Votre avis sur Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan ?
3,5
Publiée le 21 mars 2025
Malgré son titre qui me donnait peu envie, j'ai été agréablement surpris devant ce film inspiré de l'histoire vraie de Rolland Perez. Jonglant avec brio entre la comédie et son côté dramatique, ce film plein de sincérité se démarque également par l'interprétation de son actrice principale; l'excellente Leïla Bekhti (très bon travail pour le makeup). Malgré quelques défauts dans son écriture et sa réalisation, c'est une belle histoire, que je vous recommande.
3,0
Publiée le 24 mars 2025
Voilà un long métrage spoiler: (signé, à la réalisation, du Canadien Ken Scott – voir notamment, en 2011, son « Starbuck ») qui aurait pu s'intituler « Le Film de ma mère », tant l'hommage de Roland Perez, avocat et animateur radio-télé de son état, fait penser, dans sa démarche (d'abord un livre autobiographique dudit, d'ailleurs) au bouleversant « tombeau » (au sens littéraire du terme, mutatis mutandis) d'Albert Cohen (« Le Livre de ma mère » - 1954)... « Esther » est bien plus[spoiler] que la figure archétypale de la mère juive, c'est une mère d'exception, qui porte au plus haut cet amour sublime qu'est l'amour maternel (mais souvent sur la ligne de crête de l'amour possessif, cependant)... « Dieu ne pouvait être partout, alors il a créé la mère » - belle et convaincante « Défense et Illustration », donc ici, de ce proverbe juif !
Sans signature dramaturgique particulière, « Ma Mère... » est cependant de bonne facture, et les 102 minutes passent vite, spoiler: entre récit d'apprentissage et nostalgie des « sixties » (& co), via la « vartanmania » ambiante (aux vertus étonnantes !)
. Grâce, surtout, à l'aisance d' "Esther", alias Leïla Bekhti (très beau travail de maquillage, au passage – la fin du film mettant en scène l'actrice principale dans ses vieux jours) et de Jonathan Cohen, « Roland », adulte.[/spoiler]
3,0
Publiée le 20 mars 2025
🎬 MA MÈRE, DIEU ET SYLVIE VARTAN - Ken Scott | � 6,5/10

Après En Fanfare et On ira, le cinéma français surfe décidément sur une vague de comédies populaires "feel good", portées par de grands acteurs, qui misent tout sur l'émotion et qui se révèlent au final sympathiques mais pas transcendantes, cinématographiquement parlant.

Après une première moitié très enlevée et réussie, sur l'enfance de Roland Perez, avec une jolie reconstitution des années yéyé et Sylvie Vartan en madeleine de Proust pour fond sonore, le film s'enlise quelque peu dans une seconde partie moins convaincante durant laquelle le réalisateur semble passer à côté de son sujet, n'approfondissant pas assez la relation du protagoniste devenu adulte avec son idole, et préférant enchaîner les scènes à la manière d'un biopic qui cherche à tout couvrir, et pour autant sur un faux rythme qui fait que l'on s'ennuierait presque. Et si la piste du fils qui cherche à se libérer de l'emprise de sa mère laisse entrevoir une réflexion intéressante, il est regrettable que tout soit constamment traité sur le même plan : l'anecdotique comme le plus profond.

Leila Bekhti, dont la performance est à saluer, donne tout, parfois même un peu trop. Difficile de dire si sa prestation sera éligible à une récompense. Toujours est-il que c'est pourtant lorsqu'elle est moins en surrégime et qu'elle ne joue quasiment pas qu'elle est souvent la plus drôle et que ses répliques font mouche. Après Making Of de Cédric Kahn, Jonathan Cohen confirme qu'il est dorénavant capable de sortir de son personnage d'amuseur tête à claques.

Sur le fond, le film semble osciller entre le récit plein de tendresse d'un amour infini d'une mère pour son enfant et celui plus à charge d'une mère ultra possessive, voire abusive, et de son fils empêché. Et s'il ne sait jamais vraiment choisir son camp (mais ce qui correspond finalement aux sentiments contradictoires du personnage principal), il se termine, après un dernier quart d'heure très émouvant, par ce très joli proverbe juif qui résume finalement tout : "Dieu ne pouvait être partout, alors il a créé la mère".

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3,5
Publiée le 12 février 2025
Vu en AP.
Un film très sympa, le scénario est tiré du livre du même nom, qui est une histoire vraie et la vie de cette famille et surtout de Esther est assez extraordinaire. Leila Bekhti incarne cette mère courage, extravagante, et surtout dévouée à ses enfants avec grande justesse. Elle sera omnipotente, omniprésente et encourageante envers son denier fils né avec un pied beau. Jonathan Cohen joue avec pudeur, Joséphine Japy toujours aussi juste et solaire, un casting au top.
On sourit, on rit, on pleure, les émotions traversent l’écran.
A voir
3,0
Publiée le 28 janvier 2025
vu en avant-première CGR, une belle histoire, portée essentiellement par une très drôle et poignante Leila Bekhti. de beaux moments.
3,0
Publiée le 19 mars 2025
Dans la peau d'une mère excessivement possessive, Leïla Bekhti fait des étincelles surtout dans la première partie dans laquelle elle fait tout pour aider son fils handicapé. La deuxième partie à l'âge adulte de Roland joué par Jonathan Cohen, plus décousue à cause d'ellipses importantes, est assez émouvante sur les effets négatifs d'une relation familiale trop envahissante.
3,5
Publiée le 19 octobre 2024
Ce film basé sur le livre et l’histoire vraie de Roland PEREZ est très émouvant. Le réalisateur canadien a très bien su traduire à l’écran cette belle histoire familiale avec la mère juive d’origine marocaine qui se passe dans les années 60 à nos jours. Le destin hors norme de cette mère qui se dévoue corps et âme pour son fils afin qu’il devienne normal et réussisse dans sa vie future est admirable même si elle en fait parfois un peu trop. L’aide indirecte mais précieuse de Sylvie VARTAN est aussi habilement restituée dans ce beau film plein d’émotion, d’optimisme et d’humour. Bref, un bon film à découvrir en famille.

