Votre avis sur Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan ?
2,0
Publiée le 21 mars 2025
En 1963, Esther Perez (Leïla Bekhti) met au monde son sixième enfant. Il est affligé d’un pied bot et condamné par les docteurs à être handicapé et lourdement appareillé. Mais sa mère s’y refuse, contre toute raison, et attend un miracle.

"Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan" est l’adaptation de l’autobiographie éponyme de l’avocat Roland Perez. Il y raconte, à la première personne, son enfance dans un HLM du 13e arrondissement parisien, son handicap, sa scolarité dans un cours de théâtre puis sa brillante carrière au barreau. Il y raconte surtout en filigrane l’amour démesuré de sa mère.

Leïla Bekhti se glisse avec gourmandise dans ce personnage de mamma juive séfarade immigrée du Maroc, plus vraie que nature. Comme la mère de Romain Gary elle prophétise à son fils bien-aimé un avenir prestigieux. Elle réussit à être profondément attendrissante dans l’amour qu’elle porte à son enfant, capable de déplacer des montagnes, et horripilante dans ses excès caricaturaux. Le maquillage qui la vieillit outrancièrement dans la seconde partie du film est bien lourd à porter ; mais Leïla Bekhti est une si bonne actrice qu’elle le supporte sans se ridiculiser.

Le scénario du film boîte, comme son héros. Il est l’adaptation, je l’ai dit, d’une autobiographie. Mais il se focalise, non sans raison, sur le handicap de naissance du jeune Roland et l’entêtement insensé de sa mère à le soigner. Cette histoire-là aurait suffi à nourrir un film. Elle constitue d’ailleurs les deux tiers de Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan. Elle est l’occasion de croquer une famille nombreuse et joyeuse dans le Paris coloré et rock’n roll de la fin des années 60.

Mais le film est lesté d’un troisième tiers qui le déséquilibre. On pourrait penser, à en croire son titre, que ce troisième tiers est consacré à Sylvie Vartan. Ce n’est qu’en partie vrai. Certes, on y voit la chanteuse, aujourd’hui âgée de quatre-vingts ans passés, le visage à ce point corrigé par la chirurgie esthétique qu’on le dirait redessiné par une intelligence artificielle. Mais on y voit surtout Roland Perez adulte, interprété par Jonathan Cohen, se marier, fonder une famille, et tenter de se sevrer de la relation vampirique qui l’unit à sa mère. Cette partie-là du film n’est pas inintéressante… mais c’est un autre film qui dévoie le premier.
2,0
Publiée le 9 mars 2025
Adaptation du roman autobiographique de même titre, Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan procède par énumération de petites vignettes loufoques cristallisant l’amour vampirique d’une mère à l’égard de son fils, spoiler: que la difformité physique assimile d’emblée à une épreuve divine exigeant le don de soi et la combativité
. La première partie, correspondant à l’enfance et à l’adolescence de Roland, insupporte au plus haut point, la faute à la répétition d’une même formule narrative proche du sommaire : jamais les situations de la vie quotidienne ne se posent, jamais une émotion véritable ne naît, tout s’enchaîne vite et mal, rythmé par des chansons qui en gonflent artificiellement le dynamisme et les enjeux. L’interprétation outrancière de Leïla Bekhti crispe un spectateur qui ne sait déjà pas où s’installer, égaré devant un flux d’images et de sons qui ne lui réservent aucune place ; la vieillesse du personnage atténue ces fulgurances ridicules, seconde partie d’un récit qui trouve alors une profondeur et une poésie certaines, quoique faciles et stéréotypées. Nous sommes loin, très loin des audaces torturées d’un Xavier Dolan, de l’éloge nostalgique des romans et adaptations de Pagnol, ou d’une réflexion originale sur la possessivité d’une mère représentée, entre autres, par Eva Ionesco dans My Little Princess (2011). Voilà un long métrage qui manque terriblement de personnalité, et que la présence de Sylvie Vartan ne saurait suffire à singulariser.
Vu en avant-première au cinéma Turenne de Sedan.
2,5
Publiée le 26 mars 2025
Une histoire incroyable Cohen joue super bien mais par contre ça se traîne en longueur... Ça se disperse trop.
2,0
Publiée le 27 mars 2025
Vraiment bof ...

Tout est excessif et sur joué et ça dessert l'émotion.

C'est trop long, assez ennuyeux, Leïla Bekthi ne joue pas très bien, ses intonations,le côté excessif ... C'est lassant.
Chanblo

36 critiques

Suivre son activité

2,5
Publiée le 24 mars 2025
Première partie trop longue , on a compris l'amour de cette mère . Un peu lourd ! Après 1 peu mieux mais ....,
2,5
Publiée le 23 mars 2025
"Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan" part d’une idée pleine de promesses, entre comédie décalée et quête identitaire. Mais très vite, le récit peine à trouver sa cadence, tiraillé entre deux moitiés qui ne tiennent pas vraiment ensemble. Leïla Bekhti, sincère et habitée, porte ce qu'elle peut, mais le film reste flottant, comme perdu entre plusieurs intentions. Et certains choix de mise en scène, spoiler: à l’image de l’interview en deepfake de Sylvie Vartan, complètement ratée
, laissent franchement perplexe. Une occasion manquée.
ebp
ebp

