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    ffred
    ffred

    1 686 abonnés 4 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2024
    J’en avais entendu parlé en bien ou en mal selon...J’ai donc voulu me rendre compte par moi même. D’entrée on est mis en apnée et on en ressortira pas. Le propos est âpre, violent, insoutenable. Le personnage principale est aussi énigmatique que pas très aimable. On ne s’attache pas à elle, d'ailleurs ce n’est pas vraiment le but. On ne s’aura jamais vraiment ses motivations. Le tout est solidement mis en scène et scénarisé avec soin. Rien n’est montré, tout est suggéré. On en ressort avec un certain malaise. Mais, paradoxalement, je l’ai très vite oublié alors que l’ensemble est parfaitement dérangeant. Il manque donc pour moi un petit quelque chose pour en faire un grand film. Un peu trop long et lent peut être. Toutefois bien glauque et assurément éprouvant, à ne pas mettre devant tous les yeux...
    Fe6ombat
    Fe6ombat

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2024
    Excellent thriller sur la thématique sordide des reds rooms, légende urbaine du dark net. En écartant toute représentation explicite de violence ou d'horreur à l'écran, le film pousse le spectateur à se questionner sur sa propre curiosité et sur le besoin de violence dans la société.
    Pierre
    Pierre

    18 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2024
    J'étais complètement captiver durant le film.
    Suivre le procès d’un tueur en série qui à mis en scène ses méfaits sur le Darkweb.
    A travers le regard d'une jeune femme qui va tous les jours au tribunal pour suivre le procès.
    Qui est fasciner du tueur et qui nous fascine aussi car intriguer pourquoi elle est intriguée de lui. Elle sera en sorte accompagnée d'une autre personne qui soutient l'accuser.
    Le procès risque bouleverser sa vie.
    MesangeBleue
    MesangeBleue

    19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    Un thriller psychologique hypnotisant...et donc réussi !
    Le personnage principal est une jeune femme étrange, aussi sombre que son appartement bien rangé, qui assiste au procès d'un serial killer. Pourquoi est-elle présente ? La question tient en haleine tout le film.
    J'ai trouvé la thématique du dark web plutôt originale.
    Quelques mentions spéciales : la scène d'ouverture de procès qui met remarquablement bien dans l'ambiance. Juliette Gariepy, qui joue à la perfection son personnage mystérieux. Les accents québécois qui m'ont transporté à Montréal.
    Où comment décrire l'horreur sans la montrer.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 351 abonnés 4 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    Au-delà de la réussite du film de procès, "Les Chambres rouges" est un thriller qui fait froid dans le dos. Juliette Gariepy porte un rôle éprouvant dans une intrigue qui trône sur tout ce qui se fait d'illégal sur le dark web.
    Younsiz T.
    Younsiz T.

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2024
    Quel film! Quelle actrice! Quelle histoire! Quel choc!
    Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de tels frissons au cinéma.
    Aubert T.
    Aubert T.

    123 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2024
    J'ai grandement apprécié le malaise souterrain que secrète ce film, qui a l'élégance de garder hors-champ les scènes les plus obscènes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 451 abonnés 3 475 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    Le procès de Ludovic Chevalier, accusé d’avoir kidnappé, violé, filmé et tué trois mineurs, s’ouvre au palais de justice de Montréal. Dans l’assistance prennent place deux groupies de l’accusé : Kelly-Anne, mannequin, geek et hackeuse, propriétaire au sommet d’une des plus hautes tours de Montréal d’un immense appartement avec vue panoramique, et Clémentine, d’une origine beaucoup plus modeste, une Québécoise pur jus débarquée à Montréal.

    Après "Les Faux Tatouages", inédit en France, et "Nadia, Butterfly" (que je pensais avoir aimé mais dont la critique que j’en ai écrite à la sortie est mitigée, preuve que le souvenir qu’on garde d’un film fluctue avec le temps), Pascal Plante sort son troisième film.

    Son sujet est aussi original que stimulant : qui sont ces groupies qui s’entichent de criminels dangereux inculpés des actes les plus horribles, qui leur écrivent des lettres d’amour en prison, qui prennent courageusement leur défense ? Le sujet aurait mérité une étude approfondie, qui emprunte à la fois à la psychologie, à la criminologie et à la sociologie.

