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Damien S
31 abonnés
396 critiques
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4,0
Publiée le 13 octobre 2024
Gaël Morel nous brosse le portrait de trois jeunes gens dans les années 90 dans le contexte des années sida, du temps où la trithérapie n'était pas encore là et où la maladie était synonyme de mort certaine. Les Trois acteurs sont convaincants et l'histoire solide, bouleversante.
Si la première partie nous embarque ds la vie de ce trio, différent de celui de "Jules & Jim", la partie italienne baignée de lumière très Sarah Moonesque déçoit alors qu'elle devrait nous émouvoir; le tout enrobé de musique meilleuse et lénifiante! Le final n'arrange rien à l'oeuvre. Les comédiens n'y sont pour rien, tous 3 excellents, mais le scénario et la mise en scène en sont principalement responsables.
Gaël Morel a superbement filmé les années sida. Loin de la grandiloquence militante et immodeste des 120 battements par minute de Robin Campillo, cette histoire d'amour simple, triangle amoureux déjà vu au cinéma, donne beaucoup de corps à la violence sentimentale de l'époque. L'attachement que l'on ressent pour les personnages nous flanque leurs tourments et leurs peurs en plein visage. La passion se mue en tragédie. Mais l'idée la plus intéressante de Gaël Morel est d'avoir mis un photographe (joué très sobrement par Victor Belmondo) au coeur du triangle. La photo est une promesse non-tenue d'éternité. Et c'est la tragédie du film : d'accélération du temps par la maladie, l'arrivée impromptue de la mort à un âge voué à l'amour, un temps qui s'échappe et que l'on ne peut retenir autrement que par la photo. Un film au budget modeste mais parfaitement joué et réalisé.
Emma et Sammy sont heureux ensemble. Lorsque Sammy rencontre Cyril, son cœur balance entre les deux. L’arrivée du VIH dans leurs vies va venir chambouler leur insouciance et paisible vie. Un film puissant sur le sida porté par un casting étincelant. La réalisation est forte, et réussie.
"Vivre, mourir, renaître" est un film triptyque qui, avec les films "120 battements par minutes" et "Les Nuits fauves" incarne à merveille le dramatique épisode SIDA des années 90. C'est brut et direct. C'est sexuel, c'est mortel et l'histoire est merveilleusement bien portée par le trio d'acteurs. Reste que la fin - à partir de "Renaître" - manque de rythme et s'enterre peu à peu dans une conclusion sans grand intérêt.
Tout est dans le titre . C’est une très belle et triste histoire contemporaine à laquelle nous assistons. Elle devrait être montrée aux plus jeunes afin de leur indiquer la prudence. Les années 90 sont tellement proches…un joli scénario met en scène un trio de jeunes acteurs épatants. Il faut le voir.
Un sublime mélodrame autour d'un triangle amoureux porté par une bande son romanesque et une photographie sensuelle et chatoyante. Le talent des jeunes comédiens fini de confirmer la réussite du film.
Un mélo sans aucune émotion... Dialogues souvent neuneux, musique guimauve envahissante, direction d'acteurs inexistante ou à côté de la plaque. Victor Belmondo est séduisant, Théo Christine en fait des caisses. Bref j'aurais adoré aimer ce film mais c'est raté. Sur le sida, revoir 120 battements par minute et Plaire, aimer et courir vite.
Rappel ou hommage du film réalisé par Cyril Collard, "Les Nuits Fauves", je crois bien, nécessaire et clair ! Année 90, les thérapies évoluent, mais à ce jour pas de vaccin, des traitements qui gavent les "Pharma". La sexualité, complexe ou épanouissante, en tout cas personnelle qui rend bonheur. Un beau film, du goût, de la finesse, de l'amour multiple dans le secret de nos Hypocampes... Et Victor Belmondo, Théo Christine... Kiff Performance.
Un très beau film ou les 3 jeunes acteurs , dont Victor Belmondo , apportent douceur et luminosité à un récit touchant . Gael Morel signe un film très juste , qui réussit à être solaire même si les thèmes évoquent ( entre autres) la maladie ou la mort. Son film est à la fois d'une grande délicatesse et d'une belle fluidité . A voir ! Et à montrer aux jeunes ( dont certains hésitent à utiliser le préservatif !)
Depuis « 120 battements par minute » (2017), la référence et la mémoire cinématographique en la matière, les films ayant pour trame narrative le Sida réussissent à être ennuyeux. Celui-ci est en outre empreint de mièvrerie. La complexité potentielle de la relation de « couple »… à trois et bisexuelle est survolée. Le caractère dramatique de la maladie pour l’époque (le scénario se situe au début des années 1990) ne transparait pas beaucoup. En conséquence, la notion de combat non plus. Vivre puis mourir et renaitre semblent n’être que dans le titre et en manque de développements ici. Ou alors ça y est bien mais ça ne m'a pas atteint. Ça arrive.
Le point fort de ce film est le scénario, mais le point faible, qui gâche le tout, est l’interprétation. Les acteurs ne sont pas à la hauteur de l’histoire du film et c’est dommage … car les personnages et notamment Cyril (mais pas que) ne rendent pas crédible ce que laissait présager le scénario, du moins sur le papier. Du coup il y a des longueurs parfois et le résultat final “c’est la loose”…