Bernard CORIC

(Film visionné à la Convention GAUMONT à Bordeaux le 17/10/2024)
3,0
Publiée le 8 mars 2025
Esther est une jeune mère de famille juive emménageant en plein Paris avec son mari et ses enfants à la naissance du sixième et petit dernier: Roland. . Malheureusement, on lui annonce à sa naissance qu'il a un pied-bot et qu'il sera handicapé toute sa vie. Décidée à affronter le destin de son fils, Esther se lance dans une quête pour soigner la jambe de Roland. En salle le 19 mars.

spoiler: "Ma mère, dieu et Sylvie Vartan" est un objet assez étrange. J'ai eu l'impression de voir deux films différents pendant la séance. La première partie est magistrale : on suit l'entêtement d'une mère de famille solaire dont la foi parvient in fine à offrir la meilleure vie possible à son petit garçon. Leïla Behkti est merveilleuse dans son rôle. Et puis, le temps s'accélère soudain et on voit les personnages vieillir, les acteurs changent, on s'enfonce dans la vie assez banale de Roland et le film perd toute sa magie. Quel dommage! Je ne suis pas convaincu par cette leila bekhti grimée en vieille dame, et je trouve les enjeux bien moins éclatants. J'aurais préféré voir juste la genèse.
3,5
Publiée le 14 février 2025
Vu le film en avant-première dans le cadre du Label UGC.
Une comédie dramatique menée tambour battant, qui célèbre un personnage de mère déterminée, qui ne vacille jamais dans sa foi en la "guérison" de son fils et dans sa capacité à être un enfant "comme les autres". Un postulat de départ qui peut interroger, mais s'inscrit dans le contexte des années 60. Cette mère quelque peu étouffante est très bien jouée à différents âges par Leïla Bekti, qui est toujours excellente tant dans les moments de comédie que d'émotions. Cet équilibre entre comédie et drame est cependant moins réussi à l'échelle du film, beaucoup de sujets, beaucoup d'évènements à raconter, ce qui fait que tout est un peu lissé. Dommage également que les personnages secondaires n'existent quasiment pas, tout tourne autour de cette mère et de son fils. Il manque un petit quelque chose qui aurait pu en faire un grand film, mais cela reste à voir pour passer un très bon moment et pourquoi pas raviver la nostalgie de la période yéyé.
3,5
Publiée le 27 février 2025
Biopic retraçant la vie de l'avocat Roland Perez, Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan est un bon film s'appuyant sur une histoire drôle, touchante et inspirante, le tout grâce à des personnages authentiques, attachants et incarnés par un casting de qualité
3,5
Publiée le 18 mars 2025
Vu en avant première, la qualité du jeu de Leïla Bekhti et Jonathan Cohen est excellente. Je n'ai pas réussi à en vouloir à cette mère intrusive et toxique.
Nancy B.

2 abonnés

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3,0
Publiée le 18 mars 2025
Avant premiere UGC : nous avons été invités à une projection à l’aveugle réservée aux abonnés via une invitation par mail
Filmement vôtre

45 critiques

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3,5
Publiée le 24 mars 2025
Ce film, tiré d'une histoire vraie, se révèle soigné dans l'ensemble.
Le scénario est assez prenant, avec des émotions marquées. Un mélange habile d'humour et de tristesse est bien présent. Les acteurs sont superbes et insufflent une véritable énergie au récit. Mention spéciale à Leïla Bekhti, qui interprète avec justesse cette mère aimante et pleine d’espoir. La direction artistique, tout comme l’aspect technique, est maîtrisée et apporte du charme à l’ensemble.
Une comédie dramatique intelligente et bien réalisée, même si je m’attendais à un peu mieux.

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Hervé

11 critiques

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3,5
Publiée le 23 mars 2025
Film émouvant.
Mention spéciale pour le jeu de Leila Bekhti qui exprime bien la force de la mère qui pousse son fils à réussir malgré les difficultés, et qui est complètement étouffante.
Murphy Peter

2 critiques

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3,5
Publiée le 19 mars 2025
Leila toujours excellente dans tous ce qu'elle fait, même dans un nanard comme " nous York", elle brille par son talent.
Et dans ce film "ma mère, dieu........", elle mérite encore d'être largement récompensé. Elle est une tres grande actrice.
J'avais beaucoup plus de crainte avec Jonathan Cohen, qui est plus irrégulier comme humoriste, je le trouve même surévalué dans l'humour et inexistant dans le drame.
Et bien dans ce film, c'est la 1er fois qu'il fait un sans faute, il joue bien, il est dans le bon tempo, les bonnes nuances
Je reproche même au réalisateur de ne pas avoir assez exploiter avec Jonathan Cohen les conséquences psy sur un enfant d'avoir une mère aussi présente, étouffante.
On passe un peu trop sur la psychologie du père avec le fils
15 minutes de plus aurait pu donner plus d'épaisseur au film.
J'ai vu ce film avec la présence de l'équipe du film à l'UGC du 19eme.
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