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tuco-ramirez
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2,5
Publiée le 12 février 2024
Le procès d’un présumé serial killer amène deux jeunes femmes que tout oppose, du milieu social à leur vision diamétralement opposée concernant l’accusé (l’une le voie coupable et l’autre victime d’une machination), à se rencontrer et à partager une tranche de vie autour de cet événement. Ce serial killer ayant mis en scène et vendus sur le dark web des vidéos de crimes horribles de jeunes filles pourrait être le personnage du film. Très vite, on comprendra qu’il n’est qu’un personnage secondaire, il n’occupera que très peu de plan. Les deux femmes sont en fait beaucoup plus intrigantes ; elles sont obsédées toutes deux par cet homme. Le plus virtuose du film réside dans ses 20 premières minutes ; la caméra se ballade avec nonchalance dans la salle d’audience durant les plaidoiries. Il règne une ambiance pesante et énigmatique. Pascal Plante promènera sa caméra durant tout le film avec beaucoup de soin. Dans le dernier tiers du film, le scénario nous laisse en prise avec une seule des deux femmes dont l’obsession de faire éclater la vérité devient assez terrifiante au point de faire détourner le regard du spectateur ; ne serait-ce pas elle la dangereuse psychopathe ? Juliette Gariepy livre ici une prestation hyper inquiétante dans la seconde heure. C’est vraiment le côté malin d’un scénario malgré tout truffé d’invraisemblances et s’étirant en longueur sans avoir grand-chose à dire. Le message sur la fascination du mal dont souffre l’humanité est porté par des effets de manche quelque fois appuyés que nous inflige le réalisateur. Au lieu de faire adhérer le spectateur, c’est peut-être un repoussoir. Un thriller pas si novateur que çà avec quelques bonnes idées malgré tout mais pas suffisamment pour tenir 2 heures. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Après deux longs métrages, Les Faux Tatouages (2017) et Nadia, Butterfly (2020), le cinéaste canadien Pascal Plante est de retour ce mercredi 17 janvier 2024 avec un thriller glaçant : Les Chambres rouges. Un polar judiciaire qui s’intéresse aux snuff-movies et qui met en scène le procès d’un meurtrier aux techniques terrifiantes. Mais surtout le quotidien d’une femme dont l’obsession grandissante pour ce procès inquiète énormément. Plus qu’un film judiciaire, c’est un véritable film traumatique que nous propose Pascal Plante, dans une approche réaliste terriblement horrifique…
Le Québec est à l'honneur au cinéma en ce début d'année 2024, enfin du moins en France puisqu'il est sorti durant l'été 2023 au Canada, avec ce film qui fait pas mal parler de lui, notamment avec ses nombreuses récompenses et ses critiques très positives. Personnellement, je n'attendais pas grand-chose du film, je n'avais d'ailleurs pas vu la bande-annonce, juste lu le synopsis en diagonale mais après un an à parler d'un film de procès ("Anatomie d'une chute", qui reste excellent au demeurant) et de quelques autres (je pense notamment au "Procès Goldman"), j'en avais un peu marre du genre surtout que je n'en suis pas vraiment fan. Mais bref, j'ai finalement été happé dès les premières minutes du film qui s'ouvre dans un tribunal d'un blanc immaculé - en opposition avec les fameuse chambres rouges - dont les murs ne demandent qu'à être salis par les différents propos qui s'y tiennent. Cette scène prend d'ailleurs beaucoup son temps mais parvient à fasciner notamment avec les argumentaires des deux avocats, chacun défendant évidemment son camp. Mais cette fascination vient également des actes de l'accusé qui aurait mis en ligne des vidéos le montrant torturer et tuer des jeunes filles ; vidéos qui sont ensuite mises aux enchères sur le dark web. Eh oui, il y a toujours une fascination morbide pour ce genre de choses, le succès des nombreux documentaires Netflix (qui n'ont d'ailleurs rien inventés puisque les émissions concernant les affaires criminelles et tueurs en série existent depuis longtemps à la télévision) le prouve par exemple. Et ici, le film s'intéresse justement à deux femmes qui sont fascinées par cette affaire, l'une qui est en faveur de son inculpation et l'autre qui pense qu'il est innocent. C'est très intéressant car, à la manière des avocats au début du film, nous avons deux interprétations de cette histoire et on se rend alors compte qu'il est si facile de se laisser manipuler par des mots, des preuves, des accusations et des argumentaires. Néanmoins, je dois bien avouer que je me suis quelques fois ennuyé. En effet, je trouve que le film n'arrive pas à captiver son spectateur sur la durée, étant quelques fois trop flou dans ses intentions. Comme la relation entre les deux femmes qui ne sert pas à grand-chose si ce n'est à cerner un peu plus le personnage principal mais était-ce vraiment nécessaire ? Néanmoins, j'ai beaucoup apprécié le fait que le film ne tombe pas dans le sensationnalisme avec des effets racoleurs en racontant la violence plutôt qu'en la montrant. Et je pense par exemple aux scènes du tribunal où les faits sont expliqués mais également à la scène durant laquelle les deux femmes regardent les vidéos en question, seuls le son et leur regard suffisent à presque dégouter le spectateur. Car l'imagination est bien-sûr toujours plus forte que les images. Du côté du casting, nous retiendrons surtout Juliette Gariépy au physique aussi mystérieux et froid que son personnage et puis Laurie Babin qui joue également très bien. "Les Chambres rouges" est donc un film particulier, quelques fois envoutant, quelques fois choquant mais également quelques fois un peu ennuyant.