    Hélas, Pascal Plante nous livre un plat thriller, tourné comme un téléfilm. Il alterne les joutes oratoires du procureur et de la défense au palais de justice et les plongées périlleuses qu’effectue dans le dark web Kelly-Anne, dont les intentions transparentes sont entourées d’un inutile voile de mystère. Ses actrices sont horriblement mal dirigées. Son héroïne, une top model dont c’est le premier film, n’a guère que sa plastique parfaite à faire valoir.
    Valamande
    Valamande

    13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 janvier 2024
    Un film, pour ma part, magnifiquement joué et amené...
    On s'interroge, on angoisse pour l'héroïne, on la juge et on fini par la comprendre. Ne cherchez pas d'action, il n'y en a aucune, mais il n'en est pas moins intense.....
    Je recommande pour ceux qui aiment les films où la psychologie règne.....
    Theo
    Theo

    17 abonnés 894 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2024
    "Les Chambres rouges" se dresse comme un monument du cinéma thriller québécois, orchestré avec une main de maître par Pascal Plante. Ce récit captivant, ancré dans les profondeurs de l'obsession humaine, se déploie à travers la quête troublante de Kelly-Anne, magnifiquement incarnée par Juliette Gariépy. Sa performance, récompensée à FanTasia 2023, transcende l'écran et nous plonge dans un abîme de réflexions sur la nature de l'obsession et la quête de vérité.

    L'audace du scénario réside dans sa capacité à entrelacer le morbide et le mystère, tenant le spectateur en haleine tout en explorant des thèmes psychologiques complexes. L'interaction entre Kelly-Anne et Clémentine, portée par Laurie Babin, introduit une dynamique fascinante, enrichissant le récit de nuances émotionnelles et morales.

    Sur le plan visuel, le film excelle grâce à la direction photographique de Vincent Biron, capturant avec brio l'atmosphère sombre et enveloppante de Montréal en automne. La direction artistique de Laura Nhem, alliée à la musique envoûtante de Dominique Plante, contribue à créer un univers immersif, où chaque élément technique renforce l'intensité dramatique de l'histoire.

    Néanmoins, le film n'est pas sans imperfections. Certains aspects de l'intrigue peuvent sembler convenus, et la densité de certains éléments narratifs laisse parfois le spectateur sur sa faim, désirant une exploration plus approfondie de l'univers et des personnages secondaires. De plus, bien que le rythme soit globalement maîtrisé, des longueurs occasionnelles freinent la montée en tension, suggérant qu'une économie narrative pourrait bénéficier à l'ensemble.

    La production de Nemesis Films et la distribution par Entract Films et ESC Films attestent de la portée et de l'ambition du film, soulignant l'importance du cinéma québécois sur la scène internationale. Les distinctions reçues à FanTasia 2023 et les nominations aux Prix Iris 2023 témoignent de la reconnaissance de ses qualités artistiques et techniques.

    En définitive, "Les Chambres rouges" est une œuvre marquante, à la fois pour son audace narrative et sa réalisation soignée. Si certains aspects méritent d'être peaufinés, le film demeure un ajout significatif au panorama du thriller contemporain, reflétant les nuances complexes de l'âme humaine confrontée à l'obscurité.
    Muriel F.
    Muriel F.

    53 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Un thriller bien ficelé où l'héroïne principale Kelly-Anne, interprétée par Juliette Gariepy, est remarquable. Le procès d'un monstre ayant assassiné trois jeunes filles se tient avec juge, avocats, jury et auditeurs libres. Les descriptions des meurtres sont abominables et il manque une dernière vidéo pour confondre avec certitude le meurtrier. On suit le parcours presque solitaire de Kelly-Anne, accompagnée de façon improbable par une Clémentine fane du meurtrier qu'elle croit innocent. L'adrénaline est là entre jeux, silences et actions. A voir !
    Orno13
    Orno13

    11 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Un très bon film du canadien pascal plante, dont dans un premier temps nous fait nous agripper au fauteuil à cause notamment de l horrible histoire qui découle de ce long métrage.
    En effet les 20 premières minutes on assiste au début du procès d un homme soupçonné d avoir violé,assassiné et dépecé 4 jeunes filles, et surtout avoir filmé ses méfaits et les avoir divulgués sur le dark web dans des red room d ou le titre.
    Et dans un second temps on reste pantois dans le bon sens du terme, ça faisait très longtemps qu un film m a scotché, car oui il est malfaisant,dérangeant et qui nous pousse dans nos retranchements.
    J ai eu un coup de cœur pour le jeu de cette actrice dont on connait ni les motivations, ni sa psychologie, elle reste mystérieuse tout au long du film même jusqu au dernier instant. elle me fait beaucoup penser à anais demoustier, elle est sensationnelle, une vrai révélation pour moi.
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