2 abonnés 31 critiques

Suivre son activité

2,5
Publiée le 27 mars 2025
C'est une comédie pas très drôle, la salle était pleine aux Halles et quelques rires ont fusé... J'étais assez mal à l'aise pendant la première partie du film où on voit une mère abrutie de religion maltraiter son fils et le maintenir au stade larvaire pendant qu'elle s'enfonce dans la bigoterie. Le personnage de cette mère n'est finalement pas drôle, ni aimable et presque détestable alors que ce n'est pas l'intention du film.
Les effets speciaux sont ratés, Sylvie Vartan jeune ressemble à un androïd, Leïla Bekthi a 25 ans pendant 20 ans, devient subitement une mamie ratatinée et à la fin de sa vie a la peau rebondie mais jaune.
Jonathan Cohen a dû se faire lifter, il a 25 ans toute sa vie et à la fin ça en devient gênant car il a l'air plus jeune que son fils.
L'intrigue s'essouffle au bout d'une heure et on attend la fin avec impatience.
2,5
Publiée le 25 mars 2025
Je reste mitigée : assez déçue malgré quelques bonnes répliques assez drôles.
Le scénario est brouillon, touffu, avec pas mal d'invraisemblances : Jonathan Cohen à 27 ans.....non on n'y croit pas....quant à Sylvie, 80 ans, qui a la peau lisse d'une jeune fille....pas crédible
Le jeu de Leila aurait gagné à être moins surjoué, dommage. BRAVO pour le maquillage qui la vieillit bien.
Le cinéaste a voulu traité trop d'événements au détriment des émotions....dommage
2,5
Publiée le 20 mars 2025
Une jolie première partie ,Roland Jeune avec ses frères et sœurs ,sa maman …et tous ceux qui participeront à
sa marche ,les décors sont très plaisants à l’œil …Leila Beîkti aimante l’écran et puis vient la deuxième partie Roland adulte ..pour moi je décroche malgré la belle présence de Sylvie Varin il y a quelque chose dans ce personnage réel Roland Perez qui finalement me déplaît vis à vis de celle
qui lui a tout donné …il se montre ainsi c’est déjà pas mal …
Le réalisateur ne réalise pas ´ son Film’sûrement à cause de ce surcroît de voix off…
On passe un agréable moment sans plus ..finalement le milieu auquel a accédé Roland nous paraissant bien moins intéressant que celui de sa jeunesse …
2,5
Publiée le 26 mars 2025
Un petit film qui se laisse voir, mais.
L.Bekhti est souvent plus agaçante qu’émouvante, et malgré ses tonnes de maquillage et ses efforts pour se tenir voûtée son charmant profil et sa voix de jeune femme nuisent à la crédibilité de la chose dans la dernière partie du film.
Et puis, bon, quand on a connu une époque *( eh oui!) on a du mal avec les reconstitutions de gens nés en 1970 et au Canada en plus ( K.Scott).

Ce qui m’a le plus énervée Mr Scott, c’est que dans les années 60, si on disait « Callas» ou «Brassens», on ne disait pas «Vartan» mais «Sylvie », elle ne vous l’a pas dit ?
Jonathan Cohen est très bien ainsi que la toujours parfaite Jeanne Balibar, les enfants aussi sont très bien et bien sûr l’icône Sylvie.

*je l’ai vue, Sylvie,son premier Olympia en première partie de Gilbert Bécaud.
2,5
Publiée le 14 mars 2025
Vu en avant-première.
Une histoire vraie touchante et une invitation à ne jamais se résigner.
Une belle apparition dans le film, rayonnante et toujours plus charismatique.
2,5
Publiée le 11 mars 2025
J'ai vu ce film en avant 1ere (pour les journées de la femme au Rex à Châtenay Malabry) et j'ai étais un peu déçu, alors que tout le monde semble s'extasier.
Je n'ai pas aimé le rôle de cette mère interprété par Leïla Bekhti, mal dirigée et trop excessif.
pour moi, ce metteur en scène n'a pas été à la hauteur pour parler de ce sujet et de cette famille.
Duduche

1 critique

Suivre son activité

2,0
Publiée le 24 mars 2025
Un bon téléfilm avec des effets spéciaux limites. Je ne suis pas rentré dans l'histoire trop superficielle. Mention spéciale à Leila Bekhti qui signe une belle prestation.
Farid ZAIDI

1 critique

Suivre son activité

2,0
Publiée le 23 mars 2025
Si l’histoire peut être touchante, le film est totalement déstructuré et ne laisse pas bcp passer de sentiments. Je doute de Cohen dans ce registre et bekhti pas terrible elle surjoue. Dommage
SamS

1 critique

Suivre son activité

2,5
Publiée le 26 mars 2025
Le film se divise clairement en deux parties.

La première est vraiment réussie : on s’attache rapidement à cette famille, à cette maman touchante, et au petit garçon plein de sensibilité. L’atmosphère, la déco, les souvenirs de l’époque… tout sonne juste. Leïla Bekhti est parfaite, elle incarne son rôle avec beaucoup de justesse et d’émotion.

Mais la deuxième partie casse le charme. L’arrivée de Jonathan Cohen fait basculer le ton : il excelle dans les rôles comiques, mais ici, ça ne fonctionne pas. On décroche, le rythme ralentit, l’histoire s’essouffle et on ne sait plus trop où le film veut nous emmener. Certes, la performance de Leïla Bekhti vieillie est bluffante, mais elle ne suffit pas à compenser l’ennui qui s’installe. La technologie utilisée pour le visage de Sylvie Vartan est, de plus, mal exécutée et dérangeante.

En résumé, un film qui avait tout pour devenir culte, à l’image de "Nous trois ou rien", mais qui rate le coche à cause d’un mauvais choix d’acteur et d’une fin qui manque d’émotion et de clarté. Dommage !
Les meilleurs films de tous les temps