Le scénario s'attache à dépeindre deux protagonistes totalement hermétiques à la psychologie insaisissable, et les minutes défilent sans jamais qu'un enjeux un tant soit peu intéressant pointe le bout de son nez. Le film se distingue surtout par un enrobage d'artifices de forme qui masque difficilement l'absence de fond.
Nul nul. L'histoire de deux jeunes femmes qui adulent un violeur et criminel. Non seulement L'histoire est tordu et montre des gens bizarres dépourvus d'empathie mais en plus c'est long mais longggg. Et l'accent des personnages pas très agréables Bref un véritable navet. Je me suis fiez aux bonnes critiques je n'aurais pas dû. Je ne le reverrai pas.
Un film extrêmement maîtrisé et très abouti du réalisateur Pascal Plante. Je ne connaissais pas du tout ce cinéaste mais je dois dire qu’au fil du film j’ai été de plus en plus bluffé par le talent extraordinaire qui s’exprime dans le film. Déjà le scénario est brillant, les retournements sont toujours justes, parfaitement délivré et ont un impact énorme sur le spectateur. Je l’ai déjà vu deux fois et Les Chambres Rouges ne lassent jamais. Le discours est fort, la violence n’est jamais montrée visuellement mais on ressent totalement l’horreur qui est dépeinte. La musique est extraordinaire ! Tout le casting joue avec justesse, l’actrice principale rayonne de noirceur ! Vraiment je recommande ! Film très complexe, troublant et qui hante bien après la séance ! A voir et revoir vite !
Il y a bien une chose aussi troublante que les tueurs en série, ce sont leurs "groupies". Pour ce film, Pascal Plante nous immerge dans la tête de Kelly-Anne. Afin d'être au maximum au côté de cette femme, le point de vue sera totalement subjectif. On voit comment sa curiosité au départ malsaine, est en réalité morbide. Son profil est bien particulier. Elle se donne à fond dans toutes ses activités, que ce soit le mannequinat, le poker, ou la navigation sur les bas-fonds d'Internet. Lorsqu'elle commence à être obsédée par le tueur en série, elle ne fera pas les choses à moitié. Un profil atypique qui ne la rend pas facile à cerner. Ça va d'ailleurs être une des choses fascinantes avec ce thriller. Pour cela, l'actrice Juliette Gariepy est envoûtante. Le choix de mettre le tueur en second plan permet de se concentrer entièrement sur elle.
"Les Chambres Rouges" nous entraîne dans un univers sombre et troublant où l'obsession et la quête de justice se mêlent dans une toile complexe de secrets et de peurs. Sous la direction habile de Pascal Plante, ce film offre une exploration profonde des recoins les plus sombres de l'âme humaine, tout en mettant en lumière les performances remarquables de Juliette Gariépy et Laurie Babin dans les rôles principaux.
Chaque matin, nous retrouvons nos deux protagonistes aux portes du palais de justice de Montréal, attirées par le procès hypermédiatisé d'un tueur en série glaçant, surnommé le "Démon de Rosemont". Ce criminel impitoyable a laissé derrière lui une série de meurtres horribles, immortalisés par des vidéos macabres de ses victimes agonisantes. Ces enregistrements ont créé une atmosphère de terreur et de fascination, attirant l'attention des médias et du public.
L'obsession morbide des deux jeunes femmes, incarnées avec une intensité troublante par Gariépy et Babin, les pousse à plonger toujours plus profondément dans l'horreur de cette affaire. Convaincues qu'une vidéo manquante pourrait être la clé pour confondre le tueur en série une fois pour toutes, elles se lancent dans une quête désespérée et dangereuse pour mettre la main sur cette preuve cruciale.
Ce voyage vers l'obscurité les confronte à leurs propres démons intérieurs, remettant en question leur moralité et leur propre humanité. Alors qu'elles se rapprochent de la vérité, la frontière entre justice et vengeance devient de plus en plus floue, les plongeant dans une spirale de violence et de désespoir.
À travers une mise en scène immersive et des dialogues poignants, "Les Chambres Rouges" explore les thèmes universels de la culpabilité, de la rédemption et de la quête de sens dans un monde marqué par l'obscurité. Pascal Plante nous livre un thriller psychologique captivant qui va bien au-delà des simples conventions du genre, invitant les spectateurs à réfléchir sur la nature même de la justice et de la moralité.
Avec une tension palpable qui monte crescendo et des performances d'acteurs saisissantes, ce film est une expérience cinématographique inoubliable qui captive et intrigue jusqu'à la dernière scène, laissant une empreinte indélébile dans l'esprit de ceux qui s'y plongent.
Je sors tout juste du cinéma et j’avoue m’être pris une petite claque devant les chambres rouges. Il y a quelques défauts, comme le personnage de Clem qui malgré quelques bons moments ne mène un peu à rien, et un mystère autour du personnage principal qui persiste jusqu'à la fin et qui peut s’avérer un peu frustrant. Mais hormis ça, on assiste à une vraie montée crescendo avec une mise en scène la plupart du temps simpliste mais qui sait monter en gamme lors de moments purement effroyable, bien aidé par le super travail sur le son, la musique, les couleurs et aussi évidemment, les acteurs. Car tout passe par leurs émotions : le film ne tombe jamais dans le gore mais joue uniquement avec le ressenti des personnages et le dégoût pour l’humanité qu’on peut ressentir devant cette affaire. Bref, quelques petits défauts qui peuvent un peu nous perdre notamment avec une première heure de film assez molle, mais la montée en puissance est telle qu'on ne peut retenir qu’une chose des Chambres rouges : de la terreur. Un très bon film, je recommande.
le film est pas mauvais en soi, c'est réaliste et bien filmé maintenant on assiste à un procès et c'est tout donc c'est un peu déprimant et puis filmer des écrans n'est pas du tout cinématographique
Kelly-Anne est une femme très particulière : mannequin talentueuse, hackeuse géniale et joueuse de poker invétérée. Elle commence à s'intéresser à un procès qui fait la une des médias du pays, mettant en accusation un homme pour le meurtre de trois adolescentes et la vente des vidéos sur le dark-web. Cet événement commence à impacter sa vie. En salle le 17 janvier.
spoiler: "Les chambres rouges" est une œuvre qu'il est difficile de visionner, tant le sujet est glaçant. Même s'il ne se permet aucune image explicite, le récit à lui-seul, aidé de sons terrifiants, permet de créer un malaise chez son spectateur et à l'inviter au cœur de l'horreur des chambres rouges. Le personnage principal est très difficile à cerner, on prend du temps à comprendre ses motivations, comment les vidéos auxquelles elle ne devait pas avoir accès ont inspiré un besoin d'agir, de se rapprocher du tueur, peut-être même de le comprendre ? Ses compétences hors du commun lui donnent un pouvoir d'agir qu'elle finit par mettre au service du bien, finalement.
Un film glaçant et dérangeant sur la noirceur de l’âme humaine, qui a travers le procès d’un monstrueux tueur en série, parle de sujets rarement évoqués, a savoir plus particulièrement les femmes qui sont fascinées par ce genre de criminel et le sinistre dark web qui permet a des gens passablement dérangés, de visionner ,des horreurs épouvantables en video. La mise en scène est efficace et malgré le côté assez glauque du film on est pris par l’histoire, assez originale , d’autant plus que l’héroïne principale joue très bien son role. Le problème c’est que la fin est très décevante, et que finalement, on peine a comprendre qui était vraiment le personnage principal et quelles étaient ses motivations réelles. Ce dénouement abrupt et plutôt frustrant gâche incontestablement le tout…
Redroom bénéficie d'une image 4/3, au même titre que le Procès Goldman, sorti quelques mois avant et également sur le thème d'un procès. Ce choix n'est pas anodin, il est paramétré pour ce genre. Tout comme les musiques qui brillent durant cette projection. Ou encore, la capacité de film a faire percevoir les choses sans les dire (les médias, l'une des deux femmes). C'est ce qui m'a plus frappé. Il y a un talent certain derrière tout ça. Également, Redroom a le mérite de ne pas sous-titrer l'ensemble du film contrairement à Simple comme Sylvain sorti il y a deux mois.
Les doutes arrivent lorsqu'on se penche sur le scénario, éclaté entre procès et hacking. Autant le dire, c'est très ennuyant et atrocement long, malgré des prestations très réalistes. On regrette ce décalage entre prestations réalistes et scénario insensé, on se demande où est notre place ici (raison pour laquelle certains sont partis avant la fin de la projection). Beaucoup de qualités autour de l'œuvre et bien peu à l'intérieur.
J ai adoré ce film , dès le début du film nous sommes dans une ambiance particulière, ça fait même un peu thriller . Histoire de deux femmes qui se rendent au tribunal pour suivre l affaire d un homme accusé de meurtres . Suspen jusqu’à la fin film .
Au-delà de la réussite du film de procès, "Les Chambres rouges" est un thriller qui fait froid dans le dos. Juliette Gariepy porte un rôle éprouvant dans une intrigue qui trône sur tout ce qui se fait d'illégal sur le dark web.